Superficie

Le territoire communal dispose d'une superficie totale de 1954 hectares dont 981 boisés et 13 hectares.

Géologie

Le sous-sol se compose principalement d'alluvions modernes dans le cours de la Saône, et d’alluvions plus anciens en bordure. Grès, et grès ,calcaire et argiles sur le reste de la commune.

Hydrographie

Ormoy est traversé par la Saône qui est canalisée sur cette portion.

Paysage et environnement

Ormoy fait partie du pays d'Amance qui s’étend de la Mance jusqu'à la dépression de Luxueil-Saint-Loup. Ce territoire, irrigué par de nombreuses rivières qui convergent vers la Saône, s'illustre par une pratique ancienne de l'agriculture. A l'intérieur de ce pays d'Amance, la commune appartient à l'unité paysagère de la Haute Vallée de la Saône et du Coney, où les villages se sont structurés en fonction de la rivière et n'ont pas été marqués par une forte urbanisation.

Population

En 1790, la commune avait 558 habitants. En 2012, elle est de 225 administrés.

Histoire

En 1938, on fit la découverte d'un sarcophage. Entre en 1951 et 1957, plusieurs squelettes inhumés ainsi que du mobiliers (vase, tesson et un fragment d'une ceinture en bronze datant de la fin VIe/début VIIe) sont trouvées.

Ormoy est cité pour la première fois, en 1150, dans une charte de l’archevêque de Besançon. Les terres d'Ormoy appartenaient jadis aux comtes de Bourgogne. Cela explique la présence d'un maire et d'un prévôt dès le 12e siècle. Fin 13e, la prévôté existe encore mais sera supprimé peu de temps après. En 1703, la seigneurie d'Ormoy appartient au Roi. Il la cède cependant, pendant un temps à un lieutenant général du baillage de Darney, anobli par le Roi de Pologne, puis en 1787, à un certain Charles Louis Elisabeth Aly, écuyer. Ce personnage fera l'objet de vives critiques dans les cahiers de doléances de 1789. En 1790, Ormoy devint une commune du canton de Jonvelle , et dépendante du district de Jussey.

Économie

L'activité économique reposa essentiellement sur l’agriculture, notamment la culture du chanvre (on distingue de nombreuses parcelles avec la mention chènevière sur la section D dite du village) et également des terres dédiées à la vigne.. La canalisation de la Saône facilitera le transport des produits issus de l'élevage et de l’agriculture. La présence du moulin de Saint-Clotilde est le seul témoin d'une activité proto-industrielle. Au village, en bord de Saône, il exista un autre moulin nommé moulin dit "d'en haut", qui fut supprimé dans la seconde moitié du 19e siècle.

Infrastructures

Ormoy comprend le premier bief de navigation de la Saône. Cette dérivation, longue de 4 kilomètres, dispose d'une porte de garde au niveau du bourg et d'une écluse à sas à la fin du bief. Celle-ci est au gabarit Freycinet. L'axe routier principal est la route départementale 47