Dossier d’œuvre architecture IA00076755 | Réalisé par
Claerr Christiane
Claerr Christiane

Chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine. 1976-2013.

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Mairot Philippe (Contributeur)
Mairot Philippe

Philippe Mairot, chercheur. Région Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2011-

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  • inventaire topographique
  • enquête thématique régionale, lycées publics de Franche-Comté
collège de jésuites, actuellement lycée Augustin Cournot.
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Gray
  • Commune Gray
  • Adresse Grande Rue 73
  • Cadastre 1813 H2 202  ; 1986 AC 17  ; 2013 AC 58, 59, 60
  • Dénominations
    collège, lycée
  • Genre
    de clercs réguliers de la compagnie de Jésus
  • Appellations
    lycée Augustin Cournot
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    préau, escalier indépendant, cour, logement, garage, jardin, chaufferie, stationnement, passerelle, bureau, conciergerie

1583 : construction d'un collège, Grande rue, en remplacement d'un plus ancien qui était en ruine ; 1611 : implantation d'une mission de jésuites à Gray, 1634 la mission devient résidence ; en 1653 après la guerre de 10 ans, les jésuites prennent la direction du collège ; entre 1659 et 1667 : reconstruction complète de l'édifice ; la date de 1667 est inscrite sur le portail de la façade antérieure du bâtiment principal, même date et inscription : CETTE CLASSE A ETE FONDEE AUX FRAIS DE REMI DUJARD BOURGEOIS DE GRAY, conservée sur aile droite du bâtiment actuel ; 1673 : une autre aile est ajoutée, aile sur rue ? ; 1678 : pose de la 1ère pierre de la chapelle, consécration en 1682 ; début 18e siècle : extension du jardin après démolition des remparts de la ville ; 1765 : expulsion des jésuites ; 1792 : le collège est ferme ; réouverture en 1804 ; entre 1880 et 1889 d'importants travaux sont réalisés ; 1880 : démolition de l'aile droite et reconstruction par l'architecte A. Della Jogna pour y installer une école primaire ; 1886 : devis d'Eugène Bertrand architecte, pour abaisser le sol de la cour intérieure, démolition de l'aile sur rue, surélévation du bâtiment principal avec fronton portant les armes et la devise de la ville : TROIS FOIS VICTORIEUSE DES FLAMMES ; on ne conserve de ce bâtiment que le portail d'entrée du 17e siècle auquel on a ajouté l'inscription : RESTAURE L'AN 1889, agrandissement de l'aile droite jusqu'au niveau de la rue et reconstruction de l'aile gauche pour servir de logement au concierge.

A la demande de la ville devant faire face aux besoins d’espace, Bernard Humbaire Voge, architecte, intervient pour étendre les locaux en 1958 en lieu et place de l’ancien jardin régulier et relié à la partie inférieure par trois volées d’escalier : il construit un bâtiment en L pour abriter des locaux d’externat (une longue barre orientée est-ouest de deux étages carrés et une barre d’un étage carré le long de la rue de l’arsenal parallèlement au bloc de restauration. Au début des années 1960 le même architecte aménage un internat de filles dans l’aile nord de la partie ancienne. En janvier 1961 l’établissement devient lycée nationalisé classique et moderne. (Jo du 20 janvier) Une 3ème tranche envisagée après 1973 concerne l’administration, la documentation, l’internat des garçons et l’infirmerie. En 1976 les élèves de premier cycle quittent l’établissement.

Durant l’été 1985, c’est l’architecte Richeton qui procède à une surélévation du bâtiment d’externat parallèle à la rue de l’arsenal, permettant l’ouverture de cinq salles de cours supplémentaires. Ces travaux sont suivis en 1987 par l’aménagement de la demi-pension dans la maison du Docteur Rossen, ancienne maison de bienfaisance propriété de l’hôpital, mise à disposition de la région par la ville, (puis acquise par la région en 2012) reliée au lycée par un chemin de défruitement. Les espaces ainsi libérés dans le lycée sont réaménagés pour accueillir des salles de cours (BTS) et, dans les anciennes cuisines, le cdi. En 1989, un bâtiment de 2 étages carrés desservi par un ascenseur et des escaliers dans une tour largement vitrée dite le phare, est érigé par l’architecte Richeton, au sud de la barre d’externat, à proximité de l’entrée. Après la mise en service en 2009 de l’internat commun au lycée Fertet, les espaces libérés sont transformés (architecte : agence Bergeret) en salles de cours en 2011, et une salle polyvalente est aménagée, l’aile nord-ouest de la partie basse est restructurée, augmentée d’espaces de circulation en surplomb sur la façade nord, le cdi y est installé avec une nouvelle entrée de plain-pied avec la cour haute.

Le lycée occupe un grand terrain sur les pentes entre la grande rue, sur laquelle s’ouvre la cour de sa partie basse formée de l’ancien collège de plan rectangulaire régulier et de sa chapelle, et la rue de l’arsenal que borde sa partie haute, moderne. La liaison intérieure entre les deux est assurée par un grand escalier extérieur en maçonnerie (tournant à deux volées, puis droit à quatre volées). Séparant deux cours d’honneur, une petite (à l’ouest) et une grande donnant sur la rue (à l’est), le bâtiment central a 3 étages carrés, un fronton décoré, un clocheton surmontant un portail d’entrée entouré de pilastres et sommé d’un fronton -portant la date 1667- toit à croupe couvert en petites tuiles, élévation à travées ; il abrite des salles de cours, l’administration et des logements. Un escalier en vis en charpente métallique dessert l’étage du pignon ouest. Deux ailes en retour délimitent la cour d‘honneur, plantée d’arbres, fermée côté rue par une grille. L’aile sud est constituée par la chapelle désaffectée (propriété de l'état), de plan en croix latine, à un vaisseau voûté d'ogives, toit à longs pans à croupe, couvert en petites tuiles, croupe polygonale au chevet ; elle est flanquée, côté cour, d’un logement de deux étages carrés, couvert en appentis à usage de lingerie (initialement logement du concierge.) Perpendiculairement à cette aile, vers le sud, sous le chevet, un petit édifice enduit de 3 étages-couvert en appentis en tuiles mécanique- abrite des archives et des salles de réunion et de stockage. L’aile droite est occupée par des salles de cours (enduit, encadrement des baies, bandeaux et chaines d’angles en pierre, 2 étages carrés, toit à croupe à longs pans, couvert en tuiles mécaniques.) La petite cour d’honneur, bitumée, donne accès aux escaliers et à la chaufferie. Elle est bordée au nord par une aile de 3 étages carrés prolongeant la partie basse et orientale plus ancienne. (toit à longs pans couvert en tuiles mécaniques) Un couloir vitré (sur 2 étages en porte à faux sur la façade nord) dessert les salles de classe et son 3ème étage est presque de plain-pied avec la cour haute, avec laquelle elle communique par un plan incliné et 3 marches par une ouverture pratiquée dans le pignon et parée d’essentage de matériau synthétique coloré. Les bâtiments de la partie haute sont organisés autour d’une grande cour bitumée incluant quelques surfaces de pelouses et quelques arbustes. On y accède d’une part par les escaliers montant de la partie basse et d’autre part par son portail principal -pour les véhicules et pour les piétons-, au sud. Tous les bâtiments sont en béton, couverts par des terrasses déclives, partiellement enduits et couverts d’essentages. Deux longues barres de 2 étages carrés (élévation à travées) formant un L ferment la cour au nord et à l’ouest. Derrière l’aile nord, se trouve une aire de stationnement. Derrière l’aile ouest, un petit patio (arbustes, pelouse) est aménagé entre les deux bâtiments parallèles, dont les étages sont reliés par une passerelle de béton, charpente métallique et vitrage, incluant un escalier en vis également en charpente métallique. L’immeuble qui borde la rue de l’arsenal a un étage de soubassement, enduit, un rez-de-chaussée surélevé et 1 étage carré, parés d’essentage de matériau synthétique. Le bâtiment au sud-ouest signale l’entrée du lycée avec sa tour d’escalier vitrée, sa charpente métallique rouge, sa corniche sommitale de béton. Il abrite un préau dont l’essentiel est intérieur et d’où part une galerie également vitrée qui borde toute la longueur de l’aile ouest en rez-de-chaussée, dont l’entrée est signalée par un auvent. Des garages occupent l’angle nord et l’angle sud de la parcelle (parpaings de béton couvert en appentis de plaques de ciment amiante ondulée.) Un bloc de logements (2 étages carrés, un étage de soubassement, béton, essentage de matériau synthétique, toit terrasse, auvent d’accueil couvert en tôle ouvert sur la cour) incluant la loge et sa chaufferie surplombe, de sa façade postérieure, un jardinet adjacent aux escaliers qui longent son pignon nord.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
    • béton béton armé essentage de matériau synthétique
  • Toits
    tuile plate, tuile mécanique, ciment amiante en couverture, bitume
  • Plans
    plan rectangulaire régulier, plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau, 3 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • toit à longs pans
    • appentis
    • croupe
    • croupe polygonale
    • noue
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier isolé : escalier droit en maçonnerie
    • escalier tournant à retours avec jour
    • escalier en vis
    • escalier de distribution extérieur : escalier en vis en charpente métallique
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • Autres organes de circulation
    rampe d'accès, ascenseur, monte-charge
  • Jardins
    groupe d'arbres
  • Techniques
    • sculpture
    • menuiserie
  • Représentations
    • tête
    • ange
    • ordre toscan
    • soleil
    • coquille
    • feuillage
    • ordre ionique
    • armoiries
    • symbole marial
    • MA
  • Précision représentations

    sujet : pilastres toscans, têtes d'anges et soleil, support : portail de la chapelle ; sujet : coquille, rinceau de feuillages et symbole marial, support : vantaux de la chapelle ; sujet : pilastres ioniques, support : portail de la façade antérieure du lycée ; armes de la ville de gray, support : fronton façade antérieure

  • Statut de la propriété
    propriété publique, []
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1984
  • Référence MH
  • Plan du collège dans la première moitié du 19e siècle. Dessin. Extrait du plan de la ville de Gray pour servir à l'alignement des rues, s.d. [1ère moitié 19e siècle], auteur inconnu

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul

Documents d'archives

  • collèges et lycées travaux : communes 1969-1975, cahiers des charges /appel d'offres, conventions entre maîtres ouvrage et oeuvre, attributions de marchés, mémoires de travaux, certificats de fin de travaux. Architectes Humbaire-Voge, Richeton,

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : 1253 W 25
    lycée mixte Cournot (1969-1975)
  • historiques de travaux (1985 à 1990)

    Région Bourgogne-Franche-Comté, Archives, Besançon : 2w130, 150, 209
  • lycées (1978-1981)

    Archives départementales du Doubs, Besançon : 1242 W 128
    lycée Cournot de Gray 1978 1981
  • Lycée Luxeuil (1978-1981)

    Archives départementales du Doubs, Besançon : 1242 W 128
    lycée de Gray (1978-1981)
  • 2 W 5 ? - Education - Lycées de Franche-Comté

    Région Bourgogne-Franche-Comté, Archives, Besançon : 2 W 5 ?
  • Travaux communaux : Gray - Lycée Cournot, construction d'un self - service 1986-1987

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : 1282W31 à 33
    Travaux communaux : Gray - Lycée Cournot, construction d'un self - service 1986-1987

Bibliographie

  • Société des amis du musée et de la bibliothèque. Gray reflets de son histoire. Saint Georges-de-Luzençon, 1991. ISBN 2-9505448-0-0

Date(s) d'enquête : 1986; Date(s) de rédaction : 1987, 2013
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Claerr Christiane
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Chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine. 1976-2013.

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Mairot Philippe
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Philippe Mairot, chercheur. Région Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2011-

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