Sonia Dourlot, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2014-2020
- enquête thématique régionale, val de Saône
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Haute-Saône - Jussey
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Commune
Corre
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Adresse
2 rue Émile Hauviller
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Cadastre
2015
D
136, 138
Feuille dressée en 1823, révisée pour 1938 et mise à jour en 1985 consultée en 2015.
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesSaint Pierre, Saint Maurice
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Parties constituantes non étudiéesenclos, croix funéraire
Le peintre Pascal Adolphe Jean Dagnan-Bouveret (1852 1929) auteur de nombreux sujets bretons, et d'un portrait de Mme Barbey, qu’on voit au musée Garret de Vesoul, a représenté une scène dans l’église de Corre qui se trouve au musée d’Orsay datée de 1885, (H. 1.21 ; L. 0.845) (https://www.musee-orsay.fr/fr/oeuvres/le-pain-benit-3086). Une huile sur toile représentant la même scène ( Le pain bénit à Corre, H. 1.16 ; L. 0.85), ni datée ni signée se trouve au musée Garret de Vesoul, achetée à la galerie de Mars et donnée par l’association des Amis du musée en 1989, après souscription, au musée : (https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/04/Dagnan-Bouveret_-_Le_Pain_b%C3%A9ni_%C3%A0_Corre_-_cadre.jpg) Il est lié à la région par son mariage avec la cousine du peintre Gustave Courtois qu'il épouse à Corre en 1879, qui aurait inspiré le visage de la Vierge (Mater Dolorosa) représentée dans l'église du Sacré-Cœur en 1921 à Vesoul.
Par la bouche de M. de Norpois, Marcel Proust l'évoque ainsi dans Le Côté de Guermantes : "Si vous appelez chef-d’œuvre cette vive pochade, que direz-vous de La Vierge d'Hébert ou de Dagnan-Bouveret?"
Une église paroissiale dédiée à Saint Pierre est mentionnée en 1242, selon Coudriet et Chatelet, ainsi, en 1250, qu'une église st Maurice. L'actuelle église était dite saint Pierre par l'autorité épiscopale, mais selon les mêmes auteurs, les habitants lui préférèrent l'appellation saint Maurice, qui est la sienne aujourd'hui. Cette ancienne chapelle (ou église?) Saint Maurice se trouvait rue Saint Maurice, et se serait écroulée "un peu avant la Révolution" selon le Dr. Pratbernon. Un plan signé de Félix-Hercule Grandmougin et Servas atteste un projet de restauration partielle en 1844. A la demande de la mairie le 25 décembre 1844, l'architecte Pierre Mougenot, qui vient de construire l'église de Passavant en 1843, propose un projet le 20 janvier 1845 qui reste vraisemblablement également sans suite. De sorte qu'à la fin du 19 ème siècle on la juge délabrée. Un projet de reconstruction est dessiné et le devis instructif de l'architecte mentionne : "tout l'édifice est dans un état de délabrement complet et sa reconstruction s'impose. Nous proposons donc de remplacer le plafond de la nef par une voûte, avec piliers, arcs-doubleaux et nervures, comme celle du chœur. Le clocher construit en avant de la nef serait couronné par une flèche", d'une hauteur totale de 34.5 mètres (dessin de la façade latérale, Besançon, le 1er mai 1897) Il est signé E. Barrey, architecte à Besançon. Il est approuvé par le préfet de Vesoul le 21 mars 1898. L'architecte dessine une élévation de la façade principale et un plan mentionnant l'ancienne sacristie à détruire, le 20 mai 1897. (échelle 0.01) La destruction de cette ancienne sacristie permet de rouvrir les trois fenêtres du fond du chœur, bouchées lors de la construction de cette dernière. En remplacement, E. Barrey prévoit d'affecter une partie de l'ancienne chapelle nord - datée de 1627 (?) - à usage de sacristie. Elle en est à présent libérée. Le même devis précise que l’ancien clocher sera détruit, que la charpente sera refaite à neuf en sapin, que la nef sera couverte en tuiles, et la flèche en ardoise, que la voûte de la nef, les piliers, les arcs-doubleaux et les nervures seront construites en béton de ciment, que les contreforts seront construits en maçonnerie ordinaire et enduits en ciment avec imitation de taille. La réception des travaux est faite le 25 mai 1899. Le clocher a été réparé en 1939.
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Période(s)
- Principale : 14e siècle, 17e siècle , (incertitude)
- Secondaire : 4e quart 19e siècle , daté par source
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Dates
- 1898, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
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Personnalité :
Dagnan-Bouveret Pascal Adolphe Jeanhabitant célèbre attribution par travaux historiquesDagnan-Bouveret Pascal Adolphe Jean
Le peintre Pascal Adolphe Jean Dagnan-Bouveret (1852 - 1929) auteur de nombreux sujets bretons, et d'un portrait de Mme Barbey, qu’on voit au musée Garret de Vesoul, a représenté une scène dans l’église de Corre qui se trouve au musée d’Orsay datée de 1885, (H. 1.21 ; L. 0.845) (http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/notice.html?no_cache=1&nnumid=003086&cHash=06235d1ba0) Une huile sur toile représentant la même scène ( le pain bénit à Corre, H. 1.16 ; L. 0.85), ni datée ni signée se trouve au musée Garret de Vesoul, achetée à la galerie de Mars et donnée par l’association des Amis du musée en 1989, après souscription, au musée : (https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/04/Dagnan-Bouveret_-_Le_Pain_b%C3%A9ni_%C3%A0_Corre_-_cadre.jpg) Il est lié à la région par son mariage avec la cousine du peintre Gustave Courtois qu'il épouse à Corre en 1879, qui aurait inspiré le visage de la Vierge (Mater Dolorosa) représentée dans l'église du Sacré-Coeur en 1921 à Vesoul. Par la bouche de M. de Norpois, Marcel Proust l'évoque ainsi dans Le Côté de Guermantes : "Si vous appelez chef-d’œuvre cette vive pochade, que direz-vous de La Vierge d'Hébert ou de Dagnan-Bouveret?"
Comme de très nombreuses églises paroissiales construites au 19ème siècle -sous le régime concordataire- avec un souci d’économie, dans le nord de la France, c’est le style néogothique qui est ici adopté. L’édifice, construit en moellon de calcaire et béton enduit est de plan allongé avec un court transept. La nef, sans bas-côté, avec piliers, arcs-doubleaux et nervures, sur un seul niveau, est orientée, légèrement vers le sud-est. Elle est précédée d'un clocher porche de 18 mètres à quatre frontons surmonté d'une flèche de 16.5 mètres y compris la croix. Il comporte trois registres séparés par des bandeaux : le portail et ses voussures, entre deux piliers engagés, surmonté d’un arc brisé ; le deuxième constitué d’une rose quadrilobée éclairant la nef ; le troisième surmonté par un fronton, le cadran de l’horloge et deux fenêtres hautes jumelées. La flèche est construite en maçonnerie ordinaire avec angles en pierre de taille, matériau qui encadre aussi toutes les ouvertures. La nef est couverte en tuiles mécaniques, le chœur en petites tuiles et le clocher en ardoise. Des contreforts en maçonnerie à enduit d’imitation de taille soutiennent l’ensemble. Un escalier hors-oeuvre, en vis, couvert d'une croupe polygonale, s'appuie à l'angle nord–ouest de la nef et du côté droit du porche. Le vaisseau unique compte six travées. La chapelle latérale nord compte trois travées voûtée d'ogives. Le chœur vouté d'ogives, avec chapiteaux sculptés, en compte deux. Le chevet plat est éclairé par un triplet (ensemble de trois baies) du 13ème siècle (?). L'armoire eucharistique, fermée par une porte en fer forgé, est intégrée dans le mur du chœur, dans une niche sculptée surmontée d'une forme trilobée et d'une accolade flamboyante. Une sacristie en rez-de-chaussée est édifiée dans l'axe de la nef, au-delà du chevet. Le maître autel (menuiserie, 18ème siècle) et les fonts baptismaux (sculpture, pierre et bois, 17ème, 18ème siècles) sont classés parmi les Monuments Historiques. Le tableau Christ souffrant est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. (peinture à l'huile sur bois, 17ème siècle)
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Murs
- calcaire moellon
- calcaire pierre de taille
- béton enduit partiel
- béton enduit d'imitation
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Toitstuile mécanique, tuile plate, ardoise
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Plansplan allongé
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Étages1 vaisseau
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Couvrements
- voûte d'ogives
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Couvertures
- flèche polygonale noue
- toit à longs pans pignon découvert
- croupe polygonale
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Escaliers
- escalier hors-oeuvre : escalier en vis
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Précisions sur la protection
Les fonts baptismaux et le maitre-autel sont classés. Le tableau Christ souffrant est inscrit.
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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- (c) Archives départementales de la Haute-Saône
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Documents d'archives
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Travaux et documentation sur des sites et monuments historiques du département de la Haute-Saône
église de Corre -
Travaux communaux : Projet de reconstruction de l'église de Corre. Dessin, Élévation de la façade principale. [Élévation] Échelle 0.01, dressé par l'architecte : E. Barrey, Besançon le 20 mai 1897, approuvé par le préfet le 21 mars 1898.
Bibliographie
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Charpentier, F.T. Un impressionniste provincial : Charles de Meixmoron. Catalogue de l'exposition du musée des Beaux-Arts de Besançon, 24 juin -15 septembre 1974, Besançon, 1974.
Documents figurés
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Plan, Reconstruction de la partie supérieure du clocher et restauration du choeur de l'église. Daté : Lure, 25 août 1844, signatures de Servas et, bien que peu lisible, celle de Félix-Hercule Grandmougin.
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Projet pour la construction d'un clocher en avant de l'église et pour la démolition de l'ancien clocher, en vétusté, qui existe au dessus du sanctuaire de cette église. dessin (plume et lavis) [plan, coupes et élévations] Échelle : 0.01/1, signé par l'architecte : Mougenot, Lure, 20 janvier 1845.
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Travaux bâtiments communaux. Projet de reconstruction de l'église de Corre. Façade latérale. dessin, [Élévation] Échelle 0.01, 1er mai 1897, architecte : E. Barrey, Besançon.
Philippe Mairot, chercheur. Région Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2011-
Philippe Mairot, chercheur. Région Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2011-