Jérôme Mongreville, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1983-
- enquête thématique régionale, thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bourgogne-Franche-Comté
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Commune
Salins-les-Bains
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Adresse
place Barbarine
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Cadastre
2021
AM
301
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Dénominationsétablissement thermal
Les équipements sont alimentés par les eaux salées de deux sources. Le Puits à Muire est une source ancienne, située à 22 mètres de profondeur sous le Grand Hôtel des Bains (à environ 600 mètres de distance du nouvel établissement thermal). Son eau a une concentration en sel moyenne : entre 60 et 80 g/L soit un taux de salinité entre 6 et 8 %. Elle est aujourd'hui utilisée pour remplir la piscine et le caldarium du spa. Le Puits des Cordeliers est une source nouvelle, issue d'un forage de 150 mètres de profondeur dans le parc des Cordeliers (à environ 1 100 mètres de distance du nouvel établissement thermal) en 1994. Son eau a une concentration en sel forte : entre 180 et 230 g/L soit un taux de salinité entre 18 et 23 %. Elle est utilisée pour les soins médicaux. Elle est indiquée en rhumatologie. La salinité associée à la chaleur améliore la souplesse articulaire en agissant par osmose. Les oligo-éléments (potassium, magnésium et calcium) confèrent par ailleurs à l'eau un effet sédatif.
Malgré d'importants travaux de rénovation menés en 1993-1994, l'ancien établissement thermal de Salins-les-Bains ne répond plus aux besoins à la fois des curistes et des clients des prestations de bien-être et de détente. La Ville, propriétaire, décide l'abandon du site historique et la construction d'un nouvel établissement thermal au nord du centre ancien, au-delà de l'ancienne enceinte urbaine dont le tracé était marqué par la porte Malpertuis et la tour d'Andelot. La parcelle retenue est alors principalement occupée par un parc de stationnement. Elle se situe au croisement de la rue Gambetta et de la rampe Barbarine. Elle domine le quartier Gambetta à l'ouest, dont elle est séparée par un talus. La façade ouest présente ainsi le double avantage de ne pas avoir de vis-à-vis et de proposer aux baigneurs une vue dégagée sur le paysage du fort Saint-André. L'agence Malcotti et Roussey élabore le projet architectural. Les travaux commencent en juin 2014. Le nouvel établissement thermal ouvre ses portes en février 2017. L'année suivante, l'édifice est retenu par le jury des "Regards sur l'architecture et l'aménagement en Bourgogne-Franche-Comté" (Maison de l'Architecture de Bourgogne, CAUE des départements de Bourgogne-Franche-Comté et UDAP du Territoire de Belfort) pour "l'insertion fine dans le site de cet équipement à la superficie importante, en position de promontoire" et "l’articulation des volumes qui donnent à l’équipement un aspect presque intimiste malgré son ampleur". Le coût des travaux s'élève à 10 161 000 euros (HT). La construction du nouvel établissement thermal a entraîné le réaménagement de ses abords. Côté sud, un parc de stationnement (100 places) a été créé. Côté nord, des arbres ont été coupés pour dégager la vue sur l'édifice. En septembre 2018, le monument aux morts érigé en 1926 au carrefour de la rue Gambetta et de la rampe Barbarine est déplacé plus au nord, où il structure un nouvel aménagement urbain ("Place du souvenir français") jouxtant l'ancienne gare. Aujourd'hui, l'établissement thermal propose trois orientations thérapeutiques : la rhumatologie, la gynécologie et le trouble du développement de l'enfant.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 21e siècle , daté par source
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Dates
- 2017, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
SCP Malcotti-Roussey (1980 - )agence d'architecture attribution par sourceSCP Malcotti-Roussey
Société civile professionnelle, agence des architectes Michel Malcotti et Catherine Roussey.
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Auteur :
L'édifice est construit sur un site en promontoire, bien visible lorsqu'il est abordé par le nord (accès principal à la ville depuis Besançon et Dole). Son volume est en revanche plus discret, vu depuis le sud, ce qui lui permet de faire la transition avec le bâti du centre ancien. L'ensemble a une surface totale de 4 000 m3. Il comprend deux niveaux : un rez-de-chaussée (2 500 m2) entièrement dédié à l'accueil du public, qui y accède par l'entrée de la façade sud donnant sur un parc de stationnement, et un étage de soubassement (1 500 m3) rassemblant les installations techniques dotées de leur propre entrée donnant sur la rampe Barbarine. L'étage de soubassement permet de compenser la déclivité du terrain, côté nord. L'édifice est construit en béton armé (murs et couverture). Le toit consiste en une terrasse (non accessible au public) ce qui permet de conserver la vue sur le Mont Poupet depuis le parc de stationnement. Il est partiellement végétalisé, notamment au-dessus des trois principaux bassins (piscine du spa, piscine de mobilisation et bassin de marche et de douche immersive). Il est doté de capteurs photovoltaïques. Les façades sont en grande partie revêtues de panneaux métalliques et assez largement ouvertes, ce qui crée une transparence entre l'intérieur et l'extérieur. Les différents espaces du rez-de-chaussée s'articulent autour du vestiaire et d'un "carrefour" auxquels donne accès un couloir depuis l'entrée. Le secteur sud-est comprend l'accueil, les vestiaires, les bureaux de l'administration et une salle polyvalente ouverte en façade principale. Le secteur sud-ouest est consacré au spa. Il est lui-même divisé en trois espaces : une grande piscine, un espace détente (un caldarium, un hamman et deux saunas) et une série de cabines pour les soins individuels disposées le long d'un couloir. Les baies de la piscine et des cabines individuelles donnent sur le paysage du fort Saint-André. La partie nord de l'édifice est réservée aux soins des patients (cures médicalisées). Elle comprend une grande salle dotée d'une piscine de mobilisation et d'un bassin de marche et de douche immersive, entièrement vitrée côté ouest, et des cabines pour les soins individuels : étuves (maniluves et pédiluves), massages sous l'eau, douches sous-marines, hydrobains et aérobains. Les soins à base d'application de boue sont rassemblés dans des cabines spécifiques, dans le secteur nord-est. L'îlot du "carrefour" central abrite trois cabines de douche au jet et un escalier en vis, réservé au personnel, conduisant à l'étage de soubassement.
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Murs
- béton béton armé revêtement
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Toitsbéton en couverture
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Étagesrez-de-chaussée, étage de soubassement
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Couvrements
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Couvertures
- terrasse
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Escaliers
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Énergies
- énergie solaire produite sur place
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Techniques
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Bibliographie
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Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) du Jura. Regards sur l'architecture et l'aménagement en Bourgogne-Franche-Comté. Lons-le-Saunier : CAUE du Jura, 2018.
P. 97.
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-