Dossier d’œuvre architecture IA25001196 | Réalisé par
Poupard Laurent (Contributeur)
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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  • patrimoine industriel, patrimoine industriel du Doubs
usine d'horlogerie (usine de montres) Vuillemin-Régnier puis Régnier Paris
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays horloger (le) - Maîche
  • Commune Charquemont
  • Adresse 3 rue Pierre Mendès-France
  • Cadastre 2014 AN 18
  • Dénominations
    usine d'horlogerie
  • Précision dénomination
    usine de montres
  • Appellations
    usine Vuillemin-Régnier, usine Régnier Paris
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, bureau, entrepôt industriel, magasin industriel, garage, stationnement

Réputée fondée en 1920, la fabrique de montres Vuillemin-Régnier et ses Fils quitte ses locaux des 17 et 19 rue Victor Hugo pour l'usine qu'elle se fait construire rue Pierre Mendès-France en 1989-1990. Elle est dirigée par Jean-Pierre et Paul Vuillemin, dispose de 1 500 points de vente et réalise 15 % de son chiffre d'affaires à l'export dans 20 pays. S'inscrivant dans le monde du luxe, elle élargit son offre à divers articles de mode (lunettes, stylos, boutons de manchette, petite maroquinerie, etc.), produit sous la marque Régnier et distribue les marques Zeitner et Klaus-Kolbec. La SAS Vuillemin-Régnier, au capital de 520 040 €, disparaît en août 2008. Elle est rachetée en décembre 2009 par la société JLB Brand (14 rue des Filles du Calvaire, Paris), dirigée par Jean-Luc Bernerd (également propriétaire de la marque Lip), qui poursuit ses activités sous la raison sociale Régnier Paris et confie la distribution de ses produits à son autre société, la Manufacture générale horlogère (siège social rue de la Gare à Lectoure, Gers). Le bâtiment est alors désaffecté. En avril 2014, il est en cours de conversion en funérarium.

Le bâtiment a des murs en béton enduit, dont les pignons sont habillés d'un essentage de shingle, matériau également utilisé pour le toit à longs pans. Il comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage en surcroît, desservis par un escalier dans-oeuvre.

  • Murs
    • béton enduit
    • essentage de matériau synthétique
  • Toits
    matériau synthétique en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, en rez-de-chaussée surélevé, étage en surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Énergies
    • énergie électrique achetée
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Référence Patriarche
    présent sur POP
  • Donzé, Jacques. Ancien horloger, historien de Charquemont.

    2012-2014

Bibliographie

  • Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche. - Maîche : M. Simonin, 2007. 143 p. : ill. ; 30 cm.

Documents figurés

  • Prises de vues aériennes de l'IGN (20e siècle). Consultables en ligne via le site du Géoportail (www.geoportail.gouv.fr).

    Photographies des 20 juillet 1988 et 18 juillet 1990.

Documents multimédia

  • Sirene, base de données de l'Insee consultable sur le site internet Score3.fr.

    Notice sur la société Vuillemin-Regnier.
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Poupard Laurent
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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