L'atelier de montage et de finition des pipes d'Olivier Racine a été créé en 1968 environ. Il comprend un ensemble composite de machines datant du 20e siècle, qui, bien que dépourvues de marque de fabricant, sont attribuables aux constructeurs mécaniciens de Saint-Claude. Elles ont dès leur installation été dotées de moteurs électriques individuels. A l'exception de la machine à sculpter et d'un petit tour à fraiser, elles sont fixées sur un même banc (récent). Elles permettent de poursuivre la fabrication des pipes à partir des têtes issues de l'atelier d'ébauchage. La première opération est le perçage de la tige (partie de tuyau solidaire du fourneau), suivi du râpage visant à supprimer les excédents de bois subsistant entre le fourneau et la tige. Ensuite sont réalisés les flocs : le floc de la pipe est le trou cylindrique percé dans la tige pour accueillir l'extrémité du tuyau (le floc du tuyau), laquelle est rectifiée pour que l'assemblage soit possible. Les opérations suivantes sont le creusage des défauts, le masticage, le ponçage (avec au moins deux papiers de verre différents), le polissage, la mise en couleur, l'essuyage, le vernissage (au pistolet) et le marquage. Tour à polir, tonneaux de polissage et machine à marquer sont les seules machines utilisées. L'atelier dispose en outre d'une petite machine à sculpter, modèle unique réalisé par le mécanicien san-claudien Monneret.