Dossier d’œuvre architecture IA39001084 | Réalisé par
Poupard Laurent
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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  • enquête thématique régionale, la voie ferrée Andelot - La Cluse
gare d'Andelot (voie ferrée Andelot - La Cluse)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton la voie ferrée Andelot - La Cluse - Champagnole
  • Commune Andelot-en-Montagne
  • Adresse 44, 46 rue de la Gare
  • Cadastre 1995 A 276, 603
  • Dénominations
    gare
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes étudiées
  • Parties constituantes non étudiées
    bureau, logement, atelier de réparation, cour, garage, quai, abri de voyageurs, aiguillage, pont bascule, réservoir

La gare d'Andelot-en-Montagne est établie en 1862 sur la ligne Dijon - Neuchâtel via Pontarlier, inaugurée le 15 novembre de cette année. Elle relève de la section Mouchard - Pontarlier (3e lot du chemin de fer de Dole à la Suisse), réalisée de 1859 à 1862 par Louis Favre, entrepreneur au Creusot et adjudicataire du lot. Basée sur un tracé arrêté le 24 avril 1858 par les ingénieurs Adrien Ruelle, de la compagnie du PLM (Paris - Lyon - Méditerranée), et Auguste Parandier, des Ponts et Chaussées, l'étude de cette section est due aux ingénieurs du PLM Lucien-Hippolyte Vertray et Raison. La gare, dont le projet de détail a été approuvé par le ministre des Travaux publics le 5 février 1862, devient gare de bifurcation le 15 juillet 1867 avec la mise en service de la ligne la reliant à Champagnole, poursuivie par la suite jusqu'à La Cluse (Ain), via Morez et Saint-Claude. Edifié avec des pierres extraites des carrières de la commune, son bâtiment des voyageurs se rapproche du plan type de gare de 3e classe du PLM (à un étage carré et trois travées), diffusé par la circulaire ministérielle du 26 avril 1880, mais il compte en plus deux ailes qui seront, à une date inconnue (vraisemblablement dès le 19e siècle), agrandies chacune d'une travée. Son entrepôt de marchandises est partiellement démantelé au profit de celui de Champagnole en 1869 ; un nouvel abri de voyageurs est édifié sur le quai central dans les années 1930 ou 1940. Les installations permettent une interconnexion avec la voie métrique du " tacot ", dont les bâtiments sont construits à proximité immédiate au nord-est (lignes Andelot - Levier, inaugurée en 1901 et fermée en 1953, et Andelot Salins, active de 1928 à 1934) et un embranchement particulier dessert la scierie Farcot puis Rodde (fondée vers 1915 et désaffectée en 1981, voir ce dossier). Elles sont modernisées dans le cadre de l'électrification de la ligne Dole - Vallorbe le 25 avril 1958 (en 1905 avait été mise en service une section reliant Frasne - située à mi-chemin entre Andelot et Pontarlier - à Vallorbe et Lausanne), qui entraîne diverses modifications : suppression de l'entrepôt vers 1957, du portique (électrifié) entre 1965 et 1970, des trois grues hydrauliques (récupérées par un ferrailleur et installées à Vers-en-Montagne et au Pasquier) alimentées par le réservoir de la Pâture de Montsevely (à 1, 5 km à l'est, cadastré A 276), etc. La petite construction utilisée par les 7 à 8 postiers du tri postal est transformée en garage ; le bâtiment (édifié en 1868) à l'ouest de celui des voyageurs, à usage de buffet puis de bureaux pour le district (Equipement), est détruit en 1960 ; le dépôt - foyer des roulants (remise ferroviaire, atelier de réparation, cantine et logement) à l'ouest du pont tournant est supprimé après 1983. Dans les années 1990, une nouvelle construction au sud-est accueille le service Equipement (bureaux et garages).

La gare est située à l'altitude 637, 10 m et point kilométrique 000.000 de la ligne Andelot-en-Montagne - La Cluse (416.454 sur l'axe Dijon - Vallorbe). Le bâtiment des voyageurs se compose d'un corps central à trois travées, muni d'un sous-sol et d'un étage carré, prolongé de chaque côté par une aile en rez-de-chaussée et à comble à surcroît. Les façades, en moellon calcaire enduit, sont rythmées par la pierre de taille apparente : assises inférieures du mur jusqu'à hauteur d'appui, bandeau séparant rez-de-chaussée et étage carré, chaîne divisant chaque aile en deux travées inégales et chaînes d'angles. Les baies se distinguent par leur linteau ou leur plate-bande à angles arrondis orné d'une clef pendante. Le toit à longs pans et pignons couverts est recouvert de tuiles mécaniques. L'auvent est à charpente et couverture métallique. L'abri de voyageurs, sur le quai, est en béton armé de même que sa toiture, en appentis inversés. La gare compte trois voies principales : à destination et en provenance de Dole, à destination de La Cluse.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit partiel
    • béton béton armé
    • béton armé
  • Toits
    tuile mécanique, béton en couverture
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    PLM 3e classe
  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public de l'Etat
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Poupard Laurent
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Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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