Pierre-Marie Barbe-Richaud, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2008-
- enquête thématique régionale, thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bourgogne-Franche-Comté
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Commune
Pougues-les-Eaux
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Adresse
34 avenue de Paris
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Cadastre
2020
D
2174
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Dénominationshôtel de voyageurs
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
L'édifice est le résultat d'agrandissements successifs sur différentes parcelles qui ont été réunies par les propriétaires. Marien dit Georges Bigouret construit une première maison sur une parcelle donnant sur l'avenue de Paris (parcelle B 201) vers 1851-1858. Elle compte 32 ouvertures, et doit correspondre à la façade à deux niveaux et cinq travées de longueur dans la partie sud de l'ensemble actuel. Le propriétaire est entrepreneur en maçonnerie. Cette maison bourgeoise a sans doute été sa demeure personnelle, puis celle de sa veuve Hortense Jacquelin après sa mort en 1858. Leur fils, André Bigouret, est plus tard associé à la famille Rodier de Montlouis au sein de la société de l'établissement thermal de Pougues-les-Eaux. Les travaux attestés dans les matrices cadastrales autour de 1860 correspondent peut-être à la construction d'une travée supplémentaire, au nord. La maison est acquise en 1879 par Jules Guimard, maître d'hôtel qui assure alors la gestion du Grand Hôtel de l'établissement thermal situé de l'autre côté de l'avenue de Paris, au croisement de celle-ci et de l'avenue de Conti. Il la dote d'un garage (aujourd'hui détruit) vers 1905. Dès son acquisition, Jules Guimard en fait une villa à louer. C'est de celle-ci qu'il doit s'agir dans une publicité du Grand Hôtel de l'établissement thermal à la fin du guide de Janicot et Giron (1881) : "sa villa séparée pour les familles". Guimard fait construire sur les deux parcelles voisines, côté nord, un nouvel hôtel de voyageurs qui correspond à la façade en brique sur l'avenue de Paris. La chaîne de pierre harpée qui divise la façade en deux s'explique par la succession de deux tranches de travaux autour de 1891. Dans un premier temps, la partie droite (5 travées) est construite sur la parcelle 199 ; elle compte dans les matrices cadastrales 27 ouvertures. Dans un second temps, la partie gauche (3 travées) est construite sur la parcelle 200 ; elle compte dans les matrices cadastrales 26 ouvertures. Une remise-écurie sans doute située à l'arrière complète les deux constructions à la même époque. Le Grand Hôtel de Guimard remplace le Grand Hôtel de l'établissement thermal qui ferme ses portes en 1890. Jules Guimard est désormais propriétaire-gestionnaire de son propre établissement. Ce dernier reste entre les mains de la famille jusqu'à la Libération. Il est acquis par Eugène Bretet Valdant et consorts, à La Charité-sur-Loire, en 1951. L'hôtel ferme au début des années 1980. La toiture a été refaite en 2014. L'édifice est encore sans affectation en 2019.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle , daté par source
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
- Secondaire : 1er quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1851, daté par source
- 1858, daté par source
- 1891, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
L'ensemble se compose aujourd'hui de deux corps de bâtiment le long de l'avenue de Paris. La maison de Marien dit Georges Bigouret (partie sud) est construite en moellon calcaire enduit. Elle s'élève sur deux niveaux (rez-de-chaussée et un étage) et comprend un comble. Elle est couverte d'un toit à longs pans en ardoise. L'extension de Jules Guimard (partie nord) est construite en brique. Elle s'élève sur trois niveaux (rez-de-chaussée et deux étages) et comprend également un comble. Elle est couverte d'un toit à longs pans et à croupes en ardoise. Des bâtiments à l'arrière bordent une cour ouverte.
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Murs
- calcaire moellon enduit
- brique
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Toitsardoise
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Étagesrez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans pignon découvert
- toit à longs pans croupe
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Typologiesbaie rectangulaire
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État de conservationdésaffecté, menacé
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- tête humaine, saison, masque de théâtre
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Précision représentations
Les deux têtes ornant l'encadrement de la porte de la maison de Marien dit Georges Bigouret sont des allégories de l'automne (tête couverte d'une couronne de pampres, à gauche) et de l'été (tête couverte d'une couronne d'épis de blé, à droite). Le contraste entre les deux visages peut être une référence au monde du théâtre : la comédie (masque souriant, à gauche) et la tragédie (masque sévère, à droite).
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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- (c) CIM
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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- (c) Tarcelin
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Documents d'archives
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Archives départementales de la Nièvre. Cadastre de la commune de Pougues-les-Eaux. [1812-1953].
- Atlas parcellaire (1812) : 3 PP 214
- État de sections (1812) : 3 P 214/1
- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : 3 P 214/2 (folio 1 à 352 et folio 1 à 175)
- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : 3 P 214/3 (folio 1 à 220), 3 P 214/4 (folio 221 à 354) 3 P 214/5 (folio 355 à 750), 3 P 214/6 (folio 751 à 1482)
- Matrice cadastrale des propriétés bâties (1883-1891) : 3 P 214/7
- Matrice cadastrale dite "matrice noire" des propriétés bâties : 3 P 214/8
Section B, parcelle 199-201.
Bibliographie
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Janicot, Jean. Giron, Aimé. Pougues médical et pittoresque. Paris : Motteroz, 1881. 369 p.
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Gonzalez, Julien. En Bourgogne, les villes d’eaux oubliées : Pougues-les-Eaux, Fourchambault-Garchizy, Saint-Parize-le-Châtel, Decize-Saint-Aré, Maizières, Saint-Christophe-en-Brionnais. Nevers : Éditions Loire et Nièvre, 2005. 157 p. ISBN 2-9524476-0-8.
P. 34, 95.
Documents figurés
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Pougues-les-Eaux. Le Grand Hôtel / [auteur inconnu]. [Pougues-les-Eaux] : J.L., [premier quart du 20e siècle. Carte postale.
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Pougues-les-Eaux. Le Grand Hôtel / [auteur inconnu]. [S.l.] : L.L., [premier quart du 20e siècle]. Carte postale.
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Pougues-les-Eaux (Nièvre). La Route de Paris. Grand Hôtel / [auteur inconnu]. [S.l.], Tarcelin, [premier quart du 20e siècle].
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Pougues-les-Eaux (Nièvre). Vue aérienne sur la Route Bleue (Nationale 7) et l'Hôtel Normandy / [auteur inconnu]. Mâcon : Combier, [milieu du 20e siècle]. Carte postale.
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-