A la fin du 18e siècle, Dumorey précise qu'après l'hôpital de Seurre se trouvait un "petit port où l'on charge du bois et du charbon" et que le chemin de halage était très réduit. La circulation sur la Saône était encombrée par de nombreuses îles et par cinq moulins sur bateaux. Il conclut que la valeur des marchandises perdues dans les naufrages à cet endroit était supérieure à celle des moulins.
Au cours du 19e siècle, la Situation des Travaux décrit la situation suivante : "En aval du pont de Seurre, [...] le chemin de halage, dans cet endroit, était presque partout intercepté par des maisons et des murs de clôture dont la rivière baignait le pied. [...] l'administration a fait exécuter un chemin de halage de 570 mètres de longueur, accompagné de deux cales ou rampes pour descendre à la rivière, et de cinq escaliers de sauvetage. Les ouvrages sont terminés et livrés à la circulation depuis 1839". Les archives précisent que ces travaux ont occasionné la reconstruction du lavoir de l'hôtel-Dieu.
En 1848, un projet de garde-corps est dressé pour la traversée de Seurre en aval du pont. Il s'agit de construire un garde-corps sur l'arête supérieure du perré, entre le parapet et l’escalier situé près de le rue de l'abreuvoir, sur une longueur de 200 mètres. Il est formé d'une suite de bornes en pierre de taille reliées entre elles par une lisse en fer (3 S 41).
Chargée de recherche au service Inventaire et Patrimoine - Région Bourgogne-Franche-Comté