Sonia Dourlot, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2014-2020
- patrimoine industriel, patrimoine industriel du Doubs
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays horloger (le) - Maîche
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Commune
Charquemont
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Adresse
10 rue Victor Hugo
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Cadastre
2014
AB
122
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Dénominationsmaison, atelier
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Précision dénominationatelier d'horlogerie
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Appellationsatelier Victor Morel
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Destinationsmagasin coopératif, atelier de mécanique
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, logement, remise
La maison est bâtie pour François Bagattini dans le dernier quart du 19e siècle ou les premières années du 20e siècle. Elle passe ensuite à la famille Parini puis en 1922 à Victor Morel (1886-1951) qui, assisté de sa nombreuse famille, y fabrique des "écorces" de cylindre (l'écorce est la paroi du cylindre, l'une des pièces de l'échappement du même nom). Lors de la crise de 1929, Morel ajoute à cette activité celle d'agent d'assurances (représentant la Foncière et la Séquanaise). Quelques-uns de ses enfants poursuivent dans l'horlogerie : Marc (1915-1975), établi au 35 rue des Cités et associé à son frère Emma (1917-1985), et Jean (1921-1977), qui produit des cylindres dans l'atelier familial jusqu'à la fin des années 1940. Ayant fondé en 1947 avec son épouse sa propre fabrique de montres, destinées aux grossistes et vendues sous les marques Jil et Eclair, Jean achète 2 752 ébauches françaises en 1947 et 2 878 en 1948, et exporte toutes les montres réalisées à partir des ébauches acquises en 1949. Il transfère son affaire au 1 rue de la Gare dans l'immeuble de Léon Chatelain, où il est signalé en 1954. En 1957, lui et Marc se font construire chacun une maison dotée d'un atelier d'horlogerie, au n° 2 et 4 rue de la 1ère Armée, à proximité immédiate de l'atelier paternel. Ce dernier bâtiment est doublé au nord-est dans les années 1920-1930 (avant 1928 ou vers 1932 ?), avec aménagement d'un atelier au rez-de-chaussée de l'extension et d'une salle à manger à l'étage. Par ailleurs, la remise abrite le siège de la Coopérative ouvrière, coopérative de consommation gérée par Louis Marguier, durant une période allant du Front populaire à sa disparition au cours de la deuxième guerre mondiale. Au milieu du siècle, elle accueille aussi une autre activité : l'atelier de mécanique de Michel Perrenoud avant que ce dernier ne soit, dans la deuxième moitié de la décennie 1950, embauché par son principal client la société Chapatte installée dans l'ancienne usine Pagès et Wittver (13 rue de la Gare). Il n'y a plus en 2014 d'activité productive sur place et la remise est en train de s'effondrer.
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Période(s)
- Principale : limite 19e siècle 20e siècle
- Principale : 1ère moitié 20e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Les bâtiments ont des murs en moellons calcaires enduits, avec essentage de planches pour le pignon oriental de la maison, pan de bois et même essentage pour l'étage de la remise. Ils sont couverts de toits à longs pans et pignons couverts (toit en appentis sur le corps à l'extrémité occidentale de la remise), à couverture de tuiles mécaniques. La maison comporte un sous-sol, un étage carrée et un étage en surcroît, desservis par un escalier dans-oeuvre. Sa façade postérieure (nord) est percée de deux fenêtres horlogères au rez-de-chaussée. L'entrée a été transférée de sa façade antérieure (où elle était accessible via un escalier) sur sa façade latérale gauche.
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Murs
- calcaire moellon enduit
- bois pan de bois essentage de planches
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Toitstuile mécanique
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Étagessous-sol, 1 étage carré, étage en surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
- appentis noue
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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Énergies
- énergie électrique achetée
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Typologiesbaie horlogère
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Statut de la propriétépropriété privée
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Référence Patriarcheprésent sur POP
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Ministère des Finances, Service du cadastre
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Cuenot, Albert et sa femme (née Morel). Anciens horlogers, société Léon Cuenot et ses Fils. Les Ecorces.
19 juin 2014 -
Donzé, Jacques. Ancien horloger, historien de Charquemont.
2012-2014 -
Frésard, Jean-Louis. Fondateur de la société éponyme. Charquemont.
9 avril 2014 -
Perrenoud, Philippe. Responsable de la SAS Perrenoud. Charquemont.
26 mars et 29 avril 2014
Documents d'archives
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Archives départementales du Doubs : 50 J 35 Syndicat de fabricants d'horlogerie de Besançon. Correspondance avec les fabricants, 1948-1963.
Dossiers Morel Jean (Ets) et Morel Marc (fabrique), à Charquemont, 1948-1956. -
Archives départementales du Doubs : 3 P 128 Cadastre de la commune de Charquemont, 1812-1963.
- 3 P 128/1 : Registre des états de sections (1812).
- 3 P 128/2-3 : Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties [1823-1906].
- 3 P 128/5 : Matrice cadastrale des propriétés bâties (1882-1910).
- 3 P 128/8-9 : Matrice cadastrale des propriétés bâties (1911-1963).
3 P 128/5, 8-9.
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-