Sonia Dourlot, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2014-2020
- patrimoine industriel, patrimoine industriel du Doubs
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays horloger (le) - Maîche
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Commune
Charquemont
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Adresse
7 et 9 rue Victor Hugo
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Cadastre
2014
AB
240, 417-420
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Dénominationsmaison, atelier, usine d'horlogerie
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Précision dénominationatelier d'horlogerie, usine de montres
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Appellationsusine Léon-Georges Petit et Cie
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, bureau, garage, logement, jardin, stationnement
Après avoir travaillé entre les deux guerres pour la société Brulard (au 28 Grande Rue), Léon-Georges Petit s'établit à son compte vers 1940. Son atelier occupe une partie de l'étage en surcroît de l'ancienne ferme d'Aster Frésard (au 1 rue des Lilas) puis il le transfère dans la maison qu'il fait bâtir en 1951, au 9 rue Victor Hugo, par les architectes suisses Oesch et Rossier, du Locle. Fabriquant ses propres montres à ancre et à cylindre (calibres 5 1/4 à 18", marque Europe et trigramme LGP), il fonde le 13 août 1964 la société Léon-Georges Petit et Cie (SA au capital de 300 000 F), qui va employer jusqu'à une centaine de personnes. L'expansion de son entreprise (par ailleurs sous-traitante des sociétés Lip puis Lip France) le conduit à faire construire une usine formée d'un premier corps de bâtiment (orienté nord-ouest - sud-est), édifié entre 1958 et 1967 (1958 ?), agrandi entre 1988 et 1990 par une aile en retour d'équerre au nord-est. Au milieu des années 1960, il s'associe avec quatre autres fabricants (à Charquemont la maison Abel et Ernest Monnin, à Morteau les Ets Michel-Amadry, Camille Mercier et Thalès SA) au sein de la Cofram (Compagnie française de Montres). Simple centrale d'achat à l'origine, celle-ci offrira rapidement des services communs de fabrication (réglage automatisé, empierrage, etc.) et deviendra aussi centrale de vente. Occupant un peu moins de 50 personnes à la fin des années 1960 ou dans les années 1970, elle fermera dans les années 1980 (elle dispose alors d'un atelier à Guyans-Vennes). La SA Léon-Georges Petit et Cie (25 millions de chiffre d'affaires et 55 salariés en 1996) disparaît à la fin de l'année 1997, après avoir fusionné avec la société Clyda (52 millions de francs de chiffre d'affaires et 70 salariés en 1996), dirigée par Roger Monnin, qui seule demeure. L'usine est acquise par la société Bernard Haenni, qui met en place une passerelle couverte pour la relier à ses locaux au n° 1 de la rue ; la maison est redevenue une simple habitation.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle , daté par source
- Principale : 4e quart 20e siècle , daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Oesch et Rossier (1905 - )architecte attribution par tradition oraleOesch et Rossier
Oesch et Rossier. Cabinet d'architecture fondé en 1905 au Locle (Suisse) par le Bernois Werner Oesch et le Vaudois Constant Rossier.
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Auteur :
La maison, aux murs de moellons calcaires enduits, a un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage en surcroît, desservis par un escalier dans-oeuvre. Elle est coiffée d'un toit à longs pans et croupes, à couverture de tuiles mécaniques comme sur la partie ancienne de l'usine. Cette dernière est composée de deux bâtiments aux murs en parpaings de béton enduits. Le plus grand (et le plus ancien) a un sous-sol et un étage carré (relié par une passerelle à l'ancienne usine Haenni, au 1 rue Victor Hugo), un toit à longs pans et pignons découverts. L'aile en retour au nord-est, dotée d'un étage de soubassement, est en rez-de-chaussée surélevé ; elle est protégée par un toit terrasse en béton.
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Murs
- béton parpaing de béton enduit
- calcaire moellon enduit
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Toitstuile mécanique, béton en couverture
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage en surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- terrasse toit à longs pans croupe
- pignon découvert
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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Énergies
- énergie électrique achetée
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Typologiesbaie multiple ; baie d'atelier
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État de conservationétablissement industriel désaffecté
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Statut de la propriétépropriété privée
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Référence Patriarcheprésent sur POP
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Ministère des Finances, Service du cadastre
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Archives départementales du Doubs
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) CIM
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Ed. Lapie
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Donzé, Jacques. Ancien horloger, historien de Charquemont.
2012-2014 -
Frésard, Jean-Louis. Fondateur de la société éponyme. Charquemont.
9 avril 2014
Documents d'archives
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Archives départementales du Doubs : 50 J 37 Syndicat de fabricants d'horlogerie de Besançon. Correspondance avec les fabricants, 1948-1970.
Dossier Petit Léon-Georges à Charquemont, 1948-1969. -
Archives départementales du Doubs : 3 P 128 Cadastre de la commune de Charquemont, 1812-1963.
- 3 P 128/1 : Registre des états de sections (1812).
- 3 P 128/2-3 : Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties [1823-1906].
- 3 P 128/5 : Matrice cadastrale des propriétés bâties (1882-1910).
- 3 P 128/8-9 : Matrice cadastrale des propriétés bâties (1911-1963).
3 P 128/8-9. -
Papier à en-tête de la fabrique de montres Léon-Georges Petit et Cie [l'usine vue de trois quarts gauche], 14 octobre 1969.
Bibliographie
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Compagnie française des Montres Cofram. Morteau 66. Quinzaine commerciale 30 avril-21 mai, mai 1966, p. 30 : ill. Supplément à la revue Franche-Comté, n° 17, mai 1966.
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Doubs : fusion des horlogers Clyda et LG Petit. Les Echos, n° 17 318, 21 Janvier 1997, p. 19.
P. 19. -
Leibundgut, Brice. La lanterne et le microsse. Histoire d’une fabrique d’horlogerie. « Les fils d’Edouard Wetzel ». 1876-1985. - [Paris] : B. Leibundgut, 2010. 185 p. : ill. ; 22 cm. (Station Comté).
P. 104-107, 111-113, 130-131. -
Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche. - Maîche : M. Simonin, 2007. 143 p. : ill. ; 30 cm.
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Sornay, Lionel. Prosopographie des entreprises horlogères et de leurs financeurs sur le plateau de Maîche 1925-1973. - Besançon : Université de Franche-Comté, 2003. 56 p. : ill. ; 30 cm. Mém DEA : histoire industrielle : Besançon : 2003 ; 51.
P. 39.
Documents figurés
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Charquemont (Doubs). Quartier de la Gare et les Cités, carte postale, s.n., s.d. [entre 1951 et 1958], Combier éd. à Macon.
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En avion au-dessus de... 7. Charquemont (Doubs) [vue aérienne des rues de la Gare, Victor Hugo et des Villas depuis le sud], carte postale (tirage photographique), s.n., s.d. [3e quart 20e siècle, entre 1958 et 1967], Lapie éd. à Saint-Maur.
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Charquemont (Doubs). Vue aérienne [quartier de la gare, de la Rue Neuve et des Cités, vu depuis le sud], carte postale en couleur, s.n., s.d. [entre 1968 et 1975], Combier Imprimeur à Macon.
Le premier bâtiment de l'usine est construit. -
Prises de vues aériennes de l'IGN (20e siècle). Consultables en ligne via le site du Géoportail (www.geoportail.gouv.fr).
Photographies des 6 août 1937, 14 juin 1951, 27 août 1958, 27 septembre 1968, 20 juillet 1988 et 18 juillet 1990.
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-