Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
- patrimoine industriel, patrimoine industriel du Jura
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Dourlot SoniaDourlot Sonia
Sonia Dourlot, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2014-2020
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aires d'étudesJura
Le Haut-Jura : horloges monumentales et de parquet
Cette branche de l’horlogerie a dans le Haut-Jura son mythe fondateur relaté en 1821 par l’ancien juge de paix morézien Jean-Baptiste Reverchon. Celui-ci place vers 1660 la demande présentée par le gardien des capucins de Saint-Claude, cherchant un artisan capable de réparer l’horloge en bois de son monastère. C’est un Mayet, de Morbier, qui lui donne satisfaction en réalisant une copie en fer de l’instrument. L’artisan se lance alors dans cette fabrication, avec trois de ses frères également forgerons nous dit Reverchon (en réalité, il s’agirait plutôt de Claude Mayet, né en 1619, assisté par quatre de ses fils : Jean Claude, Claude, Pierre et Petit Pierre). Les horloges les plus anciennes qui en sont conservées sont celles de Saint-Nizier à Lyon (1684) et de l’église d’Orgelet (1685). Elles sont représentatives de ces mouvements cage fer dans lequel les organes sont fixés sur un bâti en fer forgé.
A la fin du 17e siècle, les Mayet déclinent ce mouvement sous une forme moins imposante : l’horloge comtoise est née. Ingénieux, ils la dotent rapidement du pendule inventé par Christian Huygens. Invention décisive puisque cet organe régularise le fonctionnement de l’instrument dont la variation quotidienne est considérablement réduite, passant de 10 à 15 minutes à 10 à 15 secondes. Huygens publie son Horologium Oscillatorium en 1673 et il faut peu de temps aux Mayet pour s’en inspirer. Laissons la parole à Reverchon : « A cette époque, les frères Mayet, ayant eu connaissance de ce perfectionnement, essayèrent de faire et firent une horloge avec un pendule, mais lorsqu’elle fut achevée, ils ne parvinrent pas à la faire marcher. Ils étaient même sur le point de la mettre de côté, lorsqu’ils apprirent qu’un bourgeois de Genève en possédait une avec la modification apportée par Huygens. L’un d’eux s’y rendit aussitôt, afin de se faire montrer la manière de la mettre en mouvement. A son retour, apercevant ses frères qui l’attendaient sur le seuil de sa maison, il leur cria en patois : "Embraye-là, c’est-à-dire, mettez-le en marche." L’impulsion donnée, l’horloge marcha à la grande satisfaction des frères Mayet, fort surpris de n’avoir pas songé à faire osciller le pendule. » (A.D. Jura : 34 J 37, ms. Reverchon, 1821). Le mythe était né, rappelant celui contemporain (1679) du Suisse Daniel Jeanrichard pour la montre.
Une organisation privilégiant le travail à domicile
De Morbier, la nouvelle activité gagne rapidement les villages alentours, notamment Bellefontaine, Foncine-le-Bas et Foncine-le-Haut, Fort-du-Plasne et, bien entendu, Morez dont les établissements industriels (forges et les fonderies notamment) fournissent au 18e siècle les fers, roues dentées et autres composants dont ont besoin les horlogers. Il n’est pas encore question d’usine : « On ne doit pas se représenter l’horlogerie comme une manufacture régulièrement organisée ; chaque chef de famille a son atelier dans son habitation ; quelques-uns ne travaillent que pendant l’hiver. Un travail sans relâche, aidé de moyens et d’adresse, peut produire 30 horloges dans une année ; mais de tels résultats sont rares. » (Annuaire du Jura, 1847, p. 5.). Ainsi répartie, la production annuelle atteint à la fin du siècle 4 000 mouvements pour l’ensemble de la zone.
Elle dépasse les 100 000 pièces au milieu du 19e siècle et s’accompagne de toute une fabrication annexe faisant appel à des mouvements d’horlogerie : miroirs aux alouettes, tournebroches, etc. Un rapport de 1867 mentionne pour le canton 100 000 horloges comtoises et d’édifice, 4 000 pendules à ressort et 3 000 petites horloges, 80 000 caisses d’horloges et 25 000 tournebroches. Un tel essor est lié à la mise en place entre 1780 et 1840 du système de l’établissage, auquel l’industrie horlogère se prête bien : la fabrication y est divisée en de multiples passes (opérations), effectuées à domicile par des travailleurs indépendants. Ceux-ci abandonnent la fabrication de l’horloge complète pour se spécialiser dans une opération ou un ensemble d’opérations, spécialisation qui leur donne une grande dextérité et les conduit à améliorer voire inventer leur outillage. Avec ce nouveau système, les pièces brutes produites à Morez sont confiées aux horlogers par un négociant - l’établisseur -, qui se charge ensuite du montage des horloges et de leur commercialisation (le schéma est similaire pour l’industrie de la montre). Le monde paysan, en plein essor démographique, trouve ainsi une occupation lui évitant l’exode rural ou la cantonnant à des mouvements vers Morez ; les négociants ont affaire à une main-d’œuvre bon marché, peu revendicative, réactive et soucieuse du travail bien fait. Certaines belles fortunes se constituent alors, chez les Vandel-Reverchon, Malfroy, Bailly-Comte, Girod ou Jobez par exemple (ce dernier laissant à sa clientèle ses horloges plusieurs mois en dépôt-vente).
Une industrie triomphant à Morez au 19e siècle
Née au 16e siècle de l’industrie - et singulièrement du travail du métal -, Morez devient une ville au cours du 19e siècle. En 1821, Reverchon en liste les établissements industriels et commerciaux, au nombre desquels « six martinets où se fabriquent toutes sortes d’ouvrages de fer […] ; sept ateliers de pendules à ressorts, et divers autres d’horloges ; deux fabriques de couronnements de laiton, étampés et dorés ; une fabrique de limes ; six fabriques de cadrans d’émail » (A.D. Jura : 34 J 37, ms. Reverchon, 1821). Un document de 1806 précisait déjà : « Sous le nom de fabrique proprement dite, on entend un attelier [sic] qui réunit pour travailler un certain nombre d’ouvriers sous la direction d’un maître ou fabricant : il leur fournit la matière première & les outils ; ainsi les ouvriers travaillent pour son compte à tant par jour, par mois, par an, ou à tant par chaque pièce &... Telles sont […] les fabriques des cadrans d’émail [...] Quant aux autres articles, on peut considérer le canton de Morez comme un seul et grand atelier, dans divers points duquel travaillent les ouvriers en divers genres ; parce que chaque ouvrier travaille chez soi & avec ses propres outils ; tels sont les horlogers […], les faiseurs […] de caisses pour horloges […] ; tous versent leurs ouvrages chez les marchands fabricants [...] » (A.C. Morez : F II 1.2 Tableau des échantillons des produits des fabriques de Morez, département du Jura, envoyés à l’exposition nationale du 25 mai 1806, à Paris). La fabrique évoquée dans ce texte correspond à une phase de regroupement de la main d’œuvre mais pour réaliser les composants (cadrans émaillés, roues dentées, etc.) et non, dans un premier temps tout au moins, pour les assembler.
La ville y gagne de nouveaux domaines d’activité. L’émaillerie se développe à la suite de l’horlogerie : il faut des cadrans pour les horloges d’édifice et, à partir de 1720 environ, pour les comtoises (dont les premières n’étaient munies que d’un simple cercle de laiton). Ce cadran émaillé est acheté en Suisse mais pour s’affranchir de cette dépendance, les Moréziens font venir des émailleurs helvétiques afin de former des apprentis : Huguenin en 1755, vers 1774 Durand et Buzard, Vueille, etc. Jean-Baptiste Chavin est l’un des premiers émailleurs locaux mais ils seront 11 vers 1791, 53 en 1846. Il faut aussi des caisses pour abriter le mouvement des comtoises (à l’origine laissé nu et fixé tel quel au mur), d’où le développement des scieries, ateliers de menuiserie et de décoration. Pour la décoration encore, il faut des ateliers fournissant le fronton en laiton, d’abord découpé puis coulé (ce type s’imposant progressivement à partir de 1725 environ) et finalement estampé (à partir de 1820 environ). Le balancier lui-même gagne en sophistication, passant d’un simple poids en plomb au bout d’une « chaîne d’arpenteur » à un balancier estampé, doré et peint, voire animé, tels ceux de la société Luc Paget et Fils à Morbier.
De véritables usines d’horlogerie, utilisant les eaux de la Bienne, voient le jour telles les trois de la famille Girod, qui s’échelonnent sur une même dérivation de la rivière et dont la première en amont (au 18 rue Pierre Morel) a été édifiée de 1854 à 1856 pour Emmanuel Girod. Originaire de Foncine-le-Haut, Louis Delphin Odobey Cadet crée sa fabrique en 1858. Paul Odobey, son fils aîné, s’établit en 1879 dans une ancienne forge, dont il reconstruit la plupart des bâtiments. Il travaille en relation avec son père et ses frères, si bien que leurs modèles se ressemblent énormément (son affaire passera à la fin des années 1900 à Lucien Terraillon et Joseph Petitjean, qui la transféreront à Montaigu en 1921). Autre exemple notable : l’usine bâtie vers 1866 pour l’industriel horloger Émile Bailly-Comte (114 horloges d’édifice installées en 1885 et 1886). A Morbier, fondée en 1830, la société Cretin-l’Ange fait construire en 1877 son usine, reprise de 1906 à 1937 par Léon Labrosse qui exportera nombre d’horloges monumentales en Espagne. En 1882, le canton totalise ainsi 55 fabriques, fournissant du travail à 3 275 personnes.
Le déclin au 20e siècle
Triomphante au milieu du 19e siècle, l’horlogerie haut-jurassienne décline ensuite et la production des comtoises n’est plus, en 1901, que de 35 000 pièces, auxquelles s’ajoutent 25 000 « pendules à ressorts à poser et à suspendre, genres œils-de-bœuf et cartels » et 13 500 « tournebroches à ressorts et miroirs à alouettes ». En cause : un désenclavement trop tardif (le chemin de fer n’atteint Morez qu’en 1900) alors même qu’il faut faire face à la concurrence féroce des produits plus bas de gamme de la Forêt-Noire (coucous en bois), dont les fabricants sont soutenus par l’Etat allemand. A cela s’ajoute la saturation du marché en garde-temps quasi-inusables, comtoises aussi bien qu’horloges monumentales (dont 400 mouvements seulement sont réalisés en 1901). Pressentant les difficultés, la Chambre consultative des Arts et Manufactures de Morez a poussé la ville à se doter de la première école professionnelle du département afin d’enseigner la fabrication de la montre. Ouvert en 1855 dans l'hôtel de ville, l’établissement a fermé dès 1861-1862 : c’est un échec, apparemment dû à une sous-estimation des différences entre l’horlogerie de gros volume - maîtrisée localement - et celle de petit volume (la montre), ainsi qu’au retard technique par rapport à la Suisse. L’école n’aura donc pas permis l’implantation de cette industrie (même si quelques centaines de pièces ont pu être produites) et la section horlogère de l'école pratique d'industrie, qui sera créée en 1895, ne concernera que le gros volume.
Alors qu’une partie de ses forces vives se tourne vers la lunetterie et que l’émaillerie conquiert son autonomie avec d’autres produits (« cœurs de Morez » et signalétique), la profession fait un effort de mécanisation et de diversification. A la fabrication des comtoises succède celle des régulateurs, pendules et autres carillons ; aux poids et au mouvement cage fer des premières répondent pour les derniers le ressort et le mouvement entre platines en laiton (dont une partie provient de Japy à Beaucourt). Ce secteur connaît alors, durant la première moitié du 20e siècle, une embellie certaine qui entraîne la création à Champagnole, à une trentaine de kilomètres de là, de plusieurs entreprises de menuiserie spécialisées dans les meubles d’horlogerie. Ce renouveau est attesté à Morbier par la Manufacture d’Horlogerie Girod (édifiée en 1938 par l’architecte Joseph Duboin, de Saint-Claude, et comptant 161 personnes en 1947) et à Morez par les usines de la société Odo. Fondée en 1924 par une famille d’horlogers morberans, les Odobez, cette dernière reprend trois ans plus tard l’atelier principal de Paul Odobey à Morez, dans lequel elle débute en 1931 la fabrication des carillons. Elle rencontre un tel succès avec son modèle Westminster qu’elle peut faire construire une première usine (du même Duboin) avenue Charles de Gaulle en 1936 puis une deuxième rue Voltaire en 1951 (par le fils du précédent, Jean-Constant), toutes deux ensuite réoccupées par des sociétés lunetières.
En fait, l’évolution rapide du goût, des modes de vie et des techniques conduisent à l’abandon des comtoises et autres pendules volumineuses au profit de petites horloges électriques, colorées, tandis que les horloges mécaniques d’édifice sont délaissées pour leurs descendantes électriques puis électroniques. Les dernières fabriques d’horloges monumentales de Morez ferment dans les années 1960 : celle de Louis Delphin Odobey en 1964 (elle sera détruite en 1989), celle de la société Francis Paget et Cie (qui avait succédé vers 1910 sur le site du Martinet neuf à la maison Prost Frères) vers 1967. L’activité horlogère morézienne disparaît en 1987 et 1990. 1987 est la dernière année d’activité de René Mayet, qui fabrique des pendules et autres carillons sous la marque Map (son affaire a compté une quinzaine de personnes au maximum). 1990 correspond au départ de la société Odo pour Morbier, où elle a acquis la fabrique Romanet (édifiée en 1948 sur des plans de l’architecte André David, de Saint-Claude). Elle y produit deux ans plus tard 3 000 horloges comtoises et 40 000 pendules et réveils électriques mais ferme en 2005 (reprise par un fournisseur, elle disparaît en 2015).
Foncine-le-Haut a perdu son activité horlogère bien plus tôt. La société Collin y avait ouvert en 1859 un atelier, remplacé par une grande usine en 1882-1883. Successeur de Wagner en 1852, Armand François Collin est alors l’un des horlogers d’édifice parisiens les plus importants. Il produit quantité d’horloges monumentales (dont celle de Notre-Dame de Paris en 1867), des horloges pour les compagnies ferroviaires, des régulateurs, œils-de-bœuf, sonnettes électriques, métronomes, instruments de précision (marégraphes, etc.), compteurs en tous genre, etc. Son entreprise est reprise en 1884 par la société Château Père et Fils, qui emploie 75 personnes à Foncine au tournant du siècle et s’y maintient jusqu’en 1932.
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Période(s)
- Principale : 17e siècle, 18e siècle, 19e siècle, 20e siècle , daté par source, daté par tradition orale, daté par travaux historiques
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Documents d'archives
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34 J Fonds Jobez (château de Syam)
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Notice sur Morez, 1821 / par Jean-Baptiste Reverchon, ancien juge de paix, ms, [22 p.], 38 x 28 cm
Titre sur la 1re page : Notice géographique et historique sur Morez contenant les renseignements demandés pour servir au Dictionnaire géographique du Jura
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F II.1-7 Expositions nationales et statistiques sur la clouterie, l'horlogerie, la lunetterie, les tanneries et la tréfilerie (1806-1827)
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Fabrique d'horlogerie en tous genres. Anciennes maisons A. Fontanez et Fontanez & Jobez. G. Jobez succes[seu]r à Morez-du-Jura [catalogue de production]. - Bourg-en-Bresse : impr. Bardiot, s.d. [vers 1900]. [4] p. : ill. ; 31 cm.
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Manufacture d'horlogerie en tous genres. Anciennes maisons A. Fontanez et Fontanez-Jobez. G. Jobez succ[esseu]r à Morez (Jura) France [catalogue de production]. - Luxeuil : impr. Pattegay, 1931. 16 p. : tout en ill. ; 21 x 27,5 cm.
Bibliographie
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Audiganne, Armand. Le travail et les moeurs dans les montagnes du Jura. Saint-Claude et Morez. Revue des Deux Mondes, XXXIVe année, 2e période, t. 51, 15 juin 1864, p. 882-905.
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Bailly-Basin, Paul ; Mayet, Pierre. Les Mayet et l'horlogerie. Horlogerie ancienne, n° 54, novembre 2003, p. 8-18 : ill.
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Blanc, Yves. L'artisanat dans le canton de Morez au XIXe siècle. - [Besançon] : [Faculté des Lettres], [1975]. XXVI-131 f. dactyl. : ill. ; 30 cm. Mém. Maîtrise : Histoire : Besançon : 1975 ; 39.
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Buffard, François ; Dumain, Michel ; Renaud, Marie-Paule. Petite histoire des pendules de Morez et Morbier. - Morez : Horlogerie comtoise, 2015. 36 p. : ill. ; 18 x 21 cm. (Petite histoire de).
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Buffard, François. L'horloge comtoise et ses horlogers. - Morez : Association Horlogerie comtoise, 2019. 160 p. : ill. ; 30 cm.
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Caudine, Alain. La grande horloge : la comtoise au XIXe siècle. - Paris : Ed. de l'Amateur, 1992. 271 p. : ill. ; 31 cm.
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Chevalier, Michel. Tableau industriel de la Franche-Comté (1960-1961). - Paris : les Belles lettres, 1961. 101 p. : cartes ; 24 cm. (Annales littéraires de l’Université de Besançon. Cahiers de géographie de Besançon ; 9)
p. 53 -
Favereaux, Raphaël ; Poupard, Laurent. Patrimoine industriel : Jura / Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté, Service régional de l'Inventaire général ; photogr. Jérôme Mongreville, Yves Sancey ; cartogr. Christophe Batardy. - Besançon : Association pour la Promotion et le Développement de l'Inventaire comtois, 1998. 360 p. : ill., cartes ; 27 cm. (Indicateurs du patrimoine).
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Favereaux, Raphaël ; Poupard, Laurent. Franche-Comté, terre d'industrie et de patrimoine / Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine ; photogr. Sonia Dourlot, Jérôme Mongreville, Yves Sancey ; dessins Mathias Papigny, Aline Thomas ; cartogr. Pierre-Marie Barbe-Richaud, André Céréza. Lyon : Lieux Dits, 2021. 416 p. : ill. ; 30 cm.
P. 146-154 : ill. -
Fraipont, Gustave. Le Jura et le pays franc-comtois. - Paris : H. Laurens, s.d. [entre 1890 et 1900]. 412 p. : ill. ; 30 cm. (Les montagnes de France).
p. 258-259, 265-269 : ill. -
Gabriel-Robez, Bernard. Morez, vallée des entrepreneurs (1496-2009). - S.l. [Geispolsheim] : s.n. [Impr. Uni-Est], 2009. 429 p. : ill. ; 30 cm.
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Genoudet, Maurice. Commune de Morez. Historique. 2e éd. - Morez : s.n. [impr. La Biennoise], 1983. 167 p. : ill. ; 27 cm.
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Genoudet, Maurice. L'industrie à Morez. - 1991. 12 f. ms. ; 30 cm. Note manuscrite adressée au service de l'Inventaire général.
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Girod, Louis. L'horlogerie comtoise. Rénovation du mouvement de pendule "Morez cage fer". La France horlogère, 30e année, n° 8, 15 avril 1931, p. 39-41 : ill.
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Lacroix, Jean-Michel. Cartes postales du Jura : argus et répertoire. 7, Ville de Morez, canton de Morez. - Beaufort : J.-M. Lacroix ; Larnaud : Collections N. & F. Murtin, 2001. 110 p. : tout en ill. ; 30 cm.
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Lequinio, Joseph Marie. Voyage pittoresque et physico-économique dans le Jura. - Marseille : Laffitte Reprints, 1979. 2 t. Fac-similé de l'édition de Paris, 1801.
t. 1, p. 271-275 -
Maitzner, Francis ; Moreau, Jean. La Comtoise - la Morbier - la Morez : son histoire, sa technique, ses particularités, ses complications, sa réparation. - Epinal : F. Maitzner : J. Moreau, 1976. 171 p. : ill. ; 28 cm.
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Mathieu, André. Les petites industries de la montagne dans le Jura français. Annales de Géographie, XXXVIIIe année, fasc. 215, 15 septembre 1929, p. 439-459 : ill.
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Odobez, Roger. L'industrie de la grosse horlogerie à Morez-du-Jura et dans sa région. L'Opinion économique et financière, 2e année, n° 2, juillet 1949, p. 155-157 : ill.
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Olivier, Jean-Marc. L’école d’horlogerie en petit de Morez (1855-1862). Histoire d’un échec. In Travaux de la société d’Emulation du Jura. 1994, 1996.
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Olivier, Jean-Marc. Les paysans jurassiens en industrie : phénomène marginal ou modèle sous-estimé ? Bulletin du Centre Pierre Léon, 1999, n° 3-4. Document accessible en ligne sur le site du Larhra (Laboratoire de Recherche historique en Rhône-Alpes) : http://bcpl.msh-lse.fr/1999/Industrialisation_Territoires/-1999_3_4_19.pdf (consultation : 2 octobre 2020)
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Olivier, Jean-Marc. L'industrialisation rurale douce : un modèle montagnard ? Ruralia, avril 1999. Document accessible en ligne : https://journals.openedition.org/ruralia/84 (consultation : 2 octobre 2020)
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Olivier, Jean-Marc. Des clous, des horloges et des lunettes : les campagnards moréziens en industrie (1780-1914). - Paris : Ed. du Comité des Travaux historiques et scientifiques, 2004. 608 p. : ill. ; 22 cm.
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Renaud, Marie-Paule. Morbier et la naissance de l'industrie jurassienne. - S.l. : s.n. [l'auteur], 2006. 114 p. : ill. ; 30 cm.
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Rousset, Alphonse. Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent : département du Jura. Tome IV : [Lothein (Saint)-Orgelet]. - Paris : F.E.R.N., Guénégaud, 1969. 590 p. ; 20 cm. Fac-similé de l'édition de Besançon : Bintot, 1856.
Documents figurés
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[Balanciers de la société Léon Paget, à Morbier] Modèles L.P. 1882-1883, dessin, affiche publicitaire en couleur, s.n., 1882-1883.
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Un atelier de peinture de cabinets d'horloge à Morez, gravure, par Gustave Fraipont, décennie 1890. Publié dans : Fraipont, Gustave. Le Jura et le pays franc-comtois. - Paris : Henri Laurens, s.d. [entre 1890 et 1900], p. 267.
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[Façade antérieure de l'usine Cretin-l'Ange], dessin extrait d'un catalogue, s.n., s.d. [4e quart 19e siècle].
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[Représentation et tarif d'horloges monumentales de la société Cretin-l'Ange], dessin extrait d'un catalogue, s.n., s.d. [4e quart 19e siècle].
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Morez-du-Jura - Le quai et l'hôpital [usine L.-D. Odebey cadet], carte postale en couleur, s.n., s.d. [4e quart 19e siècle], Bauer-Marchet et Cie éd. à Dijon. Publiée dans : Lacroix, Jean-Michel. Cartes postales du Jura : argus et répertoire. 7, Ville de Morez, canton de Morez, 2001, p. 46.
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[Le personnel de la société L.-D. Odobey Cadet, à Morez], photographie, s.n., s.d. [4e quart 19e siècle]. Louis-Delphin Odobey est à gauche.
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Morez-du-Jura - Le Quartier de l'Industrie, carte postale, s.n., s.d. [limite 19e siècle 20e siècle], B.F. éd., Paris. Egalement publié dans : Lacroix, Jean-Michel. Cartes postales du Jura : argus et répertoire. 7, Ville de Morez, canton de Morez, 2001, p. 44.
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Foncine-le-Haut (Jura) - L'Usine Château, carte postale, par Jouffroy (?), s.d. [1er quart 20e siècle, entre 1903 et 1919]. Publiée dans : Lacroix, Jean-Michel. Cartes postales du Jura : argus et répertoire : cantons des Planches-en-Montagne et de Saint-Laurent-en-Grandvaux. Tome XI. - Vesoul : Ed. de Haute-Saône, 2003, p. 31.
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1988 - Morez-du-Jura - L'usine Bénier, carte postale, s.n., s.d. [1er quart 20e siècle], B.F. éd. à Paris. Publiée dans : Lacroix, Jean-Michel. Cartes postales du Jura : argus et répertoire. 7, Ville de Morez, canton de Morez, 2001, p. 66.
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Atelier Victor Malfroy. Fabrique d'horloges monumentales. Quai Aimé Lamy [le personnel devant un cadran], carte photo, s.n., s.d. [1er quart 20e siècle, vers 1920] Cottet éd. à Morez. Publiée dans : Lacroix, Jean-Michel. Cartes postales du Jura : argus et répertoire. 7, Ville de Morez, canton de Morez, 2001, p. 69.
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Fabrique de cadres & cartels pour pendules Maison Gindre Morez [le personnel devant l'atelier], carte photo, s.n., s.d. [1er quart 20e siècle, vers 1920], Cottet éd. à Morez. Publiée dans : Lacroix, Jean-Michel. Cartes postales du Jura : argus et répertoire. 7, Ville de Morez, canton de Morez, 2001, p. 69.
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Fabrique spéciale d'Horloges publiques Etab[lissemen]ts Prost Frères, Francis Paget et Cie succ., papier à en-tête, 1939.
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Fabrique d'Horlogerie "ODO", photographie, par Raymau, s.d. [2e quart 20e siècle, décennie 1940]. Publiée dans : L'Opinion économique et financière, juillet 1949, n° 2, p. 155.
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Morbier (Jura) - Vue aérienne. Le haut du Village et l'Usine Girod, carte postale, par Rancurel, s.d. [milieu 20e siècle], Ed. aériennes CIM, à Mâcon
Raphaël Favereaux, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1995-
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
Raphaël Favereaux, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1995-