Dossier d’œuvre architecture IA70001131 | Réalisé par
Dufoulon Fabien (Contributeur)
Dufoulon Fabien

Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-

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  • enquête thématique régionale, thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
demeure dite Maison Desgranges, puis casino et théâtre
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bourgogne-Franche-Comté
  • Commune Luxeuil-les-Bains
  • Adresse 1 rue de Grammont
  • Cadastre 2020 AK 53  ; 1827 C 125
  • Dénominations
    demeure, galerie d'art, casino, théâtre
  • Appellations
    Maison Desgranges, Hôtel de Grammont
  • Destinations
    immeuble à logements, syndicat d'initiative
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

De la Maison Desgranges à l'hôtel de Grammont

Le site est occupé par trois jardins potagers dans le plan du Livre de l'arpentement général du territoire de la ville de Luxeuil (1771). Le plus grand, situé du côté de l'établissement thermal, appartient à Madame Druet. Les deux autres, plus petits, donnent sur la route de Fougerolles à Luxeuil (actuelle rue de Grammont) et appartiennent aux sieurs Marmotant et Maison. Ces deux derniers sont achetés par Jean-François Girardot, tabellion général du bailliage de la ville de Luxeuil, avant 1788. Dans un plan d'alignement de la rue de cette date, Girardot obtient en effet un "terrain communal faisant partie de l'ancien chemin [...] sur lequel le sieur Girardot a été authorisé à avancer et bâtir par ordonnance et alignement de Monseigneur l'intendant". L'indication permet de dater le bâtiment aux façades en grès situé à l'angle de la rue de Grammont (sept travées) et de la rue des Thermes (quatre travées) des environs de 1788. La demeure est visible sur le plan du cadastre ancien dit napoléonien. Ce plan montre également la présence d'une fontaine à l'angle des deux rues dont il subsiste une niche, d'une cour et d'un autre corps de bâtiment, peut-être une dépendance, sur le flanc nord de la demeure. L'ensemble appartient à Joseph Desgranges dans l'état de section du cadastre (1833) et dans l'atlas du plan d'alignement de la ville (1858). Au début des années 1840, il est envisagé d'abriter à l'intérieur de la demeure le "salon destiné aux baigneurs". Le site finalement retenu est celui du Salon Monnier. La question est de nouveau d'actualité à la suite d'un état des lieux alarmant quant à l'état de ce dernier en 1862. La commune ne donne pas de suite au projet.

La Maison Desgrange est acquise par Ferdinand, marquis de Grammont, en 1864. Il est maître de forges et député de la Haute-Saône depuis 1837. Des travaux sont menés en 1870-1871. La demeure passe alors de 46 à 55 ouvertures. De cette époque date la galerie en rez-de-chaussée surélevé, dont les neuf baies ouvrent du côté du jardin, à l'ouest. Pierra (1923) précise que la galerie abrite la collection de tableaux et la bibliothèque du marquis, transformée ultérieurement en salle de jeux : "La grand salle des jeux n'est pas sans allure, avec sa cheminée monumentale et son plafond à caissons. Ce fut la bibliothèque et la galerie de tableaux du marquis de Grammont, fondateur de l'hôpital de Luxeuil, et de cette destination première il lui reste quelque chose de grandiose et d'un peu sévère qui surprend agréablement en cet endroit." À une date qui reste à préciser, la demeure devient la propriété de Lucien et Félix Grandmougin, fils de l'architecte Félix-Hercule Grandmougin, rentiers à Luxeuil et Belfort.

En 1889, la veuve de Charles Marchand, fermière de l'établissement thermal et alors déjà propriétaire de l'Hôtel des Thermes et de l'Hôtel du Parc, acquiert la demeure. Le 1er février 1896, elle créée par acte notarié la Compagnie générale des Grands Hôtels et des Eaux minérales de Luxeuil. Le 19 mai 1896, un arrêté ministériel officialise le transfert de propriété des biens immobiliers de la veuve Marchand à cette nouvelle société.

Création d'une salle de spectacle et aménagement des salles de jeux

Les arrêtés préfectoraux du 24 juin 1887 et du 7 mars 1888 autorisent le "Cercle du casino des bains de Luxeuil". Cette association gère les jeux du casino, alors installés dans le Salon Monnier depuis les années 1840. Le mauvais état de l'édifice, déjà signalé en 1862, rend urgent le déménagement du casino. Dans l'acte de soumission relatif au renouvellement du bail de l'établissement thermal en date du 4 avril 1895, la veuve Marchand s'engage à construire un nouveau bâtiment pour abriter le casino ou, dans le cas contraire, à aménager la Maison Desgranges à cet effet. Dès le 22 juillet suivant, le préfet autorise le transfert des jeux à la Maison Desgranges, dont la veuve Marchand et, après elle, la Compagnie générale des Grands Hôtels et des Eaux minérales de Luxeuil, restent propriétaires.

À l'emplacement de la cour et des dépendances situées au nord de la Maison Desgranges, entre la rue de Grammont et de la galerie construite par le marquis, une salle de spectacle est bâtie. L'association du casino et du théâtre est courante dans l'architecture des stations thermales. L'édifice passe alors alors de 55 à 92 ouvertures. La façade donnant sur la rue porte la date de 1896. Elle est signée par J. H. [Joseph] Marchand, architecte à Paris, F. Balley, inspecteur à Luxeuil, et F. C. Boyer, entrepreneur à Courbevoie. Le monogramme "C. L." disposé en semis autour des armes de la ville surmontant la porte d'entrée renvoie sans doute au nom de la Compagnie générale des Grands Hôtels et des Eaux minérales de Luxeuil. Le couronnement de la façade porte le nom de l'édifice ("CASINO"). La nouvelle salle remplace l'ancien théâtre de Luxeuil, créé dans les écuries de l'abbaye en 1792. D'autres travaux ont dû être conduits dans les parties anciennes de l'édifice. En 1896-1897, une dizaine d'ouvertures supplémentaires sont ainsi signalées dans les matrices cadastrales, soit un total de 102 ouvertures. Les lucarnes de la Maison Desgranges, construites en pierre calcaire alors que les façades sont en grès, pourraient dater de cette époque.

Lors de la vente qui suit la faillite (1921) de la Compagnie générale des Grands Hôtels et des Eaux minérales de Luxeuil en 1924, le casino est mis à prix 100 000 francs. Il comprend alors une salle de théâtre, une salle de jeux, une buvette au rez-de-chaussée, mais aussi 40 chambres dans les deux étages. Pierra (1923) décrit assez précisément la distribution à l'intérieur de l'édifice dans son guide. Il indique la présence de deux accès, le premier "par le rue de Grammont, où se dresse la salle de théâtre, dont l'aspect extérieur est un peu rébarbatif, mais dont l'aménagement intérieur est à la fois élégant et commode, et [le second] par la rue des Thermes, où l'on pénètre dans le jardin". Il confirme que le rez-de-chaussée de la Maison Desgranges et l'ancienne galerie du marquis de Grammont sont occupés par le casino : "À droite est le casino, qui de ce côté [du jardin] revêt l'aspect d'une élégante construction du siècle dernier, avec ses larges portes-fenêtres et ses balcons dominant le jardin. Un escalier de pierre conduit aux salles. C'est là qu'ont lieu les concerts symphoniques du soir, ainsi que les bals d'enfants. Au fond, à gauche, est le théâtre ; en avant les salles de jeux : petits chevaux, boule, baccara".

Transformations de l'édifice au 20e siècle

Louis Goudesone (compositeur demeurant à Paris) est directeur du casino au moment du vote de la loi du 15 juin 1907 ("Loi Combes-Vallée") relative aux jeux de hasard dans les cercles et casinos des stations balnéaires, thermales ou climatiques. Dès le 1er juillet, il demande l'autorisation des jeux de baccara et de petits chevaux. Goudesone abandonne la direction du casino l'année suivante. L'autorisation des jeux est donnée seulement le 22 septembre 1909.

En 1923, Alexandre Collomp (de Fréjus) reprend la Compagnie générale des Grands Hôtels et des Eaux minérales de Luxeuil. Sa faillite entraîne la vente de ses biens en 1924. Le casino devient alors la propriété de la Société du Casino de Luxeuil-les-Bains (SARL). Laurens, l'un des associés, est également directeur du casino de Plombières-les-Bains. Un dancing est créé dans l'ancienne galerie du marquis de Grammont. L'architecte Paul Giroud élabore plusieurs projets de transformations et d'agrandissement de l'édifice en 1939. Les dessins conservés montrent à la fois une volonté de créer une nouvelle entrée à l'angle de la rue de Grammont et de la rue des Thermes, du côté de la ville, et de remodeler la façade ouest, du côté du parc thermal. Seuls les travaux de la façade ouest sont réalisés, vraisemblablement au sortir de la guerre. La construction de deux extensions équilibre sa composition. Au nord, l’extension remplace une ancienne construction visible sur des photographies anciennes. Elle présente en façade deux portes-fenêtres ouvrant sur un perron et encadrées par deux oculi. Au sud, l'extension est bâtie sur l'ancienne terrasse au pied de la Maison Desgranges, ce qui explique la reprise de l'angle adouci. Elle présente en façade quatre portes-fenêtres et un oculus.

Après la Seconde Guerre mondiale, le casino est transféré dans l'Hôtel d'Hygie. L'édifice est acquis par la commune, qui le transforme dans les années 1970. On peut supposer que c'est à cette époque que la galerie du marquis de Grammont perd son décor, qui n'est aujourd'hui connu que par des photographies anciennes. Les façades ont en revanche été pour l'essentiel préservées, mis à part le couronnement côté rue qui a été arasé à la hauteur du brisis, ce qui a entraîné la destruction de sa corniche à enroulements. L'édifice abrite ensuite une galerie d'art et le syndicat d'initiative, en plus de la salle de spectacle qui est conservée. L'édifice devient la Maison des Arts et Loisirs en 1990. La Maison Desgranges abrite aujourd'hui un café au rez-de-chaussée, tandis que les étages sont divisés en logements.

La Maison Desgranges est construite en 1788. Elle constitue la partie sud de l'ensemble actuel. Son architecte n'est pas connu. Ferdinand, marquis de Grammont, fait ajouter à l'ouest une galerie en rez-de-chaussée surélevé en 1870-1971. Plus tard, la veuve de Charles Marchand transforme la maison en casino et fait construire le théâtre. L'ensemble devient la propriété de la Compagnie générale des Grands Hôtels et des Eaux minérales de Luxeuil qu'elle crée en 1896. La façade du théâtre sur la rue de Grammont porte les noms de J. H. [Joseph] Marchand, architecte à Paris, de F. Balley, inspecteur à Luxeuil, et de F. C. Boyer, entrepreneur à Courbevoie, ainsi que la date de 1896. L'architecte Paul Giroud intervient sur la galerie qu'il agrandit vers 1939. Les jeux sont transférés à l'Hôtel d'Hygie après la Seconde Guerre mondiale. L'édifice devient la Maison des Arts et Loisirs en 1990. La Maison Desgranges abrite aujourd'hui un café au rez-de-chaussée, tandis que les étages sont divisés en logements.

La maison Desgranges est construite en grès, le reste de l'édifice en calcaire et en brique. L'ensemble comprend un rez-de-chaussée, deux étages carrés et un étage de comble. Le toit est en ardoise.

  • Murs
    • grès
    • calcaire
    • brique
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés croupe brisée
  • Techniques
    • céramique
    • sculpture
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Référence Patriarche
    POP : versé le 12/06/2024

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Haute-Saône. Cadastre de la commune de Luxeuil-les-Bains. [1827-1934].

    - Atlas parcellaire (1827)

    - État de section (1833) : 3 P 146

    - Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties (1829-1914) : 3 P 1114 (folio 1 à 518), 3 P 1115 (folio 519 à 915), 3 P 1116 (folio 916 à 1311)

    - Matrices cadastrales des propriétés bâties : 3 P 2264 (folio 1 à 639), 3 P 2265 (folio 640 à 753)

    - Matrices cadastrales dites "matrices noires" des propriétés bâties (1911-1934) : 3 P 3917 (folio 1 à 505), 3 P 3918 (folio 505 à 791)

    - Matrices cadastrales dites "matrices noires" des propriétés non bâties (1914-1934) : 3 P 3914 (folio 1 à 492), 3 P 3915 (folio 493 à 1091), 3 P 3916 (folio 1092 à 1225)

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul
  • Archives départementales de la Haute-Saône. CP AL 311. Atlas du plan d'alignement des rues, commune de Luxeuil, Haute-Saône. Dessiné par Camus et Clerc, géomètres, le 17 août 1857. Approuvé par Hippolyte Dieu, préfet de la Haute-Saône, le 30 janvier 1858. Dessin au crayon et à l'encre. Échelles 1/2000 (tableau d'assemblage) et 1/500 (feuilles).

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : CP AL 311
  • Archives départementales de la Haute-Saône. E 893. Livre de l'arpentement général du territoire de la ville de Luxeuil. 1771.

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : E 893
  • Archives départementales de la Haute-Saône. 311 E dépôt 272. Biens communaux [1749-1781]. Voirie [1757-1788]. Édifices publics et édifices particuliers [1777-1780].

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : 311 E dépôt 272
  • Archives départementales de la Haute-Saône. 311 E dépôt 314. Police [1791-1931]. Casino de Luxeuil : autorisation, police des feux (1854-1923). Règlement pour les auberges et les hôtels qui logent des étrangers (1831, 1929) ; listes des étrangers qui logent dans les hôtels et qui fréquentent les thermes de Luxeuil (1792-an IX).

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : 311 E dépôt 314
  • Archives départementales de la Haute-Saône. 5 M 151. Établissement thermal de Luxeuil [an XI-1938]. Exploitation : baux, concessions, fermages de l’établissement.

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : 5 M 151
  • 5 M 152. Établissement thermal de Luxeuil [1811-1930]. Poursuites contre Antoine Chalmandrey pour un reliquat de fermage non payé (1811-1913). Exploitation : faillite de la société fermière des eaux minérales et grands hôtels de Luxeuil (1921-1930).

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : 5 M 152
  • Archives départementales de la Haute-Saône. 5 M 170. Établissement thermal de Luxeuil [1843-1891]. Casino ou salon de conversation, établissement et ameublement (1843-1854), projets de construction (1866-1891), projet d’acquisition de la maison Desgranges, pour y établir des salons (1862).

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : 5 M 170
  • Archives départementales du Territoire de Belfort. 171 J 636. Luxeuil-les-Bains. Casino. 1939.

    Archives départementales du Territoire de Belfort, Belfort : 171 J 636

Bibliographie

  • Pierra, Louis-Melchior. Luxeuil-les-Bains et ses environs, guide médical, historique et touristique. Paris : L’Expansion scientifique française, 1923. 121 p.

    P. 94.
  • Desgranges, Bernard. Luxeuil, pas à pas. Luxeuil-les-Bains : B. Desgranges, 1993. 2 vol. 290 p. et 280 p.

    T. 1, p. 122-127.

Documents figurés

  • Plans des bains, de leurs emplacements, et de plusieurs héritages appartenants [sic] à différents particuliers / [auteur inconnu]. [1771]. Dessin à l'encre et à l'aquarelle sur papier. 54 x 38 cm (page).

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : E 893
  • Plan géométrique de l'embranchement des routes de Plombières et Saint-Loup à Luxeul [sic] où l'on voit l'emplacement de différens jardins et maisons aboutissants sur les embranchements / [auteur inconnu]. [1788]. Dessin à l'encre et à l'aquarelle sur papier. 53 x 42 cm. Paraphé ne varietur par l'intendant Caumartin de Saint-Ange le 23 juin 1788.

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : 311 E dépôt 272
  • Luxeuil. Casino / [auteur inconnu]. Luxeuil-les-Bains : Pattegay, [premier quart du 20e siècle]. Carte postale.

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : 11 Fi 311/102
  • Luxeuil. Le Casino / [auteur inconnu]. Luxeuil-les-Bains : Pattegay, [premier quart du 20e siècle]. Carte postale.

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : 11 Fi 311/86
  • Luxeuil-les-Bains. Intérieur du casino / [auteur inconnu]. [S.l.] : [s.n.], [premier quart du 20e siècle]. Carte postale.

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : 11 Fi 311/98
  • Luxeuil-les-Bains. Le casino / [auteur inconnu]. Fougerolles : Reuchet, [premier quart du 20e siècle]. Carte postale.

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : 11 Fi 311/99
  • Luxeuil-les-Bains. Le dancing / [auteur inconnu]. [S.l.] : [s.n.], [deuxième quart du 20e siècle]. Carte postale.

    Collection particulière
  • Transformation du casino de Luxeuil-les-Bains. Croquis perspectifs des façades. Vue perspective de la façade vers les jardins et le parc thermal / Paul Giroud. 3 août 1939.

    Archives départementales du Territoire de Belfort, Belfort : 171 J 636
  • Transformation du casino de Luxeuil-les-Bains. Plan d'ensemble [plan de situation]. Plan du casino. Façade vers les jardins / Paul Giroud. 3 août 1939. Échelles 1/500, 1/200 et 1/100.

    Archives départementales du Territoire de Belfort, Belfort : 171 J 636
  • Transformation du casino de Luxeuil-les-Bains. Vue perspective d'ensemble / Paul Giroud. 3 août 1939.

    Archives départementales du Territoire de Belfort, Belfort : 171 J 636
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dufoulon Fabien
Dufoulon Fabien

Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-

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