Dossier d’œuvre objet IM39002221 | Réalisé par
Poupard Laurent
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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  • enquête thématique régionale, la voie ferrée Andelot - La Cluse
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton la voie ferrée Andelot - La Cluse - Saint-Claude
  • Commune Saint-Claude
  • Adresse place de la Gare

Mis en service le 18 mars 2003, l'autorail X 73753 circule sur les lignes de Franche-Comté. Il résulte d'une coopération franco-allemande entre les sociétés DDF (De Dietrich Ferroviaire) et LHB (Linke-Hoffmann-Bush), du groupe GEC Alsthom (devenu Alstom en 1998). La première est issue de la compagnie De Dietrich qui, créée au 17e siècle autour de forges et fonderies, a, au milieu du 19e siècle, élargi ses activités à la construction mécanique et au ferroviaire. La fabrication de matériel ferroviaire roulant (usine de Reichshoffen, Bas-Rhin) a été acquise en 1995 par Alsthom qui venait, l'année précédente, d'acheter au groupe Preussag AG (ex-Salzgitter) l'un de ses concurrents allemands, LHB. Installé à Salzgitter (Basse-Saxe, Allemagne) en 1950, LHB est né de la fusion de la société Linke, fondée à Breslau (actuellement Wroclaw, Pologne) dans les années 1830 et fabriquant du matériel roulant, avec son rival local Hoffmann en 1912 puis avec la société Bush (devenue Waggon- und Maschinenfabrik AG) de Bautzen (Saxe, Allemagne) en 1928. DDF et LHB ont donc mis au point une famille d'engins nommée Coradia déclinée, pour ce modèle, en plusieurs versions : X 73500 ou A-TER (Autorail TER) pour la France, X 73900 (15 exemplaires) pour les liaisons transfrontalières des régions Alsace et Lorraine et du Land de Sarre, VT 641 pour la Deutsch Bahn (Allemagne), série 2100 des Chemins de Fer luxembourgeois. Dessinés par l'agence Avant-Première, les 73500 sont assemblés à l'usine DDF de Reichshoffen. En 1999 ont lieu les essais de roulage, la première sortie officielle (le 21 juin à Molsheim, Bas-Rhin) et la livraison des premiers exemplaires (en fin d'année) aux régions Alsace et Centre. Suivant l'appel d'offres d'octobre 1996, 200 exemplaires de l'X 73500 devaient être fabriqués mais le nombre total des réalisations a été de 318 (X 73501 à 73818), chiffre arrêté en 2004, dont 20 acquises par la région Franche-Comté.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 20e siècle
  • Stade de création
    • oeuvre de série
  • Lieu d'exécution
    Commune : Reichshoffen
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      De Dietrich Ferroviaire
      De Dietrich Ferroviaire

      La compagnie De Dietrich, créée au 17e siècle autour de forges et fonderies, a, au milieu du 19e siècle, élargi ses activités à la construction mécanique et au ferroviaire. La fabrication de matériel ferroviaire roulant (usine de Reichshoffen, Bas-Rhin) a été acquise en 1995 par Alsthom qui venait, l'année précédente, d'acheter au groupe Preussag AG (ex-Salzgitter) l'un de ses concurrents allemands, LHB

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      usine
    • Auteur :
      Linke-Hoffmann-Bush
      Linke-Hoffmann-Bush

      Installé à Salzgitter (Basse-Saxe, Allemagne) en 1950, LHB est né de la fusion de la société Linke, fondée à Breslau (actuellement Wroclaw, Pologne) dans les années 1830 et fabriquant du matériel roulant, avec son rival local Hoffmann en 1912 puis avec la société Bush (devenue Waggon- und Maschinenfabrik AG) de Bautzen (Saxe, Allemagne) en 1928. DDF et LHB ont donc mis au point une famille d'engins nommée Coradia déclinée, pour ce modèle, en plusieurs versions : X 73500 ou A-TER (Autorail TER) pour la France, X 73900 (15 exemplaires) pour les liaisons transfrontalières des régions Alsace et Lorraine et du Land de Sarre, VT 641 pour la Deutsch Bahn (Allemagne), série 2100 des Chemins de Fer luxembourgeois. En 1994, la société est rachetée par Alsthom ; elle appartenait alors au groupe Preussag AG (ex-Salzgitter).

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      usine
    • Auteur :
      Alstom
      Alstom

      La société Alstom est issu de la Société alsacienne de constructions mécaniques (SACM) s'installe à Belfort après le traité de Francfort signé en mai 1871 ; en 1878, la Ville de Belfort lui accorde une réserve foncière d'une trentaine d'hectares sur lesquels elle implante une usine destinée au montage et à la finition de locomotives à vapeur. En 1928, elle fusionne avec la Compagnie Thomson-Houston, société franco-américaine spécialisée dans la construction électronique et devient Als-Thom ; le nouveau siège social est à Paris. Au cours du XXe siècle, la société diversifie ses activités (construction électrique, nucléaire, turbines à gaz...), Belfort restant le site industriel le plus important du groupe. Des premières locomotives à vapeur compound fabriquées dans les années 1880 au Train à grande vitesse (TGV), l'usine SACM, puis Alstom, produit des machines à la pointe du progrès.

      Source : BELOT Robert, LAMARD Pierre. Alstom à Belfort : 130 ans d'aventure. Histoire d'entreprises, 10, 2012, p. 36-39

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      usine

Un autorail est une voiture automotrice sur rail principalement destinée au transport des voyageurs, mue par un moteur à combustion interne et généralement réversible avec soit une cabine de conduite centrale, soit une cabine de conduite à chaque extrémité. L'autorail monocaisse X 73500 relève de ce dernier type. Il comporte, sous les cabines, deux moteurs diesel MAN (D 2866 LUH 21) à 6 cylindres en ligne et 12 litres de cylindrée, développant chacun 350 ch (257 kW) à 2100 tours / minute (soit une puissance totale de 700 ch). Le mouvement est transmis, via une transmission hydromécanique Voith, à un essieu moteur placé sur chacun de ses deux bogies, aux roues de 84 cm de diamètre. Il peut atteindre 140 kilomètres à l'heure, a une autonomie de 1000 kilomètres (avec un réservoir de 1100 litres), une masse de 55 tonnes en charge (47 à vide), une longueur de 28, 90 mètres pour une largeur de 2, 90 mètres et une hauteur sur rails de 3, 70 mètres. Ses cabines de conduite, à pupitre central, sont munies d'un Système informatique d'aide à la conduite (SIACT) et de moniteurs couplés à des caméras vidéo permettant de surveiller les descentes et les montées de quai. Sa plate-forme est surbaissée et sa caisse, largement vitrée, climatisée (d'où la présence de deux alternateurs de 30 kVA). Offrant 81 places (64 sièges et 17 strapontins), il peut être couplé, à l'aide d'un attelage automatique, en unités multiples (3 unités maximum) mais uniquement avec d'autres X 73500, et n'admet pas de remorque. L'autorail X 73753, 753e exemplaire de la série, porte la livrée bleue et grise habituelle pour ce modèle (certaines des machines de la région Franche-Comté ont de plus été revêtues d'un pelliculage promouvant la Ligne des Hirondelles).

  • Catégories
    patrimoine ferroviaire, industrie de construction mécanique et de petite métallurgie
  • Structures
    • à pétrole
  • Matériaux
    • acier
    • aluminium
    • verre
    • plastique
    • caoutchouc
  • Précision dimensions

    l = 28,90 m ; la = 2,90 m ; pds = 55 t

  • Inscriptions & marques
    • inscription technique
  • Précision inscriptions

    Inscription peinte aux extrémités de la machine : 73753.

  • État de conservation
    • en service
  • Statut de la propriété
    propriété de la région
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Poupard Laurent
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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Édifice
gare de Saint-Claude (voie ferrée Andelot - La Cluse)

gare de Saint-Claude (voie ferrée Andelot - La Cluse)

Commune : Saint-Claude
Adresse : place de la Gare