Dessinateur-cartographe au Service de l'inventaire de Bourgogne-Franche-Comté.
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
- enquête thématique régionale, architecture du 20e siècle
- enquête thématique régionale, salles de spectacle de Bourgogne-Franche-Comté
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Barbe-Richaud Pierre-MarieBarbe-Richaud Pierre-Marie
Pierre-Marie Barbe-Richaud, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2008-
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bourgogne-Franche-Comté
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Commune
Nevers
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Adresse
2-4 boulevard Pierre de Coubertin
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Cadastre
2023
BR
40, 63-65
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Dénominationscentre culturel, gymnase, bourse du travail
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Précision dénominationmaison de la culture
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Parties constituantes non étudiéessalle du théâtre, tribune du public, réserve de décors, vestiaire, salle d'exposition, place, stationnement, immeuble de bureaux, vestibule
I. La construction
La construction du « centre municipal », réunissant maison de la culture, maison des syndicats et maison des sports, s’inscrit dans le cadre de l’aménagement des bords de Loire et de la déviation de la route nationale 7 (laquelle sera inaugurée le 29 octobre 1969), opération portée par le ministère de la Reconstruction via ses services départementaux. L’architecte urbaniste Max Guillaume se voit confier l’étude de cet aménagement le 27 mai 1952 et rend son dossier en décembre. Pour sa part, le conseil municipal autorise le 1er juin de la même année le maire « à dénoncer l’insalubrité de l’îlot [du Pâtis], à acquérir ou exproprier, à démolir dès évacuation ». Les acquisitions s’échelonnent de 1954 à 1958. Le 4 mai 1959, le maire commande à Guillaume un plan d’urbanisme de détail, tenant compte de deux éléments importants : la Nièvre sera couverte à cet endroit (la décision sera votée par le conseil municipal le 8 février 1960) et une partie du terrain sera réservée au centre municipal.
A. 1959
Le futur centre doit donc accueillir la maison des syndicats, celle des sports et celle de la culture.
La première maison est espérée depuis une quinzaine d’années : si une bourse du travail a été inaugurée le 1er septembre 1895 place Chaméane, le projet d’une « maison du peuple » lancé en 1928 s’était concrétisé dans les anciens locaux de la société L’Electro-industrielle, avenue du Docteur Subert, mais ceux-ci avaient été détruits par un bombardement dans la nuit du 15 au 16 juillet 1944. Sa reconstruction doit être financée sur le budget des dommages de guerre. La décision de construire une maison des sports avait été prise par le conseil municipal le 20 mai 1957 alors que l’idée d’une maison de la culture date de 1959. Ce concept de 1936 est fortement relancé par André Malraux lorsqu’il est nommé ministre des Affaires culturelles le 8 janvier 1959. Souhaitant « faire en sorte que chaque enfant de France puisse avoir droit aux tableaux, au théâtre, au cinéma, etc., tout comme il a droit à l’alphabet », il annonce le 17 novembre suivant la création avant trois ans d’une maison de la culture par département. En fait, la Commission de l’Equipement culturel et du Patrimoine artistique du IVe Plan actera, en mars 1961, l’ouverture de vingt maisons de la culture en quatre ans (mais 17 seulement seront bâties en une trentaine d’années).
Le centre municipal est tout d’abord prévu sur la place du Champ de Foire, près du hall des expositions, mais il est vite intégré au projet des bords de Loire. Là sont en effet disponibles des terrains (dont ceux de l’ancienne gare à bateaux déclassée par les décisions du ministre des Travaux Publics des 22 août 1950 et 19 juillet 1952) jugés inutiles pour l’élargissement de la route nationale 7. Max Guillaume élabore un projet pour le centre municipal, un hôtel-restaurant et un ensemble d’immeubles d’habitations de 242 logements avec locaux commerciaux (dont la construction sera confiée à une Société d’Economie mixte immobilière à créer). Né le 17 juillet 1913 à Bayonne et entré à l’école des Beaux-Arts de Paris en 1933, il a obtenu son diplôme d’architecte le 17 juin 1941 (avec pour sujet un centre de vacances et de jeux nautiques). Il a travaillé à Paris et Sully-sur-Loire, un temps associé (entre 1949 et 1967) avec Georges Blareau dans le cabinet Blareau et Guillaume. Lorsqu’il entreprend le projet des bords de Loire, il est établi au 139 rue d’Alésia à Paris. Pour le centre municipal, il œuvre avec un confrère, Henri Vauzelle, domicilié au 10 rue du rempart à Nevers.
B. 1960
Le 24 mai 1960, le conseil municipal adopte formellement le principe de bâtir le centre municipal à l’emplacement créé par la couverture de la Nièvre.
Une note de 1960 liste l’équipement culturel (« classique mais insuffisant ») de Nevers, « dont la population urbaine compte 38.000 habitants et l’agglomération 50.000 » : théâtre, bibliothèque, conservatoire, salle des fêtes de l’hôtel de ville… Mettant en regard les activités et pratiques existantes, elle constate : « L’insuffisance et la dispersion de l’équipement actuel pour répondre aux nombreuses activités culturelles locales rend indispensable l’édification d’une Maison de la Culture où celles-ci pourraient être regroupées et coordonnées. C’est pourquoi la Municipalité et l’Assemblée Municipale ont retenu le projet d’une telle réalisation. L’aménagement en cours des bords de Loire sur la rive droite, près du confluent de la Nièvre, dans le cadre d’une vaste opération d’urbanisme, permet de dégager un emplacement d’environ deux hectares, admirablement situé au pied de la vieille ville et au bord du fleuve, à proximité du théâtre, de la Bibliothèque, du Conservatoire de Musique et du futur Musée (Palais Ducal). L’importance du terrain disponible permettra d’y juxtaposer à la fois un immeuble destiné à abriter les Syndicats et une vaste salle des Sports avec ses annexes. Ce voisinage ne peut que contribuer au développement de la culture chez les sportifs et les ouvriers, qui se trouveront tout naturellement attirés par les activités culturelles se déroulant auprès d’eux. »
En décembre 1960, Max Guillaume et Henri Vauzelle livrent leur proposition dans une notice commençant par ce préambule : « La ville de Nevers avait mis à l’étude les projets suivants : 1) Une vaste salle des sports susceptible d’être également utilisée comme salle des fêtes - avec toutes les annexes que suppose un tel programme. 2) La Maison du Peuple (détruite pendant la guerre) essentiellement composée par l’ensemble des bureaux des syndicats, mais devant disposer de salles de réunions, et surtout d’une vaste salle de congrès. 3) La Maison de la Culture […] Cette composition, située face à la Loire, ayant pour fond la façade d’ensemble de la ville dominée par la cathédrale, sera prolongée vers l’Est par 1’aménagement d’une plage, bassin, petit port de plaisance, centre de loisirs et de jeux, et par la construction d’un hôtel-restaurant profitant d’un emplacement et d’une vue unique à Nevers […] Le Centre Municipal sera constitué par un seul bâtiment se composant autour de l’important volume de la Salle des Sports, et rejoignant à l’Ouest, par la Maison de la Culture, la passerelle le reliant au coeur même de la ville.» Une maquette permet de se rendre compte des volumes du projet.
La maison du peuple doit être un bâtiment comprenant sous-sol, rez-de-chaussée et six étages carrés réservés aux bureaux et à deux salles de réunion (de 50 personnes au 4e étage et 200 au 6e). La maison de la culture, perpendiculaire à la route, se poursuivra à l’ouest par une galerie courbe délimitant un patio ouvert côté Loire. Elle doit comprendre au rez-de-chaussée les bureaux de l’administration, un foyer-salle de jeu, une salle de projection-télévision, des salles de réunion, une salle de danse, une de musique, des salles de répétitions, une galerie d’exposition et « une salle centrale destinée à des représentations théâtrales, cinéma d’essai, conférences culturelles, concerts, danse, etc. » ; elle accueillera à l’étage carré partiel des ateliers de peinture et dessin, une bibliothèque et une discothèque. Entre la rue et la salle de spectacle, un hall assurera la liaison entre les deux maisons et la grande salle de sport, qui pourra aussi être utilisée comme salle des fêtes. Cette salle en quart de cercle, à l’est, sera organisée autour d’un vaste plateau omnisport de 40 x 20 m, avec gradins pour 3 000 personnes, le tout formant une sorte de corolle évasée (« voûte conique convexe ») marquée à l’extérieur par de fortes nervures en béton et coiffées d’un toit arrondi et incliné. Elle comportera, outre les vestiaires, des douches et des sanitaires, au sous-sol les quartiers des athlètes, au rez-de-chaussée deux salles de sports de combat, une infirmerie, une salle de presse, à l’étage un bar, des circulations desservant les gradins et des salles de réunion et bureaux. Un rideau de plastique mobile « pourra se déployer pour former écran devant les gradins vides. Ainsi [sera] assurée la possibilité de faire d’une salle des sports une salle des fêtes - alors que ce sont là deux éléments d’un caractère très différent. » Le complexe comprendra également au sud-est un gymnase et un « terrain d’évolution » surmontant une piscine couverte de 2,50 x 25 m et un garage à bateaux. A côté, « une terrasse accessible forme[ra] une magnifique promenade surélevée dominant la Loire, accessible de l’intérieur et de l’extérieur, allant de l’ouest à l’est et rejoignant au même niveau un restaurant formant le soubassement d’un hôtel à plusieurs étages. »
C. 1961
Le 10 janvier 1961, le maire s’adresse à son conseil : « Vous avez précédemment approuvé l’esquisse générale de cet ensemble, élaborée par MM. Guillaume et Vauzelle, architectes, esquisse qui a recueilli un avis très favorable du Conseil Supérieur des Bâtiments de France, saisi pour accord préalable. Les architectes ont établi les plans plus détaillés de leur projet et une maquette d’ensemble. Les représentants des syndicats de salariés et des organisations sportives ont donné récemment leur accord pour ce qui les concerne. La Commission des Travaux et de l’Urbanisme est également favorable au projet présenté. Toutefois, elle demande une distribution différente des locaux accessoires de la Maison des Sports de manière à ce que le Centre de Rééducation Physique, l’Escrime, le Tennis de Table puissent y trouver place suffisante. Sous cette réserve qui sera communiquée aux architectes, je vous demande d’approuver ces plans et d’inviter ses auteurs à établir rapidement les avant-projets et devis nécessaires pour les 3 réalisations groupées : Maison des Syndicats, Maison des Sports et Maison de la Culture. » Dont acte.
Guillaume débute en février 1961 les plans d’exécution de la maison du peuple, dont le chantier doit absolument être lancé avant la fin de l’année. Le programme des deux autres maisons mûrit pendant ce temps. Le maire lui avait d’ailleurs rappelé, le 25 janvier, qu’il n’envisageait pas la création d’un véritable théâtre au sein de la maison de la culture dans la mesure où Nevers en a déjà un, remis en état l’année précédente. De son côté, le ministère des Affaires culturelles émet des réserves (il manifestera notamment son souhait d’une séparation plus marquée de la maison de la culture), d’où une suspension temporaire du projet et un article rageur de R. J. Guyot, journaliste du Journal du Centre, le 1er avril 1961 : « Nevers vous présente, à travers nos objectifs photographiques, son nouveau visage, celui d’une ville qui veut vivre... à l’heure atomique ».
Guyot écrit : « Nous ignorons tout des raisons qui ont fait renvoyer au domaine des songes notre Maison des syndicats, notre salle de trois mille places… et le reste ! Mais il ne nous est pas interdit de penser que ces raisons sont les mêmes que celles qui font naître les interdits de bâtir comme si ou comme ça en notre bonne ville, et qui la vouent notamment à bâtir en style crapaud et à s’habiller de couleurs ternes… comme si son ciel était trop lumineux ! Les grands esthètes du ministère ont dû penser qu’il fallait à tout prix sauver la perspective du « Front de Loire ». Dans le fond ça se comprend ! Des sommes énormes ont été dépensées pour conserver toutes ces vieilles maisons, ces rues en escaliers pittoresques en diable. Elles sont dans un si bel état que c’est bien le diable si elles s’écroulent toutes avant vingt ans. Ce serait vraiment dommage d’attenter à la beauté d’un pareil patrimoine pour lequel se passionne la génération montante et qu’elle nous remerciera infiniment de lui avoir gardé intact. Et n’allez pas dire que l’ensemble « vaisseau » que M. Guillaume rêvait de faire mirer dans la Loire est précisément un fort acceptable prolongement de ce front de Loire ! Vous commettez la criante injustice de ravaler à moins que rien la beauté sans pareille des cheminées de l’Usine à Gaz et de son gazomètre !... »
Décidément en verve et bien agacé, le journaliste poursuit : « Mais laissons tomber ! Peut-on discuter quand Paris a la parole pour de mirobolants projets devant coûter plusieurs dizaines de milliards et permettre l’abrutissement de quelques centaines de milliers de personnes en plus de ce qu’il réussit actuellement ! Les villes de province n’ont qu’à se taire ! La France c’est Paris ! Et seul Paris a le droit d’entasser près des pierres du souvenir celles qui prouvent que nous sommes à l’ère atomique ! En avant donc pour ne plus bouger au fond de nos trous provinciaux ! Il ne nous est d’ailleurs pas interdit, pour agrémenter nos cités, d’élever des statues aux nobles sires qui nous valent cet enviable sort. » Et de rappeler que le maire, Jean-Louis Ramey, avait déclaré aux syndicats, en leur fixant rendez-vous au 1er mai 1961 : « L’an prochain à même date c’est sur les chantiers de la future Maison des syndicats que je vous recevrai ».
Le projet de maison des sports est accueilli favorablement, le 25 mars, par le chef du Service départemental de la Jeunesse et des Sports J. Roset. En effet, la ville manque d’installation couverte (« seule, une salle de dimensions réduites, peu éclairée et peu aérée, a été aménagée en gymnase, place Mossé ») dans une région où la rigueur du climat et « une saison des pluies assez longue » interdisent les entraînements de plein air pendant une longue période ; de plus, les installations pourront être aussi utilisées par le public scolaire. « L’implantation de ce centre [sportif municipal], en un endroit relativement central, permettrait son plein emploi et le centre serait assuré d’être largement fréquenté par le public à l’occasion des manifestations sportives.
Situé en bordure de la Loire, il devrait comprendre également des installations pour la pratique du nautisme (locaux de club - hangar à bateaux : 70 embarcations - port - plan d’eau). La ville de Nevers compte en effet dans ses sociétés le Canoë Club Nivernais, association forte de 110 membres, qui est très active et qui comprend des athlètes de valeur (champions de France - Sélectionné Olympique…). Enfin, si la ville de Nevers a réalisé un vaste bassin de natation de plein air au lieu-dit "La Jonction", ces installations ne sont utilisables que pendant quelques mois de l’année, en raison de la rigueur de la température du Centre de la France. Une piscine, couverte et chauffée, serait fort fréquentée tant par la population sportive que par la population civile. »
Roset notait en préambule : « un espace vert devra être trouvé dans l’ensemble du terrain disponible pour permettre, en période de beau temps, un entraînement en plein air. Dans cet espace vert pourrait être implanté un double plateau avec parcours de 200 mètres ». Il propose aussi des modifications au projet, aboutissant au programme d’équipement suivant :
« 1 Une salle de spectacles pouvant être utilisée pour le basket-ball, la gymnastique, le hand-ball à 7, et pouvant recevoir des installations mobiles pour les compétitions de boxe, de lutte, de judo ou d’escrime. Cette salle qui est destinée à recevoir des spectateurs sera pourvue d’installations telles que gradins, fauteuil, etc. et d’installations sanitaires.
2 Un gymnase complet avec installations fixes et mobiles
3 Une salle de judo et de lutte
4 Une salle de boxe
5 Une salle d’escrime
6 Une salle de vestiaires-douches-sanitaires, commune à tous les sports
7 Une ou plusieurs salles de réunions
8 Une salle de contrôle médico-sportif
9 Un centre municipal de rééducation physique
10 Installations nautiques, piscine et embarcadère ».
Validée le 4 juillet par le conseil municipal, en même temps que le programme de maison de la culture qui a subi quelques adaptations mineures, cette version est adressée au haut-commissaire à la Jeunesse et aux Sports.
D. 1962
La construction de la bourse du travail débute sans tarder, avec pose de la première pierre en mars 1962, et les architectes revoient leurs plans pour la maison des sports, jugée trop coûteuse.
Le directeur du Théâtre, de la Musique et de l’Action culturelle au ministère des Affaires culturelles, Emile Biasini (qui occupe ce poste du 11 décembre 1961 à octobre 1966), vient à Nevers discuter avec le maire de ce que pourrait ou devrait être la maison de la culture. Quelques jours plus tard, le 16 mai, il fait le point sur la rencontre : « Le projet de Maison de la Culture, tel que nous l’avons esquissé au cours de cette visite, répond entièrement à l’esprit des actions que le Ministère des Affaires culturelles est désireux d’entreprendre en petit nombre dans le cadre de l’actuel Plan quadriennal : établissement exemplaire permettant les manifestations polyvalentes d’un niveau le meilleur, et capable d’assurer la familiarisation de toute une population régionale avec des activités culturelles qui demeurent, aujourd’hui encore, l’apanage de Paris. » C’est là en quelque sorte une réponse à Guyot.
« Ce programme exige que l’établissement soit conçu selon une vue prospective des besoins de votre ville et de sa région, et répondre pour cela à ses exigences futures, telles que l’on peut aujourd’hui les prévoir. Une salle équipée de façon moderne sur le plan scénographique et apte à supporter des actions de masse, une salle d’expositions, des salles spécialisées pour chacune des activités particulières répondant aux ordres traditionnels comme aux curiosités propres des adhérents, tels sont les impératifs évidents de ce programme, dont les aspects fondamentaux résident dans la polyvalence des activités, la libre circulation du plus grand nombre, et la multiplication des tentations culturelles offertes à chacun.
J’applaudis de grand cœur, pour ma part, à ce que la dominante d’activité de cette Maison de la Culture soit : l’initiation à la faïence, et qu’en conséquence les ateliers et appareillages nécessaires soient prévus.
Je crois encore qu’il serait bon de constituer très vite l’Association de Gestion de la future Maison : afin que l’esprit en précède la réalisation immobilière, une aide pourrait être apportée par mes services à cette Association pendant toute la période d’amorçage des manifestations. » En effet, une maison de la culture est financée en principe à parts égales par l’Etat et par la Ville, gérée par une association dans laquelle ces deux intervenants sont représentés et dirigée sur le plan artistique par un animateur. De fait, le 18 octobre suivant aura lieu l’assemblée générale créant l’association Maison de la Culture de Never, qui adoptera les statuts proposés par le ministère.
« Je vous confirme enfin que des crédits destinés à subventionner la construction de l’ensemble ont été, dès cette année, dégagés et figurent dans l’actuel Plan quadriennal. La subvention qui vous sera attribuée correspond à 50 % du devis de construction. » Et de conclure : « J’ai grande confiance dans le succès de l’entreprise que nous sommes prêts à lancer en commun […] »
Il joint le programme arrêté pour l’établissement :
« La grande salle 1000/1100 places
Cette salle sera plus particulièrement destinée à la Comédie, mais doit pouvoir permettre également le cinéma : on recherchera particulièrement la forme amphithéâtre. L’adjonction d’un balcon, mince et enveloppant, ne sera envisagée que si la nécessité s’en fait absolument sentir. Le dernier spectateur ne devra pas être éloigné de plus de 22 mètres du bord avancé de la scène […]
La scène
Elle aura une profondeur de 14 mètres et une ouverture maximum (éviter le cadre de scène en "dur". Le gril se prolongera éventuellement au-dessus de la salle. Un seul dessous servira de caisse de résonance […] Une fosse d’orchestre, s’enfonçant sous le plateau, sera prévue (60 musiciens). Elle pourra être recouverte au niveau de la scène et au niveau de la salle […]
Les dépendances de la salle
Les loges : au moins 12 loges à 2 ; [au moins] 2 loges à 10 […]
Deux salles de répétitions : L’une de 12 m x 16 m avec reconstitution de la scène du théâtre en estrade basse ; grande hauteur : possibilité d’installer les décors. L’autre de 12 m x 12 m. Les deux salles de répétitions parfaitement isolées phoniquement (répétition d’orchestre) […]
Les locaux de l’activité dominante : faïence
Il s’agit vraisemblablement de 2 ou 3 ateliers équipés, avec tours, fours, etc. Il y aura lieu de ne pas voir trop petit : entre 20 et 40 jeunes et adultes doivent pouvoir s’exercer en même temps. L’un des ateliers devra pouvoir constituer une manière de salle de cours (pour 20 à 30 personnes).
Les autres locaux de la Maison de la Culture
Le hall d’accueil, les couloirs de circulation devront pouvoir accueillir des expositions.
En sus, une grande salle d’exposition sera prévue (10 m x 18 m).
La bibliothèque (4 à 5000 volumes) débouchera dans la salle de lecture (coin repos, agréable, bien aménagé pour 30 à 40 lecteurs simultanés).
La discothèque (2 à 3000 disques) permettra le prêt de disques à l’extérieur, mais aussi l’écoute sur place (3 cabines de 3 m x 3 m environ).
Un local brasserie, avec coin-bar (percolateur), etc., permettra la vente de boissons non alcoolisées et de sandwiches ou assiette anglaise à 50 personnes simultanément.
Il y aura lieu de ménager en sus 3 ou 4 petites salles (4 m x 4 m) "à tout faire".
Une garderie-crèche sera prévue (20 enfants) […] »
Cette esquisse est adoptée par le conseil municipal dans sa séance du 20 juin 1962.
E. 1963
Sur cette base, le nouveau programme rédigé par Guillaume, et exposé dans une notice datée de février 1963, fait état d’un théâtre avec la maison de la culture. Rappelant que le bâtiment s’élèvera dans « un ensemble urbain ordonné qui constituera certainement un des plus beaux quartiers de la ville, et l’amorce d’une extension future », il indique : « Actuellement, la Bourse du Travail est en cours de réalisation. Le quartier des Pâtis sera mis en chantier sous peu. Un immeuble de bureaux pour les Ponts-et-Chaussées, intégré dans cette composition d’ensemble, est actuellement commencé. »
Le plan est simplifié et une plus grande discrétion recherchée : « Le Centre Municipal sera constitué par un seul corps de bâtiment, groupant en un volume unique la Maison de la Culture avec son Théâtre, et la Salle des Sports, ces deux éléments restant toutefois parfaitement indépendants. Ce volume a été étudié pour rester aussi bas que possible afin de ne pas modifier la silhouette générale de la ville lorsqu’on l’aperçoit en arrivant du sud de la Loire : cela a été rendu possible par l’utilisation de l’espace en contre-bas existant entre les quais et la digue. La hauteur de l’ensemble ne dépasse pas 8 mètres au-dessus de la levée de Médine, formant un vaste plateau, d’où émerge seulement la Bourse du Travail, et la saillie de la cage de scène du Théâtre [haute de 25 m]. Enfin, cette construction devant être vue des parties hautes de la ville, sa couverture a été particulièrement étudiée et traitée avec le maximum de simplicité : vaste terrasse marquée par le jeu des lanterneaux d’éclairage. »
L’entrée principale de la maison de la culture est prévue côté route nationale, sous la bourse du travail. Elle donne accès à un vaste hall montant de fond et desservant la salle de théâtre de 1 000 places (incluant un balcon de 150 à 200 places), de plan parabolique, accessible sur trois côtés et complétée par une salle de répétitions ; plus, à l’ouest, une brasserie et une salle d’exposition et au nord-ouest, près de la passerelle, une garderie d’enfants. Ouvrant sur le jardin à l’ouest, l’étage de soubassement regroupe, autour de la salle et de sa scène, une salle d’exposition, des ateliers et magasins (costumes, décors, etc.), les loges d’acteur et le foyer du public. Son côté oriental peut s’ouvrir : « De l’autre côté du volume de la Salle de Théâtre, et au même niveau - 3.50, le foyer du public pourra, en certaines circonstances s’ouvrir largement sur le plateau de la Salle des Sports, en temps normal complètement séparé. Il sera ainsi possible d’obtenir un très vaste espace de plain-pied, allant du jardin intérieur à la façade Nord-Est de la Salle des Sports. Celle-ci utilisée en salle des fêtes, se trouvera complétée par les espaces, et par les locaux de services de la Maison de la Culture (vestiaires, bar, brasserie, galeries, jardin) pour former un ensemble offrant des possibilités extrêmement variées, permettant à la Ville de Nevers l’organisation de toutes les fêtes et réunions, aussi importantes soient-elles, qu’elle souhaitera réaliser. » A l’étage, une galerie entourant le hall dessert la bibliothèque, la discothèque, une deuxième salle de répétitions et des salles polyvalentes.
« La salle des sports est située à l’extrémité Nord Est du centre municipal. [Elle] comprend principalement un plateau d’évolution. De chaque côté de ce plateau des gradins pouvant contenir [-] spectateurs. Sous ces gradins sont disposées des salles d’entraînement (boxe, escrime, gymnastique, etc.) ainsi que les vestiaires et les douches. Un foyer pour les sportifs est prévu au niveau 4.50. A l’extrémité du bâtiment, est située un gymnase au-dessus de l’entrée principale de la Maison des Sports. »
Fondée sur des pieux en béton armé (de 40, 50 ou 60 cm de diamètre) réunis par des longrines également armées, la construction sera en béton armé et, pour les parties apparentes, « en béton armé de ciment blanc brut de décoffrage ». Elle sera couverte d’une terrasse sur tôle plissée galvanisée (« type Acieroïd ou similaire ») et éclairée par des lanterneaux en plastique (« coupoles polyester type "Lumidome" ou similaire »). Le mur de la salle de théâtre sera « en moellon litté restant apparent » et, à l’intérieur, revêtu de bois en partie basse ; la couverture aura une charpente métallique.
Lors de sa réunion, le 6 mars 1963, le conseil municipal adopte cet avant-projet, en constatant qu’il a été remanié par les architectes pour correspondre aux impératifs donnés par le ministère des Affaires culturelles et aux crédits prévus au plan d’équipement sportif de 1963-1964. Le dossier peut donc être soumis au Conseil des Bâtiments de France, qui rend un avis favorable le 30 juillet. Le permis de construire est délivré le 20 août suivant.
Le 6 novembre 1963, Guillaume expédie au ministère des Affaires culturelles les « pièces nécessaires à la division en trois tranches fonctionnelles de la Maison de la Culture ». Le « centre municipal » comprend alors bourse du travail, maison de la culture-théâtre et salle des sports-salle des fêtes. L’estimation se monte à 6 755 000 F pour la construction, soit 7 227 850 F en ajoutant les honoraires et le 1 % artistique (un élément décoratif en céramique est suggéré par le ministre) et 9 495 850 F avec les équipements. Il faut en outre prévoir 625 010 F pour des fondations spéciales, un cuvelage partiel et le drainage, rendus nécessaires du fait de la proximité des cours d’eau (le chantier sera d’ailleurs inondé le 7 janvier 1968). Comptée à part, la passerelle coûterait 600 000 F.
F. 1964
Le bâtiment de la bourse du travail (« tour des syndicats ») est inauguré le 1er mai 1964.
Le 23 novembre suivant, l’ingénieur en chef des ponts et chaussées E. Cavé notifie à Guillaume son opposition à la nouvelle version du projet de centre municipal, dont il vient d’avoir connaissance, dans la mesure où elle supprime une partie de la digue de Médine : « Je vous ai pourtant dit maintes fois, et notamment à l’occasion des discussions sur le projet d’hôtel voisin, que cette digue était "sacrée" et que le service de la Navigation opposerait un veto formel à toute atteinte à cet ouvrage absolument vital pour la protection contre les inondations. Par ailleurs, j’ai noté que le nouveau projet envisageait une ouverture vers l’extérieur des sous-sols du centre ; je vous rappelle que cela veut dire que, dès qu’il y aura un peu d’eau en Loire, et bien avant qu’on atteigne la côte d’alerte entraînant la mise en jeu des dispositifs de sécurité, il y aura de l’eau dans ces sous-sols ; je ne puis y croire qu’on puisse passer outre à une telle sujétion. » La situation est bloquée, toutefois le service des ponts et chaussées valide le projet mais sous réserve de la prise en compte de ses observations.
Le 30 novembre, le conseil municipal adopte le projet par 15 voix contre 11. Il examine les plans d’exécution des bâtiments « à l’exclusion des équipements qui seront traités ultérieurement » (et « dont certains pourront être fournis en nature par les Services de la Jeunesse et des Sports »). Pour la maison de la culture « ont été disjoints du projet les bâtiments annexes comprenant divers ateliers et bureaux, lesquels pourront faire l’objet d’une tranche de travaux ultérieure absolument indépendante et facultative. » Le rapporteur note : « L’unité architecturale des deux constructions commande de grouper pour l’adjudication les lots de même nature correspondant à chacun des deux projets, afin qu’ils puissent être exécutés simultanément et par les mêmes entrepreneurs ». C’est un fait, mais il faut cependant séparer ce qui concerne la maison de la culture d’un côté de celle des sports de l’autre parce qu’interviennent deux ministères. Le financement de la première tranche est assuré par deux subventions de 50 % : celle du Secrétariat d’Etat à la Jeunesse et aux Sports se montant à 1 695 383 F et celle du Ministère d’Etat des Affaires culturelles (accordée le 10 juillet 1964) totalisant 2 669 680 F (une deuxième de 4 692 820 F sera attribuée le 21 juillet 1967) ; pour le reste, la Ville aura recours à un emprunt auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations.
G. 1965
Guillaume affine son travail et une ébauche de planning peut être envisagée : adjudication des travaux le 1er février 1965, ouverture du chantier à la fin du même mois et pose de la première pierre des deux maisons, peut-être en présence des ministres concernés (André Malraux pour les Affaires culturelles et Maurice Herzog pour la Jeunesse et les Sports). C’est encore trop optimiste et l’adjudication, qui doit être repoussée au 8 puis au 22 février, se révèle infructueuse. Les architectes constatent que les soumissions dépassent de 13,95 % le montant des estimations, écart pas étonnant selon eux car il s’est écoulé plus d’un an entre l’estimation et l’adjudication. Par ailleurs, comme le note le préfet, « le bilan financier de l’opération [dépasse] considérablement le montant des dépenses subventionnables fixé tant par le Ministère d’Etat des Affaires Culturelles pour la Maison de la Culture que par le Secrétariat d’Etat à la Jeunesse et aux Sports pour la Maison des Sports. »
Le projet doit une nouvelle fois être repris, pour en réévaluer le montant et tâcher de répondre aux objections de l’ingénieur en chef Cavé. Exposant la nécessité de refaire l’adjudication de l’ensemble des lots, les architectes expliquent au maire le 6 avril : « Bien que le projet ayant obtenu le permis de construire ait été approuvé, le Service des Ponts et Chaussées a manifesté son opposition à réaliser le projet tel qu’il est prévu. Cette opposition porte principalement sur les parties d’ouvrages à proximité immédiate de la levée de Médine, et en particulier sur l’importante excavation prévue au droit de la scène du théâtre en dessous du niveau du sol naturel (dessous de scène et annexes). En conséquence, nous avons aussitôt étudié la possibilité de modifier le projet en relevant de 3m50 tout le volume du théâtre (salle, scènes et annexes), le reste du volume construit restant identique et au même niveau. Cette modification représenterait une importante économie en simplifiant considérablement les problèmes de fondations spéciales et d’étanchéité aux remontées d’eau. Elle répondrait en outre aux objections présentées par le Service des Ponts et Chaussées. Cette modification oblige évidemment à redessiner et remettre au point tous les plans du dossier d’exécution, et à refaire toutes les pièces écrites (devis descriptif, etc.). »
La version définitive, modifiée « dans le sens de l’économie et pour se conformer à certaines observations formulées par le service des Ponts-et-Chaussées », est approuvée par le conseil municipal le 30 juin 1965. La première tranche est estimée à 10 146 810 F : 4 021 060 F pour la maison des sports (3 758 000 F pour le construction, 225 480 F d’honoraires cumulés et 37 580 F pour un « complément peinture, céramique ou sculpture » correspondant au 1 % artistique) et 6 125 750 F pour celle de la culture (soit pour les mêmes postes 5 725 000 F, 343 500 F et 57 250 F).
La préfecture soulignant que les travaux doivent obligatoirement commencer avant le 1er octobre sous peine de perdre les subventions, l’architecte essaie de presser le mouvement pour leur adjudication. Préfecture et mairie temporisent cependant tant que les réserves des ponts et chaussées ne sont pas levées, ce qui n’intervient qu’après une réunion des intéressés en préfecture le 11 août 1965.
L’adjudication des lots (il y en a 14 en tout) a lieu le 20 septembre 1965 mais un certain nombre ne trouvent pas preneur, les soumissions étant supérieures aux évaluations. Le lot 1 Terrassement, gros-œuvre, fondations spéciales, par exemple, est évalué à 5 800 000 F mais la soumission la plus basse est celle des Entreprises Quillery (de Saint-Maur) avec 6 276 281,97 F. Architectes et entrepreneurs revoient donc leur copie. Ainsi pour le lot 1 : « L’entreprise Boussiron de Paris propose la variante la meilleure et la plus avantageuse, remplaçant toute la charpente et la couverture métallique par une toiture réalisée en béton précontraint (dont elle est spécialiste). Elle prendrait ainsi les lots 1, 2 et 3 pour le prix global de 6.460.000 Fr, alors que les offres séparées des moins disants de ces 3 lots représenteraient 6.479.508 Fr. Il faut noter que cette solution économise, à la construction et pour l’entretien futur, d’importantes dépenses de peinture de charpente métallique. » Le maire Jean-Louis Ramey signe donc le 23 décembre 1965 un marché de gré à gré avec la Société des Entreprises Boussiron (10 boulevard des Batignolles, à Paris), représentée par son directeur général adjoint Charles Pujade-Renaud. La couverture sera constituée par une dalle en béton portée sur la maison des sports par une ossature en béton précontraint divisée en trames de 4 m et sur celle de la culture par six poutres rayonnantes ; l’éclairage zénithal sera réalisé à l’aide de « skydômes ». Trois jours plus tôt, le 20, il avait traité le lot 4 Etanchéité avec la SA des Mines de Bitume et d’Asphalte du Centre (2 rue Sainte-Barbe, à Vichy). Les crédits ont donc manifestement été maintenus après la date butoir du 1er octobre.
H. 1966
Le planning prévisionnel fixe le début des travaux au 16 janvier 1966 et leur achèvement au 30 juin 1968. La première pierre de la maison de la culture est posée le 12 mars 1966 par le directeur du Théâtre, de la Musique et de l’Action culturelle Emile Biasini, représentant André Malraux, et par le préfet de la Nièvre Olivier Philip. L’ordre de service permettant à l’entreprise Boussiron de commencer les travaux est donné le 11 avril, celui pour la maison des sports datant du 11 janvier.
Comme tout grand chantier, celui-ci comporte son lot de mauvaises surprises, d’où des dépassements budgétaires. Dès le départ, en effet, l’entreprise Boussiron doit allonger les pieux de fondation et les multiplier, alors même que les terrassements sont plus importants qu’envisagé. Le conseil municipal validera donc le 22 décembre 1967 un avenant de 216 556,23 F au marché du lot 1.
I. 1967
Le 5 juillet 1967, le nouveau directeur du Théâtre et des Maisons de la Culture, Francis Raison (qui a remplacé Biasini en octobre de l’année précédente), écrit à l’architecte au sujet de la décoration de la maison de la culture : « En cette matière des règles similaires à celles qui sont en vigueur pour la décoration des établissements scolaires, universitaires et sportifs seront adoptées. En conséquence, je vous prie de bien vouloir me faire connaître d’urgence le parti de décoration que vous définirez en fonction de votre architecture ; vous pourrez éventuellement y joindre l’indication du ou des artistes dont vous désireriez vous assurer la collaboration. Vos propositions seront soumises à un premier examen de la commission de la création artistique, à laquelle vous assisterez ainsi que les représentants de mes services ainsi que ceux de la ville de Nevers. Lorsque ce programme aura été arrêté, les artistes qui auront été retenus seront alors invités à présenter des maquettes en vue de leur approbation avant toute passation de commande. » La dépense sera comprise dans la part subventionnable du projet.
Le 17 juillet débute la mission de conseil et d’expertise confiée à l’A.T.P.E.C. (Association technique pour la Promotion de l’Equipement culturel). Cette association à but non lucratif, établie au 19 rue du Renard à Paris, est présidée par Igor Hilbert. Sa mission, qui va durer jusqu’au 1er décembre 1968, se traduit par près de 120 réunions avec divers interlocuteurs, dont les architectes mais aussi le directeur du lieu (de 1966 à 1971), Philippe Bonzon, chargé de mission par le ministère des Affaires culturelles. Intervient également le Bureau d’Etudes scénographiques (133 rue Gardinet à Paris), de Camille Demangeat et René Candaes, qui doit définir le programme scénographique et les équipements nécessaires. Les échanges sont ouverts : ainsi par exemple, dans un courrier début novembre 1967, Hilbert suggérera que le modèle pour le pupitre de commande pourrait être le jeu d’orgue du théâtre Gérard Philippe à Saint-Denis.
Le compte-rendu des réunions des 30 août et 14 septembre 1967 rédigé par l’A.T.P.E.C. commence plutôt mal : « En examinant les plans de la Maison de la Culture de Nevers, nous avons d’abord été très favorablement impressionnés par la science des volumes et des masses dont l’architecte, Monsieur Guillaume, a fait preuve ; l’ensemble dégage une impression d’équilibre particulièrement remarquable. Nous avons été d’autant plus déçus de constater, en entrant dans le détail de la répartition des locaux, que celle-ci relevait d’une méconnaissance regrettable des buts et besoins d’une Maison de la Culture. Nous avons été tentés, à ce stade, d’accuser l’architecte de cette méconnaissance. Une entrevue récente avec Monsieur Guillaume, à laquelle notre président, Igor Hilbert, assistait, nous a permis de constater qu’il n’en est rien. Les avatars, qui s’étalent sur dix ans, par lesquels sont passés les projets concernant cette maison, prouvent que les conseillers, voire les promoteurs, n’avaient pas défini avec suffisamment de précision ce qu’ils désiraient. »
Les critiques sont nombreuses et appelleraient de profondes modifications que, comme le constate le rédacteur, l’état des finances ne permettra pas. Notamment : au rez-de-chaussée la salle de répétition est moins grande que la scène et sans possibilité d’y introduire des décors, le balcon du grand théâtre divise la salle en deux, le foyer entourant la salle est trop grand, il n’y a pas de petit théâtre mais 96 m2 de vestiaires ; au premier étage les nombreux bureaux morcellent la surface, il y a seulement 54 m2 pour la discothèque, les cabines d’écoute et les salons d’audition (150 m2 à Amiens) ; le cadre de scène n’est pas assez haut et les dégagements sont insuffisants, le magasin à décors pas assez grand, de même que l’atelier de construction des décors (9 x 8 m) et celui de peinture (10 x 12 m). Au nombre des modifications demandées figure la transformation de la salle de répétition en salle polyvalente.
Le maître d’œuvre ordonne le 14 septembre à Boussiron un arrêt partiel des travaux de la maison de la culture. Il les fait cesser du 14 décembre 1967 au 6 mars 1968 et cette coupure nécessitée par les intempéries se renouvellera les deux hivers suivants.
J. 1968
Le 26 janvier 1968, le directeur du Théâtre et des Maisons de la Culture, F. Raison, rencontre à Paris pour une réunion d’étape le maire et son conseil ainsi que les maîtres d’œuvre (Guillaume et Demangeat), le président de l’ATPEC (Hilbert) et le directeur de la maison de la culture (Bonzon). Il est rappelé que les travaux ont été répartis en trois tranches, avec une évaluation sommaire - datant pour partie de décembre 1965 - de leur coût à hauteur de 14 437 897,90 F : 5 725 000 F pour la première tranche, 4 972 327,50 F pour la deuxième « (aménagement de la grande salle décoration - équipement scénique de la grande salle - sonorisation - matériel) » et 3 740 570,40 F pour la troisième « (aile nord ouest et aménagements extérieurs) ». Des modifications - approuvées - ont été apportées à la première tranche, avec l’élargissement de l’escalier et la création d’une petite salle de spectacle. La deuxième doit être revue : « Actuellement l’équipement de la grande salle en est encore au stade de l’étude qui doit d’ailleurs être reprise au point de départ, maintenant que le programme primitif a été modifié. Les plans de réadaptation des locaux sont presque au point et pourront être repris par les scénographes. Dans cette salle se pose également le problème du plafond, qui doit satisfaire à des impératifs techniques et esthétiques. » Cette tranche doit aussi intégrer la petite salle, qui doit être « une salle expérimentale, donc très modelable » et pouvoir servir de salle de répétitions et pour le cinéma (en 16 mm seulement). Quant à la dernière tranche : « La municipalité décide d’ajourner cette troisième tranche, sauf en ce qui concerne les abords. Ces derniers seront normalement aménagés. Cette décision, qui ramène la troisième tranche au 1/3 environ de ce qui était prévu, permettra d’utiliser pour l’équipement des salles et le 1 % (décoration) les crédits disponibles au titre de l’évaluation de cette tranche. »
Le ministère rappelle que le coût des travaux doit impérativement rester dans les limites de la subvention accordée (7 362 500 F), celle-ci représentant la moitié de la dépense totale (14 725 000 F). Si décision n’est prise en ce qui concerne la décoration, un calendrier est adopté : les scénographes doivent livrer leurs plans en avril 1968 et les appels d’offres se faire en mai pour une ouverture en octobre 1969.
Le 12 février, Guillaume propose au maire, pour la maison de la culture, de fusionner les travaux de la deuxième tranche et ceux conservés de la troisième (« achèvement de certaines parties de façade laissées en attente », création du jardin, aménagement des abords, parkings et voierie, etc.). Le 20 mars, le maire lui répond favorablement, en insistant sur le fait que la dépense totale ne devra pas dépasser 5 000 000 F. Le devis estimatif sommaire de la deuxième tranche de travaux nouvelle version est approuvé le 16 juillet par le conseil municipal.
Un devis descriptif est rédigé le 30 septembre 1968 par les architectes Guillaume et Vauzelle, et par le scénographe Camille Demangeat. Il sera visé par le conseil municipal le 12 décembre suivant puis par le préfet le 24 février 1970. Outre la bibliothèque, la discothèque, la salle de télévision et celle d’exposition, le foyer du public, les locaux de l’administration, le snack-bar, la salle de restaurant et sa cuisine, le logement du concierge, etc., il mentionne la grande salle de spectacle de 1 000 places, un théâtre d’essai de 300 places, des loges et le foyer des acteurs, le bureau du régisseur, une infirmerie, des magasins et pièces techniques et, aux niveaux 7.50 et 13.50, « les ateliers de montage et de peinture des décors ».
Le devis estimatif se monte à 3 816 025 F et il est complété par les devis descriptifs des équipements, approuvés aux mêmes dates. Celui du lot SC 3 Electricité scénique permet de se rendre compte de la rapidité des évolutions techniques à cette époque : « Parmi les recherches les plus originales ayant trait aux moyens d’expression scénique, l’éclairage fait l’objet de soins attentifs et particuliers. C’est l’un des plus puissants moyens de suggestion [dont] dispose le metteur en scène ; aussi tous les spécialistes s’emploient-ils à mettre à sa disposition les techniques les plus avancées. L’amplificateur magnétique vient à peine de supplanter l’autotransformation que déjà son règne est menacé par le thyristor. Des consoles à préparations à clés ne sont pas encore en service que certains préconisent déjà de les remplacer par des consoles à préparations intégrales. Les progrès sont si rapides que, le temps d’établir un devis et d’arrêter le budget, le crédit accordé ne correspond plus aux nouveaux besoins exprimés. Devant ce décalage, l’embarras du Maître d’Oeuvre est grand : ou bien il ne tient pas compte de ses propres prévisions budgétaires et il se lance résolument dans la technique la plus nouvelle (nous allions écrire "Moderne" mais elles sont toutes modernes), ou bien il s’en tient aux prévisions originales. C’est en parfaite connaissance de cause que le Maître de l’ouvrage devra en dernier ressort en décider. Voilà pourquoi les travaux prévus au présent document seront confiés à une entreprise spécialisée, après un appel d’offres où les concurrents auront à répondre à une ou plusieurs des solutions décrites et préconisées à l’exclusion de toute autre. »
Le devis descriptif du lot SC 5 Equipement cinématographique expose ce qui est attendu dans la grande salle : « La projection complète d’un programme en 35 m/m. La projection en 16 m/m et 16 m/m double bandes. La projection vues fixes 24 x 36. La projection vues fixes 5 x 5. La projection vues fixes 6 x 6 ». Il devra y avoir deux projecteurs 35 mm afin de pouvoir assurer la projection d’un programme complet, ce matériel devant pouvoir être utilisé par une personne seule. Ils devront être équipés des objectifs cinémascope, panoramique et standard. « Il peut être projeté des films ancien muets, d’où la nécessité d’équiper les appareils avec, entre autres, une vitesse de défilement de 16 images secondes », ce aussi bien en 16 mm qu’en 35. Pour la petite salle est prévu un projecteur 16 mm transportable double bande.
Le conseil municipal autorise le maire à passer les marchés le 12 décembre et l’entreprise Boussiron reçoit le 23 décembre l’ordre de service concernant l’achèvement des travaux. Elle listera d’ailleurs le 6 mars 1970 les modifications réalisées pour sa partie en sus de l’augmentation du cube de béton pour les têtes des pieux de fondation : construction d’une gaine technique, de gaines de prise d’air, agrandissement du local du transformateur (passé de 400 à 630 KVA), augmentation de l’épaisseur de la dalle en béton des deux maisons, coulage d’un « béton de lestage sur tuyauteries d’évacuation et fosse de relevage des pompes » « pour éviter leur soulèvement au moment des crues », modification d’escaliers, approfondissement d’une partie de la fosse d’orchestre, remplacement des lanterneaux en polyester prévus pour l’éclairage sur les terrasses par des coupoles Agrilux en plexiglas de meilleur qualité, modifications liées aux chaudières, etc. Dans la liste des travaux non réalisés : « La terrasse n’étant plus réputée accessible au public, les bacs à fleurs prévus au projet d’appel d’offre ont été supprimés », « suppression de revêtement en moellons de parement sur le mur de la salle du théâtre, hall côté public » (remplacé dans la nouvelle tranche par de la « floquette »).
K. 1969-1972
Les travaux avancent et ceux de la maison des sports s’achèvent en premier. Le 20 janvier 1969 est prononcée la réception provisoire des lots de cet établissement : lots 1, 2 et 3 attribués le 23 décembre 1965 à la société Entreprises Boussiron (avec ordre de service le 11 janvier 1966), lot 4 Etanchéité attribué le 20 septembre 1965 à la SA des Mines de Bitume et d’Asphalte du Centre (ordre de service le 12 septembre 1967), lot 5 Menuiserie métallique, vitrerie , miroiterie attribué le 4 mars 1966 à la Société de Saint-Sauveur-Arras, rue des Rocati à Arras (ordre de service le 3 janvier 1967), etc. Pour la maison de la culture, la réception provisoire de ces mêmes lots de la première tranche ne se fera que le 21 novembre 1970.
Le dossier sur les équipements intérieurs, point majeur de la deuxième tranche de travaux, est rédigé par les architectes et par le scénographe Camille Demangeat. L’association Maison de la Culture liste le 31 janvier 1969 ses besoins mais sa demande, examinée le 14 février, entraîne une volée de bois vert dans la mesure où il est impossible d’identifier les équipements proposés par les architectes et votés par le conseil municipal, et face à de trop nombreuses erreurs et « résultats délirants ». Le ton est tranchant : « Le restaurant comporte 50 places au maximum. L’équipement de la cuisine correspondante est prévu pour environ 116 000 Francs taxes incluses. Il est inutile de citer le détail (très) sommaire des prévisions pour comprendre que le cas ne relève plus de la technique, mais de la psychiatrie. La réduction envisagée atteindrait ici 60 % au moins. Un peu surpris par le prix des fauteuils de la Salle de spectacle, il a été précisé que, pour l’harmonie de l’ensemble et la satisfaction intime de spectateurs initiés (dont le nombre peut être évalué à 1/1000 des usagers) il n’était pas question de fauteuils quelconques fabriqués en série, mais de fauteuils spécialement dessinés pour la Maison de la Culture de Nevers, et qui par conséquent devront faire l’objet d’une fabrication spéciale, etc. »
Là ne réside pas le seul problème : l’ensemble excède le budget disponible. Il est donc décidé le 6 mars, à l’issue d’une réunion de concertation, de refaire le devis pour en diminuer le montant de 15 %. Le devis estimatif rectifié envoyé le 23 avril 1969 à la mairie s’appuie sur de nombreuses suppressions (de fausses rues, de la case à décors, de porteuses, d’amplificateurs, projecteurs, lanternes d’horizon, du matériel de projection 16 mm de la grande salle et du matériel de vues fixes, etc.). Le dossier technique est soumis au ministère des Affaires culturelles (dont Francis Raison est parti le 18 avril, remplacé par Philippe Saint-Marc). Le rapporteur fait part de ses observations le 5 décembre et trouvant l’évaluation trop imprécise et sous-estimée, il demande qu’une nouvelle étude soit faite dans un délai de trois mois. Il note l’absence de cadre de scène, de manteau mobile et de passerelle, trouve l’équipement électro-acoustique insuffisant et sous-évalué d’où au final très certainement une qualité de matériel et d’installation insuffisante (« la récente adjudication de Châlons-s/Saône s’élève à 1.100.000 »), demande que soient revues les puissances respectives des jeux d’orgues, etc.
La nouvelle version du devis étant adoptée, la procédure d’attribution des 20 lots peut être engagée. Adjudication et concours restreints ont lieu le 11 mars 1970. Le conseil municipal approuve l’attribution de treize lots le 12 juin suivant et des sept restants le 22 juillet. Les crédits disponibles (5 480 777,34 F) couvrent les dépenses totales de la deuxième tranche (5 349 587,49 F, soit 4 538 279,13 F pour l’équipement et 811 308,36 F pour les abords et les honoraires de l’architecte).
Les travaux peuvent débuter à la mi-juillet, avec encore leur lot d’imprévus. Le conseil municipal est ainsi invité, le 8 février 1971, à approuver un avenant avec la société Sores. En effet, l’attributaire du lot staff-plâtrerie ne pouvant pas assurer la totalité de son marché, « pour ne pas retarder l’ouverture de ce chantier et en accord avec M. Demangeat, scénographe, il a été convenu de réduire l’importance des prestations dues par cette entrepreneur. Les modifications qui ont été ainsi décidées portent sur le revêtement en staff [et skaï] du plafond de la grande salle, lequel revêtement a été supprimé complètement. Suivant l’estimation de cet Homme de l’Art, il en résultera une diminution de l’ordre de 172.836,95 F T.T.C. sur le montant du marché. Toutefois, les lieux ne pouvant demeurer en l’état, M. Demangeat a invité les Etablissements SORES, chargés par ailleurs de la réalisation du lot "charpente - serrurerie scénique - dispositif de sécurité - mécanique de scène", à présenter un devis pour un habillage du plafond en tôle pliée. Le devis qui a été établi à la date du 12 novembre 1970 s’élève à 114.660 F T.T.C. » L’économie réalisée (58.176,95 F) pourra être utilisée pour la peinture du plafond.
La maison des sports, achevée la première, ouvre sans plus attendre : elle est inaugurée en juin 1970. Une note signale cette année-là qu’elle fonctionne et que celle de la culture sera prête courant mars 1971. Il faudra toutefois attendre encore un peu.
Le maire écrit le 25 mai 1971 : « en raison des engagements contractés par la direction de la Maison de la Culture de Nevers, j’ai été amené à faire accélérer les travaux d’achèvement de la petite salle et des locaux d’administration ». Il y a donc eu une réception provisoire partielle le 27 mai pour que le 1er juin puissent ouvrir le hall, le bar, les bibliothèques, les salles d’exposition et la petite salle de spectacle (dotée d’une scène de 40 m2 et équipée de gradins amovibles pour 151 personnes), où ont lieu des projections cinématographiques. Revenant sur la question de la sécurité incendie, le maire explique le 3 juin : « Ce programme [des activités de la maison de la culture pour juin 1971] prévoit des représentations dans les nouvelles installations de la Maison de la Culture et dans le Théâtre Municipal. Je regrette vivement d’avoir été informé aussi tardivement de l’ouverture de certaines salles de la Maison de la Culture, car n’étant pas encore terminé, cet édifice n’a pas été réceptionné et les certificats de conformité et d’autorisation d’ouverture n’ont pas été délivrés. Par ailleurs, le Théâtre Municipal qui a bénéficié de larges dérogations tenant compte, depuis 1965, d’une ouverture, toujours retardée, de la Maison de la Culture, est dangereux et une demi-mise en sommeil rendra la situation encore plus critique. »
La réception provisoire des travaux de la deuxième tranche de la maison de la culture s’échelonne sur 1971 : le 27 mai donc pour le staff-plâtrerie, le revêtement de sol en ardoises et l’équipement de la cuisine ; le 30 juin pour le lot SC 4 Equipement électro-acoustique (attribué le 21 août 1970 à la Société d’Instrumentation Schlumberger, 42 rue Saint-Dominique à Paris) - une note précisant que les travaux ont commencé le 17 septembre 1970 - ; le 19 juillet pour les lots SC 1 Charpente - serrurerie scénique - dispositifs de sécurité - mécanique de scène (traité du même jour, 21 août, avec la société Sores - Société d’Etudes et de Réalisations d’Equipements spéciaux - au 47 avenue de Fontainebleau à La Chapelle-la-Reine), SC 5 Equipement cinématographique (traité du même jour avec la société Philips Matériel électronique professionnel, 162 rue Saint-Charles à Paris) et EI 2 Sièges de théâtre (traité du même jour avec la société G. Quinette et Cie, 15 rue de la Nouvelle-France à Montreuil), etc.
La réception définitive de l’ensemble des travaux, pour les deux maisons, a lieu le 5 octobre 1972 et se traduit par la rédaction de 32 procès-verbaux : 11 pour la première tranche et 21 pour la deuxième. Expliquant le mode d’organisation de l’opération, une note non datée en déplore d’ailleurs les conséquences : « Bien que les deux ouvrages soient, sur le plan administratif, nettement distincts, ils n’en ont pas moins été construits en commun, par les mêmes entreprises désignées par une procédure d’adjudication unique. C’était peut-être rationnel sur le plan des travaux, mais pas sur le plan comptable, et la confusion (j’ai envie d’écrire la salade) était inévitable ; ajoutons-y les errements des Architectes qui trouvent beaucoup plus simple le paiement d’acomptes globaux que le décompte d’attachements distincts pour deux ouvrages faisant partie intégrante d’un même chantier. » Rappelons le bilan rapide donné par une note de 1970 : un coût total de 9 500 000 F dont 3/5e pour la culture et 2/5e pour les sports.
L. Les associations
La gestion de la maison de la culture et de celle des sports a été confiée à deux associations loi 1901.
La première, qui porte le nom de Maison de la Culture de Nevers, a, comme nous l’avons vu, été créée en 1962. Elle est dirigée en 1968 par Philippe Bonzon qui participe à Villeurbanne, la dernière semaine de mai, à une « semaine de réflexion collective » réunissant une trentaine de directeurs des théâtres populaires et des maisons de la culture, et aboutissant à la rédaction d’une « plate-forme pour une nouvelle action culturelle ». Bonzon organise également en 1968 et 1969 des réunions d’information publique pour échanger sur l’organisation et le programme de la maison de Nevers.
Le 29 mai, l’association avait validé le principe de passer une convention avec la Ville pour la gestion du théâtre municipal pendant un an à compter du 1er septembre 1968, ceci en attendant l’achèvement de son nouvel établissement. Elle s’était alors engagée à ouvrir en moyenne au moins une fois par semaine le théâtre « à l’une des activités culturelles qu’elle est chargée de promouvoir et de développer ». Il est en outre prévu « qu’à son expiration, le 31 août 1969, la convention pourra être prolongée par tacite reconduction, de mois en mois, jusqu’à la mise à la disposition de la Maison de la Culture des installations prévues à cet effet Boulevard de Coubertin, sans toutefois que le jeu de cette clause puisse prolonger la présente convention de plus d’une année. » Le délai a donc été deux fois plus long qu’envisagé même si dans son projet de budget pour 1969, le directeur prévoyait l’inauguration de la maison de la culture pour janvier 1970. Il proposait alors notamment d’organiser une semaine internationale des arts graphiques, « qui permettrait de jeter le première pierre d’une authentique spécialisation de la Maison de la Culture de Nevers », et en mai il définissait l’organisation de la structure : administration, service technique, information, recherche et documentation, animation. Les projets de statuts et de règlement intérieur de janvier précisaient à l’article 1 : « Il est créé à Nevers, conformément à la loi du 1er juillet 1901, une Association dite Association de la Maison de la Culture de Nevers, dont la durée est illimitée. Cette Association a pour but la gestion matérielle et financière de la Maison de la Culture pour lui permettre d’accomplir la mission qui lui a été assignée par le Ministère des Affaires Culturelles et la Ville de Nevers :
- être un lieu de diffusion du patrimoine culturel, de création, de confrontation et de recherches culturelles au plus haut niveau et dans tous les domaines ;
- favoriser les échanges entre créateurs, interprètes et publics ;
- offrir à chacun, notamment dans l’ensemble du département de la Nièvre, les possibilités d’accéder à ce lieu et de participer à ces échanges. »
C’est aussi une association loi 1901 qui gère la maison des sports. Le 12 juillet 1968 a eu lieu l'assemblée générale constitutive de l’Office municipal des Sports, qui « a pour objet général, en liaison avec les autorités municipales : a) de soutenir, d’encourager et de provoquer tous efforts et toutes initiatives tendant à répandre et à développer la pratique de l’Education Physique et des Sports et du contrôle médico-sportif ; b) de faciliter dans les mêmes domaines une coordination des efforts et le plein et meilleur emploi des installations, du personnel permanent et des animateurs bénévoles existant dans la commune de Nevers. »
Il aura donc fallu neuf ans pour construire le « centre municipal », de la pose de la première pierre de la maison des syndicats en mars 1962 à l’inauguration de la maison des sports en juin 1970 et l’ouverture partielle de la maison de la culture le 1er juin 1971. Douze ans même si l’on prend comme point de départ la commande à Max Guillaume du plan d’urbanisme de détail du nouveau quartier qui voit le jour dans le cadre de l’aménagement des bords de Loire. Au final, le projet a perdu en cours de route l'aile nord-ouest (avec les ateliers de faïence), la passerelle, et les installations nautiques (piscine et autres). Notons pour mémoire que l'hôtel-restaurant, qui n'en faisait pas partie, a été bâti en 1973-1974.
En 1982, le hall de la maison des sports est décoré par la plasticienne Pascale Massicot de deux peintures monumentales sur le thème des sports.
II. La restructuration de 1996-1999
La maison de la culture vieillit, tant le bâtiment que le matériel dont le renouvellement est demandé au bout d’une dizaine d’années. Il faut cependant attendre la fin de la décennie 1980 pour que les choses commencent à bouger.
L’architecte conseil du ministère de la Culture et de la Communication, Vincent Daujat, visite l’établissement le 12 mai 1989. Dans son rapport, rappelant l’implantation de la maison de la culture, il note : « La visite des lieux montre bien d'autres motifs de dysfonctionnement et de dissuasion liés à la fois à l'évolution des pratiques culturelles, à la dégradation des lieux et à leur démesure en regard des moyens mis en œuvre pour les exploiter. Redynamiser la Maison de la Culture passe non seulement par la relance d'un projet artistique fort et maîtrisé, mais encore par une réforme mesurée du bâtiment, capable d'en rationaliser l'usage, d'en renouveler l'image et d'en réhabiliter l'architecture […] » Il commence son chapitre « L’image urbaine du bâtiment » par : « Pour une personne non-avertie, la découverte de la Maison ne peut être que le fruit du hasard. rien ne la signale : tout contrarie son approche. » Plus loin : « la maison de la culture n'est pas identifiable. Aucun élément architectural ne la distingue de la halle sportive mitoyenne, hormis la tour de scène, perceptible à distance, mais que le contexte ferait plutôt prendre pour un silo. L'architecture de l'ensemble est, en effet, d’une affligeante banalité, d'une raideur rébarbative porteuse, d'aucune charge symbolique. Les seuls éléments forts, l'immeuble de bureaux et les galeries périphériques, ajoutent à la confusion sur la vocation de l'édifice. Qui imaginerait qu'entrant sous un tel immeuble, il pénètre dans le hall d'un équipement culturel ? que la modénature rudimentaire des façades masque des volumes majeurs et prestigieux, voire même quelques prouesses techniques (couverture de la halle sportive) ? »
Evoquant la suppression de la tour des bureaux, qui faciliterait grandement les choses, il liste diverses pistes : retravailler les façades (notamment celle vers la ville) et la signalétique, « retraiter » la salle (et sa cage de scène) et la galerie-promenade. Regrettant une entrée mal située et peu accueillante, un sol en ardoises inadapté, etc., il fait part de son impression d’« un lieu démobilisé et peu fréquenté, dont la seule activité apparente investissait l’étage dans une présentation quasi muséographique ». Notant le départ prochain de la bibliothèque (elle doit fermer à l’ouverture de celle du centre Jean Jaurès, la discothèque étant maintenue), il suggère de simplifier la gestion des lieux ouverts au public en les concentrant au seul rez-de-chaussée et de redistribuer les différents locaux.
Le 24 juin 1989, le conseil municipal décide que la réalisation de travaux doit être subordonnée à l’adoption d’un nouveau projet culturel. Par ailleurs, certaines salles sont réservées depuis la fin de 1985 ou le début de 1986 au Centre chorégraphique régional de Bourgogne, la compagnie Le Four solaire. Cette compagnie de ballets, co-fondée en 1976 par la danseuse Anne-Marie Reynaud, devient en 1989 le Centre chorégraphique national Nevers, Nièvre, Bourgogne (CCNNNB), l’un des 14 de ce type au niveau national, soutenu par l’Etat (ministère de la Culture), la Région, le Département et la Ville. La petite salle (salle Lauberty) lui est réservée en priorité pour ses répétitions et ses créations. Le centre chorégraphique disparaîtra en 1995, avec le départ de Mme Reynaud.
La dissolution en 1990 de l’association Maison de la Culture de Nevers s’accompagne d’une reprise par la Ville de l’activité en régie directe. Le positionnement de l’établissement doit être revu (il devient en 1995 Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre) et la nécessité de travaux est toujours plus évidente, renforcée par les observations de la commission départementale de sécurité. La Ville décide donc en mars 1994 de lancer un vaste programme de restructuration. Le cabinet de scénographie Bernard Jaunay est missionné pour établir un état des lieux et un dossier d’étude technique, avec livraison en fin d’année d’un avant-projet sommaire.
Le 18 mai 1995, le conseil municipal charge de la maîtrise d’oeuvre l’atelier de scénographie Betecs (Bureau d’Etudes techniques des Equipements culturels et sportifs)/Hilbert-Jeffroy (1 bis rue Sainte Geneviève à Versailles), fondé en 1969 par Igor Hilbert, associé pour l’occasion avec le cabinet Beaulieu Ingénierie (154 boulevard de la République à Vaucresson) et l’architecte Thierry Beaulieu (196 avenue Jean Jaurès à Clamart). Leur estimation prévisionnelle des travaux, rédigée en juillet et modifiée en septembre, se monte à 37 756 000 F HT, en deux tranches. La première, de 12 000 000 F HT, est répartie en 3 365 000 F pour la remise aux normes de sécurité, 8 635 000 F pour la rénovation de la grande salle (incluant la dépose des équipements cinéma existants, le remplacement de ses sièges par 1 034 fauteuils et 14 strapontins, la réfection des revêtements, le transfert des régies son et lumière sous le balcon, etc.). La deuxième se monte à 23 756 000 F HT, soit 14 960 000 F pour la rénovation hors aménagements scénographiques (étanchéité des terrasses, doublage de la vitrerie sur l’ensemble du bâtiment, désamiantage de la petite salle, conformité électrique, suppression de l’escalier menant du hall à la maison des sports, etc.), 5 349 000 F pour les travaux complémentaires d’équipement de la grande salle et 3 447 000 F dédiés à l’aménagement scénographique de la petite salle (salle Lauberty).
Les travaux de la première tranche s’achèvent en juin 1998. Le 4 mars 1999, le cabinet Beaulieu Ingénierie envoie au directeur de la maison de la culture l’avant-projet définitif de la deuxième tranche, rapidement engagée.
La gestion de la maison de la culture fait l’objet à compter du 1er janvier 2000 d’une délégation de service public par la Ville à la Scop Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre, créée par acte sous seing privé le 21 décembre 1999. En 2013, déclarée d’intérêt communautaire, la maison de la culture rejoint le patrimoine de la communauté d’agglomération de Nevers (pour sa part, la maison des sports reste municipale).
III. Les travaux de 2018-2020
Dans les années 2010, la question d’une rénovation de la maison de la culture et de celle des sports se pose de nouveau, mais avec une approche environnementale et le souci des économies d’énergie (les travaux réalisés à partir de 2016 ont pour objectif de réduire de 45 % la consommation de chauffage de la maison de la culture et de 25 % celle des sports).,
Une première tranche en 2016 et 2017 voit la rénovation des toits (avec mise en place d’une isolation et remplacement des lanterneaux) puis dans la deuxième tranche, en 2018 et 2019, le chantier concerne les murs. Leur isolation thermique doit s’accompagner d’une amélioration de l’aspect du bâtiment tandis que le hall de la maison de la culture doit être réaménagé, avec agrandissement de l’espace dédié aux expositions et transfert de l’entrée principale sur la façade sud-ouest, où une place-parvis va couvrir le parking.
A la fin 2017, trois équipes sont en concurrence pour la deuxième tranche : les architectes Pascal Mallard et Paolo Katz avec le groupe C3B, le cabinet d’architectes ABW Warnant et Eiffage construction, et l’architecte Ericq Valvin avec le groupement CDR Construction. La rénovation du bâtiment est confiée à Patrice Warnant, la construction du parvis à Mallard. L’isolation thermique nécessite le remplacement de toutes les baies vitrées tandis que la cage de scène est doublée côté Loire d’un mur pariéto-dynamique (« mur Trombe » composé d’une paroi de verre permettant de réchauffer le bâtiment l’hiver et de le rafraîchir l’été), dont l’action est renforcée par la végétalisation de coursives. Le hall de la maison des sports est lui aussi retravaillé, avec une extension vitrée de la façade au nord-est.
Une nouvelle inauguration du bâtiment a lieu en octobre 2019, celle de la place-parvis par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot le 17 décembre 2020. Dissoute en 2016, la Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre a cédé la place à une autre Scop, Maison de la Culture Nevers Agglomération. L’établissement est renommé « La Maison » en 2019.
En 2023, la maison de la culture est animée par une équipe de 22 personnes. Sa grande salle (Philippe Genty) a une jauge de 985 places dont 250 au balcon, la petite (Jean Lauberty) de 134 places. Elle accueille une centaine de représentations par an : théâtre, musique, chanson, danse, cirque… Scène conventionnée d’intérêt national, elle est labellisée Art en Territoire en 2020 et organise des spectacles dans les communes de la Nièvre.
Le "centre municipal" de Nevers est bâti de 1962 à 1971-1972. Il réunit trois équipements : une maison des syndicats (succédant à la bourse du travail détruite par un bombardement en juillet 1944), une maison des sports (dont la construction avait été décidée par le conseil municipal en mai 1957) et une maison de la culture (suivant le concept remis à l'honneur par André Malraux, lequel annonce en novembre 1959 la création avant trois ans d'une maison de ce type par département). Une note de 1960 précise : "Ce voisinage ne peut que contribuer au développement de la culture chez les sportifs et les ouvriers, qui se trouveront tout naturellement attirés par les activités culturelles se déroulant auprès d’eux". Le centre doit être implanté dans le quartier du Pâtis, en restructuration : la Ville y a engagé un vaste programme pour l'aménagement des bords de Loire, dont elle a confié en 1952 l'étude à l'architecte urbaniste Max Guillaume. Elle lui commande en mai 1959 un plan d'urbanisme de détail, tenant compte de deux éléments importants : la Nièvre sera couverte à cet endroit et une partie du terrain sera réservée au centre. Max Guillaume, associé pour ce projet avec l'architecte neversois Henri Vauzelle, livre en décembre 1960 sa proposition pour un quartier associant, outre le centre relié à la ville par une passerelle, des immeubles d'habitation, des commerces, un hôtel-restaurant, un centre de loisirs et de jeux, une plage, un bassin nautique et un petit port de plaisance. Guillaume débute en février 1961 les plans d'exécution de la maison du peuple (ou bourse du travail), dont la première pierre est posée en mars 1962. La conception des autres maisons est plus longue et le projet de 1960 est notablement modifié. Le programme de la maison des sports comprend une grande salle pour les compétitions, un gymnase, une salle de judo et de lutte, une de boxe, une d'escrime, une pour le contrôle médico-sportif, un "centre municipal de rééducation physique" et des "installations nautiques, piscine et embarcadère", etc. Celui de la maison de la culture est exposé dans un document validé à la suite de la venue à Nevers, en mai 1962, d'Emile Biasini, directeur du Théâtre, de la Musique et de l'Action culturelle au ministère des Affaires culturelles : grande salle de spectacle de 1 000 à 1 100 places avec fosse d'orchestre pour 60 musiciens et balcon (si besoin), deux salles de répétition, deux ou trois pièces pour un atelier spécialisé sur la faïence, une grande salle d'exposition, une bibliothèque (4 à 5 000 volumes), une discothèque (2 à 3 000 disques), une brasserie, une crèche-garderie, etc. Dans un deuxième projet, en 1963, le dessin est simplifié : plans et maquette montrent un bâtiment rectangulaire prolongé vers le sud-ouest par une aile en rez-de-chaussée. L'impact paysager a été revu : "La hauteur de l'ensemble ne dépasse pas 8 mètres au-dessus de la levée de Médine, formant un vaste plateau, d'où émerge seulement la Bourse du Travail, et la saillie de la cage de scène du Théâtre". Le foyer du public, à l'étage de soubassement, communiquera avec le plateau de la maison des sports, qui pourra être utilisée en salle des fêtes. Le permis de construire est délivré le 20 août 1963. Le bâtiment de la bourse du travail ("tour des syndicats") est inauguré le 1er mai 1964. Le projet est de nouveau modifié en 1965 pour être moins coûteux et pour répondre à certaines observations du service des ponts-et-chaussées. L’entreprise Boussiron (10 boulevard des Batignolles, à Paris), chargée du gros oeuvre, propose de remplacer la charpente et la couverture métallique par une dalle en béton, portée sur la maison des sports par une ossature en béton précontraint divisée en trames de 4 m et sur celle de la culture par six poutres rayonnantes. La première pierre de la maison de la culture est posée le 12 mars 1966. La scénographie est conçue par le Bureau d'Etudes scénographiques (133 rue Gardinet, Paris), de Camille Demangeat et René Candaes, tandis que l'Association technique pour la Promotion de l'Equipement culturel (ATPEC, établie au 19 rue du Renard à Paris), présidée par Igor Hilbert, assure jusqu'en décembre 1968 une mission de conseil et d'expertise. La construction de l'aile sud-ouest est abandonnée pour des raisons budgétaires et il est décidé de transformer l'une des salles de répétition en théâtre d'essai. La maison des sports est inaugurée en juin 1970 ; l'ouverture de celle de la culture se fait progressivement : théâtre d'essai (petite salle) en juin 1971, grande salle dans un second temps. La réception définitive de l'ensemble des travaux a lieu le 5 octobre 1972.
L'architecte conseil du ministère de la Culture, Vincent Daujat, visite la maison de la culture le 12 mai 1989. Evoquant une éventuelle suppression de la bourse du travail, il suggère une redistribution des locaux, la bibliothèque devant quitter les lieux. Le conseil municipal décide de subordonner les travaux à l'adoption d'un nouveau projet culturel ; par ailleurs, certaines salles sont réservées depuis le milieu de la décennie à la compagnie Le Four solaire, devenue cette même année 1989 Centre chorégraphique national Nevers, Nièvre, Bourgogne (mais qui disparaîtra en 1995). En mai 1995, la Ville charge de la maîtrise d'oeuvre l'atelier de scénographie Betecs (Bureau d'Etudes techniques des Equipements culturels et sportifs) / Hilbert-Jeffroy (à Versailles), associé pour l'occasion avec le cabinet Beaulieu Ingénierie (Vaucresson) et l'architecte Thierry Beaulieu (Clamart). La première tranche de travaux comprend la remise aux normes de sécurité du site et la rénovation de la grande salle ; la deuxième inclut la rénovation du bâti (étanchéité des terrasses, doublage de la vitrerie sur l'ensemble du bâtiment, suppression de l'escalier menant du hall à la maison des sports, etc.), des travaux complémentaires d'équipement de la grande salle et l'aménagement scénographique de la petite salle. Les travaux sont effectués en 1998 et 1999, d'autres concernant les équipements de la maison des sports ont lieu après 2007. La maison de la culture est rattachée à la communauté d'agglomération en 2013 tandis que la maison des sports reste municipale. Une nouvelle rénovation du bâtiment intervient de 2016 à 2020, dans une approche environnementale. Une première tranche en 2016 et 2017 voit la rénovation des toits (avec mise en place d'une isolation) puis la deuxième tranche, en 2018 et 2019, traite des murs. Le cabinet d'architectes ABW Warnant décide le remplacement de toutes les baies vitrées tandis que la cage de scène est doublée côté Loire d'un mur pariéto-dynamique. Les halls sont retravaillés, celui de la maison des sports avec une extension vitrée de la façade et celui de la maison de la culture avec transfert de l'entrée principale sur la façade latérale, où une place-parvis dessinée par l'architecte Pascal Mallard couvre le parking. Une nouvelle inauguration du bâtiment a lieu en octobre 2019, celle du parvis par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot le 17 décembre 2020. En 2023, la maison de la culture est animée par une équipe de 22 personnes et accueille une centaine de représentations par an. Sa grande salle (Philippe Genty) a une jauge de 985 places dont 250 au balcon, la petite (Jean Lauberty) de 134 places.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle , daté par source
- Secondaire : 1er quart 21e siècle , daté par travaux historiques
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Dates
- 1962, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Guillaume Maxarchitecte attribution par sourceGuillaume Max
Guillaume, Max Henri Joseph Etienne (1913-1980). Né le 17 juillet 1913 à Bayonne, mort en 1980 à Saint-Maurice (94). Elève à l'école des Beaux-Arts de 1933 à 1941 (élève de Roger Henri Expert et René Patouillard-Demoriane). Diplômé le 17 juin 1941 (avec pour sujet : un centre de vacances et de jeux nautiques). Architecte à Paris entre 1949 et 1973, à Sully-sur-Loire en 1967. Associé à Georges Blareau dans le cabinet Blareau et Guillaume [entre 1949 et 1967]. Membre de la S.A.D.G. en 1955. Il établit en 1960 avec l'architecte Henri Vauzelle un projet pour la maison de la culture de Nevers.
(Source : https://agorha.inha.fr/ark:/54721/582a616b-bfbc-4017-99f9-71f1fe46d7ba)
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Auteur :
Vauzelle Henriarchitecte attribution par sourceVauzelle Henri
Vauzelle, Henri. Architecte. Il établit en 1960 avec Max Guillaume un projet pour la maison de la culture de Nevers.
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Auteur :
Demangeat Camillearchitecte, décorateur attribution par sourceDemangeat Camille
Demangeat, Camille (1905-1985). Architecte de formation. Décorateur et scénographe d'équipement. Chef machiniste au théâtre Pigalle et au théâtre de la Renaissance, à Paris. Travaille avec Louis Jouvet puis au Théâtre national populaire (TNP), dont il démissionne en 1954. Fonde le Bureau d'Etudes scénographiques. Travaille avec Michel Rioualec à la restauration du théâtre de Sens en 1978. Demeure alors à Beaujard, commune de Villeneuve-sur-Yonne.
(Sources : https://data.bnf.fr/fr/14676203/camille_demangeat/ et Dubouilh, Sandrine. Une architecture pour le théâtre populaire 1870-1970. Paris : AS Sceno+, 2012, p. 129-131.)
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Auteur :
Warnant Patricearchitecte attribution par sourceWarnant Patrice
Warnant, Patrice. Architecte et urbaniste, fondateur en 1995 de l’atelier ABWw (15 rue du Fer, Nevers). Architecte à Nevers depuis 1980.
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Auteur :
Le bâtiment est réalisé en béton armé : murs en pan de béton armé (avec remplissage en parpaings de béton), charpente en béton apparente (formant des caissons sur la maison des sports), terrasse en couverture. Il est de plan rectangulaire, le hall de la maison des sports (surmonté du petit gymnase) faisant saillie au nord-est. Il s'élève principalement sur trois niveaux : étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé et étage carré. Deux "tours" en émergent : celle de la bourse du travail - comptant sept étages carrés - côté RN (la référence à la route nationale - actuel boulevard Pierre de coubertin - est toujours utilisée localement) et la cage de scène - englobant deux salles de répétition superposées, au niveau 3 pour le théâtre et au niveau 5 (salle Loïe Fuller) pour la danse - côté Loire. Les dessertes se font par des escaliers dans-oeuvre tournants à retours et des ascenseurs et, à l'extérieur, par des escaliers droits donnant accès à des galeries ouvertes. Dans le hall de la maison de la culture, un escalier symétrique dessert le balcon de la grande salle de spectacle ; dans celui de la maison des sports, l'étage est accessible par deux escaliers en équerre. Cette dernière est organisée avec à l'étage de soubassement deux rangées de salles autour d'un massif central (encadré par deux galeries techniques) : trois côté Loire (danse, boxe et judo) et autant côté RN (deux pièces pour l'haltérophilie et une salle de danse) plus une pièce pour les pompes de relevage ; au rez-de-chaussée le grand gymnase et ses gradins (1 148 m2) ; au 1er étage le bar, des salles de réunion et des bureaux ; au 2e le petit gymnase (260 m2). La bourse du travail a un sous-sol, un rez-de-chaussée limité à l'accès à l'escalier et à l'ascenseur, 6 étages de bureaux répartis entre les syndicats et un 7e étage occupé par une salle de réunion. La maison de la culture comporte au soubassement des bureaux, une cuisine, les loges d'acteur et leur foyer, le dessous de scène et la fosse d'orchestre de la grande salle (actuellement 40 musiciens) ; au rez-de-chaussée le vestibule desservant l'accueil, la restauration, des espaces de concert (ancienne entrée) et d'exposition, un salon (Michel Thuriot), la petite salle (Jean Lauberty) - équipée de gradins mobiles -, la grande salle (Philippe Genty) - orchestre gradiné et scène - et le magasin des décors ; au 1er étage des bureaux, l'artothèque, une petite salle de spectacle et le balcon de la grande salle (surmonté par l'ancienne régie).
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Murs
- béton béton armé enduit
- parpaing de béton
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Toitsbéton en couverture
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 7 étages carrés
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Couvrements
- charpente en béton armé apparente
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- terrasse
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
- escalier dans-oeuvre : escalier symétrique en maçonnerie, cage ouverte
- escalier dans-oeuvre : escalier en équerre en maçonnerie, cage ouverte
- escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
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Autres organes de circulationascenseur
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Statut de la propriétépropriété publique
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Référence MH
Labellisé Architecture contemporaine remarquable en 2023
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Revol, Jean-Luc. Directeur de la maison de la culture de Nevers en 2024.
17 novembre 2023
Documents d'archives
-
Archives municipales de Nevers : 129 W 31-36 Maison de la culture, maison des sports : construction. 1960-1970.
Notamment : Ville de Nevers. Projet d'un centre municipal comprenant : Maison du Peuple, Maison de la Culture, Salle des Sports - Salle des Fêtes. Notice, par les architectes M. Guillaume et H. Vauzelle, décembre 1960. (129 W 31)
-
Archives municipales de Nevers : 133 W 9-10 Maison de la culture et maison des sports : construction. 1964-1969.
- 133 W 9 Lots 1-14 ; alimentation en eau potable ; matériel. 1965-1969.
- 133 W 10 Plans d'exécution (maison des sports) de 1 à 39. 1964.
-
Archives municipales de Nevers : 134 W 8-9 Maison de la culture, maison des sports : dossier d'exécution. 1964.
- 134 W 8. Maison des Sports : dossier d'exécution (devis, 27 plans). Octobre 1964.
- 134 W 9 Maison de la Culture : dossier d'exécution (devis, 16 plans). Octobre-novembre 1964.
Dossiers complets et plans en bon état
-
Archives municipales de Nevers : 259 W 15 Maison de la culture. 1984-1990.
Notamment : Bâtiments, équipements, réaménagement et Centre chorégraphique national Le Four solaire. 1984-1989.
-
Archives municipales de Nevers : 328 W 20 Maison de la culture et des sports : construction, 2e tranche, travaux de finition. 1964-1970.
-
Archives municipales de Nevers : 511 W 155 Maison de la culture, maison des sports. Permis de construire du 20 août 1963. 1963-1964.
-
Archives municipales de Nevers : 513 W 489-505 Maison de la Culture, Maison du Peuple, Maison ou Bourse du Travail, Maison des Sports. 1961-2007.
- 513 W 489-491 Maison du Peuple. 1961-1965.
- 513 W 492-493 Bourse du Travail. 1972-1996.
- 513 W 494-498 Maison de la Culture. 1964-2007.
- 513 W 499-504 [Les trois établissements]. 1961-1998.
513 W 502 Maison de la Culture et Maison des Sports : construction... 1964-1971. -
Archives municipales de Nevers : 557 W 87-96 Maison de la Culture de Nevers et petit théâtre : documents de suivi des bâtiments et des DSP. 1990-2012.
557 W 87-91, 557 W 96 -
Archives municipales de Nevers : non coté Maison de la culture, maison des sports, construction. 1959-1972.
Boîtes 171, 172, 179, 181, 182, 183 -
Petite salle Jean Lauberty [dossier technique]. Nevers : La Maison, décembre 2021. 9 p. : ill. ; 30 cm.
-
Grande salle Philippe Genty [dossier technique]. Nevers : La Maison, 27 septembre 2023. 27 p. : ill. ; 30 cm.
Bibliographie
-
La bourse du travail c'est votre affaire ! Le Travailleur Nivernais, supplément n° 155, décembre 2021, p. 1 : ill.
-
CAUE de Saône-et-Loire. Guide d'architecture en Bourgogne, 1893-2007. Paris : Picard, 2008. 399 p. : ill. ; 25 cm.
P. 352 : ill. -
Guyot, R.-J. Nevers vous présente, à travers nos objectifs photographiques, son nouveau visage, celui d'une ville qui veut vivre... à l'heure atomique. Le Journal du Centre, samedi 1er avril 1961, ill.
-
Klein, Richard (dir.). Les maisons de la culture en France. Paris : Ed. du patrimoine, 2017. 192 p. : ill. ; 21 cm. (Carnets d'architecture ; 3).
P. 17, 4041 : ill.
Documents figurés
-
Section C dite du Croux. Feuille unique [plan cadastral napoléonien]. Dessin (plume, lavis), s.n. [par le géomètre du cadastre Hippolyte Bec]. S.d. [1835]. 87,5 x 98 cm, 1/1 250.
-
Nevers Centre municipal. Maison de la culture, maison du peuple, salle des sports, salle des fêtes. Dessin (tirage), par les architectes M. Guillaume et A. Vauzelle. Nevers novembre 1960-mars 1961. 1/200.
- 1. Plan d’ensemble. 81 x 146 cm.
- 2B. Plan de sous-sol. Modifié le 20 mars 1961. 80 x 125,5 cm.
- 3. Plan du rez de chaussée. Modifié le 20 mars 1961. 81 x 125,5 cm.
- 4. Plan de l’étage. Modifié le 22 mars 1961. 81 x 125,5 cm.
- 5. Plan niveau supérieur 8.50. 81 x 125,5 cm.
- 6. Façade sur déviation - N. O. Modifié le 20 mars 1961. 40 x 161 cm.
- 7. Façade sur salle des sports - N. Modifié le 20 mars 1961. 40 x 114,5 cm.
- 8. Façade sur Loire - S. E. Modifié le 20 mars 1961. 40,5 x 146,5 cm.
- 9. Façade sur maison de la culture - S. O. Modifié le 20 mars 1961. 40,5 x 168 cm.
- 10. Plan de coupes. Modifié le 20 mars 1961. 53,5 x 125,5 cm.
-
[Vues perspectives de détail du bâtiment]. Dessin (tirage), s.n. [par Max Guillaume]. S.d. [décembre 1960]. sans éch.
- [Vue de l'extérieur depuis le côté Loire, avec la passerelle]. 65,5 x 131 cm.
- [Vue de l'intérieur du hall vers le patio, au sud-ouest]. 55,5 x 109,5 cm.
-
[5 vues panoramiques de la première maquette du projet de quartier des Bords de Loire]. Photographie, par le Studio Jean Pilté. S.d. [décembre 1960]. 5 tirages N&B, 8,5 x 23,5 cm. Tampon : Studio Jean Pilté. Face au château. Sully-sur-Loire (Loiret).
-
Centre municipal [perspective côté Loire]. Dessin (tirage), par Max Guillaume. Paris janvier 1962. 23 x 116 cm, sans éch.
-
Nevers Centre municipal. Maison de la culture, maison des sports. Dessin (tirage), par M. Guillaume et H. Vauzelle architectes. Nevers février 1963. 1/200.
- 1 bis. Plan d’ensemble. Division par tranches fonctionnelles. 1/500, 71,5 x 147 cm.
- 2. Niveau jardin de -300 à -450. 80,5 x 125 cm.
- 3. Niveau entrée de -150 à +128. 94,5 x 167 cm.
- 4. Etage. 70 x 167 cm.
- 5. Coupes. 54 x 189 cm.
- 6. Façades nord-ouest - sud-est. 66,5 x 125,5 cm.
- 7. Façades sud-ouest - nord-est. 54 x 146,5 cm.
- 8. Façade générale sud-est. 54 x 188,5 cm.
Autre exemplaire dans la liasse cotée 511 W 155
-
Nevers Centre municipal. Vues extérieures. Dessin (tirage), par M. Guillaume et H. Vauzelle architectes. Février 1963. Sans éch., 75 x 119,5 cm.
Autre exemplaire dans la liasse cotée 511 W 155
-
Nevers. Bords de Loire. Dessin (tirage), par M. Guillaume. 1963. Sans éch., 37 x 100,5 cm.
Autre exemplaire dans la liasse cotée 511 W 155
-
[5 vues de la deuxième maquette du projet de quartier des Bords de Loire]. Photographie, par Jean Biaugeaud. S.d. [1963-1965]. 7 tirages N&B, 18 x 24 cm. Tampon : Photo Jean Biaugeaud. 45 avenue Aristide Briand. Arcueil (Seine).
-
Nevers Centre municipal. Maison de la culture. Dessin (tirage), par les architectes M. Guillaume et A. Vauzelle. Nevers octobre 1964. 1/100.
Notamment :
- 1. Plan d’ensemble. Octobre 1964, rect. novembre 1964. 81 x 209,5 cm, 1/200.
- 2. Plan d’exécution. Façades d’ensemble nord.ouest sud.est. 54 x 168 cm, 1/200.
- 6. Plan d’exécution. Niveau jardin parterre théâtre, loges collectives, ateliers artistes -150 -300 -350 -400. Octobre 1964, rect. novembre 1964. 91,5 x 166 cm.
- 7. Plan d’exécution. Niveau rue, hall d'entrée, balcon théâtre, salle de répétitions, entrée garderie d'enfants +000 +100 +150. Octobre 1964, rect. novembre 1964. 93 x 165 cm.
- 11. Plan d’exécution. Coupe transversale sur la salle C/C. Octobre 1964. 40 x 104,5 cm.
Autres plans numérotés 3 à 5, 8 à 10, 12 à 16.
-
Nevers Centre municipal. Maison des sports. Dessin (tirage), par les architectes M. Guillaume et A. Vauzelle. Nevers octobre 1964. 1/100.
Notamment :
- 1. Plan d’ensemble. Nevers octobre 1964. 1/200.
- 5. Plan d’exécution. Niveaux -350 -600. 80,5 x 125,5 cm.
- 6. Plan d’exécution. Niveau -150. 80,5 x 125 cm.
- 10. Plan d’exécution. Coupes transversales. 53,5 x 104,5 cm.
- 11. Plan d’exécution. Coupes longitudinales. 53 x 105 cm.
Autres plans numérotés 2 à 4, 7 à 9, 12 à 27.
-
Nevers Centre municipal. Maison des sports. Dessin (tirage), par les architectes M. Guillaume et A. Vauzelle. Nevers octobre 1964, rect. mai 1965. 1/100.
- 1. Plan d’ensemble. Nevers octobre 1964, rect. novembre 1964 et mai 1965. 1/200.
- 2. Plan d’exécution. Façades d’ensemble nord.ouest sud.est. 1/200.
- 3. Plan d’exécution. Façades d’ensemble nord.est sud.ouest. 1/200.
- 10. Plan d’exécution. Coupes transversales.
- 11. Plan d’exécution. Coupes longitudinales.
Autres plans numérotés 12 à 39
-
Nevers. Centre municipal. Maison de la culture. Plan d’exécution. Coupes longitudinales sur loges H/H H1/H1, sur escaliers I/I. Dessin (tirage), par M. Guillaume et H. Vauzelle architectes. Octobre 1964, modifié nov. 1964, mai 1965, juillet 1965. 85 x 125,5 cm, 1/100.
-
Nevers Centre culturel. Maison de la culture. Toitures. Plan d’ensemble. Dessin (tirage), par les Entreprises Boussiron, 10 bd des Batignolles à Paris. Octobre 1965. 1/100 et 1/20, 84 x 104,5 cm.
- N° 1913.03 [maison de la culture]. 15 octobre 1965.
- N° 1913.04 [maison des sports]. 20 octobre 1965.
-
Nevers Centre municipal. M Guillaume. H. Vauzelle. architectes. Maison des sports. Variante de la toiture. Dessin (tirage), par les Entreprises Boussiron, 10 bd des Batignolles à Paris. S.d. [octobre 1965]. Sans éch.
- N° 1913.01. Vue perspective. 39 x 89 cm.
- N° 1913.02. Coupes. 48,5 x 105,5 cm.
-
Maison de la culture et des sports. Construction [campagne photographique]. Photographie, s.n. 1965-1971. Tirages N&B.
Notamment :
- 6 Fi 1891 [Chantier de la maison des sports]. Fin janvier 1967.
- 6 Fi 1890 [Chantier de la maison de la culture]. Fin janvier 1967.
- 6 Fi 1874 [Maison de la culture : façade latérale droite, sans les huisseries]. S.d. [1967-1968].
- 6 Fi 1860 [Intérieur]. S.d. [1970-1971].
- 6 Fi 1892 Aménagement des abords. 1971.
-
[Maison de la culture et des sports. Construction de la cage de scène]. Photographie, s.n. S.d. [1967-1968].
-
Nevers. Centre municipal. Maison de la culture. ATPEC. Dessin (tirage), par M. Guillaume et H. Vauzelle architectes. S.d. [1967-1968]. Sans éch.
- Niveau -550. 60 x 106 cm.
- Niveau -400 -275. 90 x 84,5 cm.
- Rez de chaussée [projet arrêté]. 89,5 x 85 cm.
- Rez de chaussée [projet modifié]. 89,5 x 84,5 cm.
- Niveau +450. 90 x 85 cm.
-
Ville de Nevers. Maison de la culture. Equipement scénique. Dessin (tirage), par M. Guillaume et H. Vauzelle architectes, Camille Demangeat scénographe (112 ter rue Cardinet à Paris). 1968. 1/50.
- SC 18. Plan du plafond de la salle et parois latérales. 29 octobre 1968. 62,5 x 159,5 cm.
- SC 27. Coupe longitudinale côté cour. 22 avril 1968. 85 x 133 cm.
- SC 28. Coupe transversale. 22 avril 1968. 81 x 121 cm.
- SC 33. Bibliothèque auditorium discothèque réunions au niveau + 450. 10 juillet 1968. 87,5 x 142 cm.
-
Prises de vues aériennes de l'IGN (20e siècle). Consultables en ligne via le site du Géoportail (www.geoportail.gouv.fr).
Photographies datées du 8 mai 1963, de 1967, du 14 juillet 1969, de 1970, du 9 juillet 1971, du 15 mai 1974 -
Restructuration de la Maison de la Culture de la ville de Nevers. Projet. Scénographie. 1ère tranche. Grand théâtre. Dessin (tirage), par Beaulieu Ingéniérie, Thierry Beaulieu et le Bureau d'Etudes techniques des Equipements culturels et sportifs. Octobre 1996. 1/50.
- SC 1-00. Plan du dessous de scène. 81 x 116 cm.
- SC 1-03. Coupe longitudinale côté cour. 80,5 x 115 cm.
- SC 1-05. Plan de la passerelle de charge et des équipes. 79,5 x 119,5 cm.
- SC 1-06. Plan du grill. 80,5 x 115,5 cm.
- SC 1-07. Plan de toiture.
- SC 1-08. Plan du plafond sous balcon.
Beaulieu Ingénierie. 154 bd de la République, 92420 Vaucresson.
Betecs/Hilbert-Jeffroy, atelier de scénographie. 1 bis rue Sainte Geneviève. 78000 Versailles
Th. Beaulieu, architecte DPLG. 196 av. Jean Jaurès. 92140 Clamart
-
Nevers (Nièvre). Vue générale aérienne. Carte postale en couleur, s.n. S.d. [4e quart 20e siècle]. Combier Imprimeur à Mäcon.
-
Nevers (Nièvre). Maison de la Culture. Carte postale en couleur, par le Studio Gillioz-Montupet à Fourchambault. S.d. [4e quart 20e siècle]. Combier Imprimeur à Mâcon.
Documents audio
-
Peyreigne, Michel. Pose de la première pierre de la maison de la culture de Nevers. Dijon : Office national de radiodiffusion télévision française, 1966. Vidéo (2 mn 39). Reportage projeté dans l'émission Bourgogne actualités, 12 mars 1966. Document accessible en ligne : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/lxf99004315/pose-de-la-premiere-pierre-de-la-maison-de-la-culture-de-nevers
Documents multimédia
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Culture - Les compétences de Nevers Agglomération. Nevers agglomération [en ligne]. [Consultation du 31 octobre 2024]. Accès internet : https://www.agglo-nevers.net/culture/
-
[Mon Nevers Secret] Maison de la Culture : pourquoi cette implantation ? Le Journal du Centre [en ligne], 25 novembre 2013 [consultation du 28 octobre 2024]. Accès internet : https://www.lejdc.fr/nevers-58000/travaux-urbanisme/mon-nevers-secret-maison-de-la-culture-pourquoi-cette-implantation_1742316/
-
Perruchot, Christiane. Le plaidoyer d'un architecte pour la maison de la culture de Nevers. Le Journal du Centre [en ligne], 1er janvier 2016, ill. [consultation du 31 octobre 2024]. Accès internet : https://www.tracesecritesnews.fr/actualite/le-plaidoyer-d-un-architecte-pour-la-maison-de-la-culture-de-nevers-68276
-
Souverain, Dominique. Trois projets pour relooker la Maison de la Culture et la Maison des Sports. Le Journal du Centre [en ligne], 2 décembre 2017, ill. [consultation du 31 octobre 2024]. Accès internet : https://www.lejdc.fr/nevers-58000/loisirs/trois-projets-pour-relooker-la-maison-de-la-culture-et-la-maison-des-sports_12652838/
-
Souverain, Dominique. Les architectes Patrice Warnant et Pascal Mallard sélectionnés pour rénover la Maison de la Culture. Le Journal du Centre [en ligne], 15 décembre 2017, ill. [consultation du 31 octobre 2024]. Accès internet : https://www.lejdc.fr/nevers-58000/travaux-urbanisme/les-architectes-patrice-warnant-et-pascal-mallard-selectionnes-pour-renover-la-maison-de-la-culture_12669473/
Annexes
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Ville de Nevers. Projet de centre municipal [...], par M. Guillaume et H. Vauzelle, décembre 1960.
-
Grande salle Philippe Genty [dossier technique]. 27 septembre 2023.
-
Petite salle Jean Lauberty [dossier technique]. Décembre 2021.
Hugonnet-Berger, Claudine. Chercheur au service de l'Inventaire de Bourgogne.
Dessinateur-cartographe au Service de l'inventaire de Bourgogne-Franche-Comté.
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
Hugonnet-Berger, Claudine. Chercheur au service de l'Inventaire de Bourgogne.