Jérôme Mongreville, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1983-
- enquête thématique régionale, val de Saône
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Précisions
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Aires d'étudesHaute-Saône
Le ruisseau de Ferrières-lès-Scey traverse le village sur une longueur d’environ 500 mètres. Il prend sa source dans la forêt dite « Le Gros Bois », à trois kilomètres environ du village. Cinq lavoirs furent construits le long de ce cours d’eau aux alentours des années 1880. La hauteur d’eau nécessaire à leur usage était obtenue au moyen de barrages fixes qui ponctuaient le ruisseau, mais en raison de matériaux insuffisamment étanches, le niveau d’eau des lavoirs était généralement trop bas. On décida alors de les remplacer par des vannes, placées à l’aval de chaque lavoir, permettant de réguler et de retenir l’eau. L’architecte Froissard rédigea un projet en 1882, approuvé par arrêté préfectoral en 1884. Si ces vannes étaient prévues au nombre de cinq, correspondant aux cinq lavoirs publics qu’elles avaient pour vocation d’alimenter en eau, quatre seulement furent construites. Elles sont placées à proximité des lavoirs qu’elles alimentent : la première est située à l’entrée du village, en aval sud de incendie, à l’entrée incendie, la dernière en aval de l’aqueduc établi à l’extrémité du village, et les deux autres entre ces deux points. Ces vannes sont toujours en place dans le ruisseau, et on peut encore distinguer trois lavoirs.
En 1880, le village de Ferrières-lès-Scey ne possède que deux fontaines. La première, construite par l’architecte Louis Moreau en 1829, se situe au centre du village. Elle est constitué d'un abreuvoir, d’un rinçoir, d’un lavoir, et d’une galerie couverte pour les laveuses. La seconde était placée à l’entrée du village et se constituait d’un jet et d’un abreuvoir, mais il n’en subsiste plus aucune trace actuellement. Les autres parties du village étant dépourvues d’eau, le conseil municipal décide de construire trois bornes fontaines à jet intermittent. L'une d'entre elle est placée à l'entrée du village, contre la remise à pompe, la deuxième le long de la rue de Port-sur-Saône, et la troisième devant la ferme située au n°5 rue de la Prairie. Un réservoir spécial aux trois bornes est également prévu, dans la partie haute du village, permettant ainsi la prise d’eau. Des auges d’abreuvoir en fonte furent également posées ; comme les bornes fontaines, elles sont toujours en place actuellement. Une quatrième borne a été ajoutée quelques années plus tard, située à l'extremité sud de la rue de la Prairie.
En 1908, l’architecte Camille Humbaire rédige un projet d’améliorations à apporter aux fontaines communales : la source qui les alimente - située à l’extrémité nord de la forêt communale des Rieppes, à deux kilomètres environ du village - en plus de fournir un débit irrégulier, entraine des détritus. Cette situation étant contraire à l’hygiène publique et au bon fonctionnement des fontaines, la commune décide de canaliser les eaux du ruisseau dans une conduite spéciale, destinée uniquement au lavage et à l'arrosage. L’alimentation en eau se fait désormais par une source plus proche du village. C'est à cette même date que plusieurs bornes fontaines sont remplacées par d'autres de modèle Jolyot.
Par ailleurs, un document datant du 29 avril 1943 atteste de l'acquisition d'un terrain destiné à la construction d'un château d'eau dans le village. Suite à la délibération du conseil municipal en date du 20 février 1942 demandant l'achat d'une parcelle à cet effet, approuvée par le préfet le 14 mars de la même année, Maurice Charles Henri Tillon vend à la commune un terrain d'un are cinquante centiares pour la somme de 1 000 francs, situé route de Port-sur-Saône, afin de permettre l'établissement du château d'eau. Cet édifice a été complètement abandonné.
Le ruisseau qui traverse le village de Ferrières-lès-Scey est canalisé : il est maintenu entre deux murs verticaux, et son fond est entièrement pavé. Les vannes permettant la retenue d'eau nécessaire aux lavoirs se composent de divers matériaux : le cadre et la porte sont en bois de chêne, l'armature est en fer et le volant en fonte. Il s'agit de vannes à vis et non à levier.
Les margelles des lavoirs sont en pierre de taille tirée des carrières de Scey-sur-Saône et la maçonnerie en moellon piqué.
Les conduites d'eau et les auges des abreuvoirs sont en fonte.
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Documents d'archives
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3 O 239. Travaux communaux de Ferrières-lès-Scey depuis 1809. Papier.
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232 E dépôt 28 / N2. Bois, eaux, propriétés et droits divers. Papier, 1790-1947
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278 S 9. Travaux publics. Cours d'eaux et usines : Ferrières (1882-1889)
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232 E dépôt 26 / M1. Édifices publics, édifices du culte et cimetières. Papier, 1806-1930
Guillaume Gézolme, chercheur. Région Franche-Comté puis Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2014-
Guillaume Gézolme, chercheur. Région Franche-Comté puis Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2014-