Jérôme Mongreville, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1983-
- patrimoine industriel, patrimoine industriel du Jura
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Jura - Arbois
-
Hydrographies
la Cuisance
-
Commune
Arbois
-
Adresse
rue des Familiers
-
Cadastre
1984
AB
591
-
Dénominationscentrale hydroélectrique
-
Parties constituantes non étudiéessalle des machines, atelier de réparation, garage, bassin de retenue, conduite forcée
Une centrale hydroélectrique est construite vers 1920 par la Compagnie électrique de Franche-Comté (CEFC), à l'emplacement du moulin des Terreaux détruit par incendie en 1911. Dès 1913, des travaux d'aménagement (bassin de retenue) sont entrepris par la CEFC. Son représentant, Jules Bossert, achète en 1923 les droits sur la chute d'eau qui alimentait l'atelier de taille de diamant de Joseph Colomb et le moulin de Louis Graby. Une conduite forcée de 120 mètres de long est posée sur la rive gauche de la Cuisance. Elle alimente les trois turbines de la centrale. Cette dernière est vraisemblablement reprise par la Société des Forces motrices de la Loue, puis par la société des Forces motrices de l'Est. Elle est rachetée par Electricité de France lors de la nationalisation en 1946. Une cheminée de compensation (ou d'équilibre) est construite après 1958. Vers 1980, la centrale est automatisée. Les trois groupes générateurs ont une puissance moyenne de 500 kWh, produits en 127 V et transformés en 20 000 V, puis répartis sur le réseau EDF. La production annuelle avoisine 1 million de kWh. Trois groupes générateurs installés vers 1920, encore en place en 1996 : turbines Singrün (Construction électrique de France. Paris / Epinal), un alternateur CGE (Nancy) et deux alternateurs Westinghouse (Le Havre).
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par tradition orale
- Principale : 3e quart 20e siècle , daté par tradition orale
-
Murs
- calcaire moellon enduit
- béton béton armé
-
Toitstuile mécanique
-
Étagesen rez-de-chaussée
-
Couvrements
- charpente métallique apparente
-
Couvertures
- toit à longs pans
- noue
-
Statut de la propriétépropriété publique
-
Éléments remarquablesmachine énergétique
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Documents figurés
-
La centrale hydroélectrique depuis l'entrée. Photographie, s.d. [3e quart 20e siècle, vers 1944], par Manias (?, photographe)
-
Bassin de retenue et conduite forcée depuis le pont. Photographie, s.d. [3e quart 20e siècle, vers 1944], par Manias (?, photographe)
Raphaël Favereaux, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1995-
Raphaël Favereaux, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1995-