Dossier d’œuvre architecture IA25001195 | Réalisé par
Poupard Laurent (Contributeur)
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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  • patrimoine industriel, patrimoine industriel du Doubs
maison et usine d'horlogerie (usine de montres) Vuillemin-Régnier
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays horloger (le) - Maîche
  • Commune Charquemont
  • Adresse 17 et 19 rue Victor Hugo
  • Cadastre 2014 AB 67-69
  • Dénominations
    maison, usine d'horlogerie
  • Précision dénomination
    usine de montres
  • Appellations
    usine Vuillemin-Régnier
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, entrepôt industriel, logement, magasin industriel, jardin, bassin

La fabrique de montres Vuillemin-Régnier est fondée en 1920 par Henri Vuillemin, marié à Adèle Régnier, de Maîche. Située au 2 Rue Neuve, dans un bâtiment qui abritera par la suite la Famap (produisant des bracelets de montres), elle va s'installer rue Victor Hugo vers 1939. A cette date, la matrice cadastrale le crédite de la construction de la maison au n° 17, tandis qu'une tradition familiale attribue cette construction à un M Glanzmann, éleveur de poulets, qui n'aurait pas fait de bonnes affaires. La fabrication s'effectue à l'étage de soubassement puis dans un atelier ajouté vers 1948 contre la façade postérieure (à l'ouest), qui sera considérablement agrandi en 1971 par l'entreprise Lacoste, de Maîche (les plans en sont signés par Jean Lacoste). Elle s'effectue au sein de la société Henri Vuillemin-Régnier et ses Fils (Paul, Georges et Léon), Sarl créée le 1er juillet 1930 et qui aurait un temps pris le nom d'Henri Vuillemin et ses Fils pour éviter un problème d'homonymie avec une maison Villemain-Regnier. Léon part s'installer horloger-bijoutier à Sochaux (où il exploitera la marque Vuillemin-Sochaux, faisant appel pour son rhabillage à Pierre Froidevaux). Paul et Georges restent alors seuls à la tête de l'entreprise qui, en 1952, fabrique des montres sous la marque Rega. Elle doit abandonner cette appellation, trop proche d'une marque Rego préexistante, et la remplace par Vuillemin-Régnier (la société, qui sera transformée en SA le 25 septembre 1973, prend aussi ce nom). Vendant aux grossistes, elle est spécialisée pour les montres à échappement à ancre et celles à cylindre dans le calibre 5 lignes 1/4, pour les montres à échappement à cylindre dans les calibres 6 lignes 1/2, 9, 16 et 18 lignes. Elle réalise aussi en sous-traitance le montage de montres spéciales et à complications. A Paul succèdent son fils Pierre et sa fille Colette, à Georges son fils unique Fernand. A la génération suivante, un partage laisse l'affaire à Jean-Pierre et Paul, deux des fils de Pierre, qui font construire en 1989-1990 une nouvelle usine au 3 rue Pierre Mendès-France. Les locaux sont alors désaffectés puis transformés en gite.

  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Lacoste (1910 - )
      Lacoste

      Lacoste. Entreprise fondée à Maîche en 1910 par Raoul Lacoste, charpentier qui élargit son affaire à la maçonnerie en 1912, aux travaux publics en 1922 (une 30aine de personnes), avec exploitation de la carrière de Derrière le Geai en 1946. Remplacé par son fils Jean en 1955 (une 100aine de personnes), passage en SA en 1972. Centrale à béton rue Saint-Michel en 1969, atelier de préfabrication en 1979. Entrée de Bruno Lacoste dans la société en 1980

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      entrepreneur attribution par source
    • Auteur :
      Lacoste Jean
      Lacoste Jean

      Lacoste, Jean. Fils de Raoul Lacoste, fondateur à Maîche d'une entreprise de charpente (1910), élargie à la maçonnerie (1912) puis aux travaux publics (1922), Jean succède à son père en 1955.

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      entrepreneur signature

La maison se poursuit à l'ouest par l'atelier (aujourd'hui gite), agrandi par un corps en retour au nord et éclairé de fenêtres multiples. Les murs sont pour partie en moellons calcaires enduits (maison) - masqués par une isolation extérieure -, pour partie en parpaings de béton enduits (atelier). La première comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage en surcroît, desservis par un escalier tournant à retours en bois, le rez-de-chaussée étant de plus accessible à l'est par un escalier extérieur droit en maçonnerie. Les ateliers ont un rez-de-chaussée et un étage, avec escalier intérieur droit en béton et escalier extérieur récent en bois (desservant la terrasse sur pilotis du gite). Si la maison est coiffée d'un toit en pavillon, les autres corps ont un toit à longs pans et croupe ; la couverture fait appel aux tuiles mécaniques.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit (incertitude)
    • béton enduit
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage en surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • toit à longs pans croupe
    • noue
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
    • escalier de distribution extérieur : escalier tournant en charpente
  • Énergies
    • énergie électrique achetée
  • Typologies
    baie multiple
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Référence Patriarche
    présent sur POP
  • Donzé, Jacques. Ancien horloger, historien de Charquemont.

    2012-2014

Documents d'archives

  • Archives départementales du Doubs : 3 P 128 Cadastre de la commune de Charquemont, 1812-1963.

    - 3 P 128/1 : Registre des états de sections (1812).

    - 3 P 128/2-3 : Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties [1823-1906].

    - 3 P 128/5 : Matrice cadastrale des propriétés bâties (1882-1910).

    - 3 P 128/8-9 : Matrice cadastrale des propriétés bâties (1911-1963).

    Archives départementales du Doubs, Besançon : 3 P 128
    3 P 128/8-9.
  • Papier à en-tête de la fabrique de montres H. Vuillemin-Régnier & ses Fils, 7 août 1931.

    Collection particulière : Michel Simonin, Maîche

Bibliographie

  • Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche. - Maîche : M. Simonin, 2007. 143 p. : ill. ; 30 cm.

  • Sornay, Lionel. Prosopographie des entreprises horlogères et de leurs financeurs sur le plateau de Maîche 1925-1973. - Besançon : Université de Franche-Comté, 2003. 56 p. : ill. ; 30 cm. Mém DEA : histoire industrielle : Besançon : 2003 ; 51.

    P. 39.

Documents figurés

  • Charquemont (Doubs). 11058 - Vue générale aérienne, carte postale, s.n., s.d. [entre 1951 et 1958], Editions aériennes Cim, Combier Imp. Macon.

    Collection particulière : Jacques Donzé, Charquemont
    La maison fait face à l'immeuble, à l'avant-plan.
  • Prises de vues aériennes de l'IGN (20e siècle). Consultables en ligne via le site du Géoportail (www.geoportail.gouv.fr).

    Photographies des 27 septembre 1968 et 31 octobre 1975.
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Poupard Laurent
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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