Dossier d’œuvre architecture IA70000803 | Réalisé par
Hamelin Liliane (Contributeur)
Hamelin Liliane

Liliane Hamelin, chercheur. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, 1976-2018.

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  • enquête thématique régionale, val de Saône
château dit le nouveau château ou la gentilhommière
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Val de Saône - Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin
  • Commune Rupt-sur-Saône
  • Lieu-dit
  • Adresse 5 rue de la Garenne
  • Cadastre 1837 B 421  ; 2017 B 799
  • Dénominations
    château
  • Appellations
    le nouveau château ou la gentilhommière
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

Le château a été bâti en 1820 pour la famille Grimod d'Orsay (date gravée sur le linteau d'une des ouvertures de la façade postérieure, avec les initiales G et O). Le château fort et la terre de Rupt sont aux mains de cette famille depuis leur acquisition en 1730 par le fermier général Pierre Grimod du Fort. Erigée en comté en 1770 sous le nom d'Orsay, la seigneurie passe ensuite à son fils Pierre Marie Gaspard Grimod d'Orsay (Paris, 14 décembre 1748- Vienne, Autriche, 1er janvier 1809) puis, confisquée à la Révolution, est rachetée par le fils de ce dernier : le futur général d'Empire Jean François Louis Marie Albert Grimod d'Orsay (Paris, 19 mai 1775-Rupt-sur-Saône, 26 décembre 1843). C'est ce dernier qui entreprend la restauration du domaine et, outre cette demeure, dite le « nouveau château » ou la « gentilhommière », fait bâtir diverses dépendances : ferme et chenil au nord, serres, etc. La demeure elle-même est sans doute édifiée sur les vestiges d'un ancien corps de logis comme le prouvent, d'après Patrick Boisnard, la présence du puits et de la voûte d'arêtes de l'ancienne cuisine (dont la plaque de cheminée porte la date 1797 et les initiales entrelacées A et O, pour Jean François Louis Marie Albert Grimod d'Orsay). Une véranda moderne a été aménagée en 1921 sur la façade antérieure.

De plan rectangulaire, le château est bâti en pierre de taille calcaire. Il comporte un sous-sol, un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage en surcroît. Un escalier extérieur droit en pierre permet de faire la jonction entre la cour (l'emplacement de la haute cour de l'époque médiévale) et l'arrière du bâtiment (le « rez-de-jardin »). L'étage de soubassement accueille trois pièces : l'ancienne cuisine voûtée d'arêtes a conservé son potager à 12 trous et une cheminée en pierre avec sa plaque datée 1797 ; l'espace adjacent, localement appelée « souillarde », contient le puits (profond de 25 m) et l'escalier droit en pierre conduisant au sous-sol voûté, voûté en berceau segmentaire ; une remise. Précédé d'une véranda moderne au sud-ouest, le rez-de-chaussée surélevé comprend trois pièces : une nouvelle cuisine au sol constitué de dalles calcaires et comportant une cheminée à droite de l'entrée, puis une salle à manger et un salon (non vus). Accessible par un escalier en bois tournant, l'étage carré compte trois chambres (non vues) desservies par un couloir qui, d'après la propriétaire, sont chacune composées d'une petite entrée et d'une pièce avec cheminée et alcôve (d'une superficie d'environ 5 m sur 6). L'étage en surcroît est occupé par les anciennes chambres des domestiques (non vues). Les façades antérieures et postérieures ont chacune quatre travées, tandis que les façades latérales en ont deux. Le toit à longs pans et larges croupes est couvert en ardoise.

  • Murs
    • calcaire pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage en surcroît
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
    • voûte en berceau segmentaire
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1991/10/28
  • Précisions sur la protection

    Façades et toitures de l'ensemble des bâtiments ; pavillon dit le billard ; ferme ; tour ; corps de bâtiment appelé Petit Château (cad. B 6, 9, 10, 11) : inscription par arrêté du 28 octobre 1991.

Inscription 07/10/1936 (arrêté) annulée.

Bibliographie

  • Boisnard, Patrick. La tour du château de Rupt-sur-Saône : dossier d'inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. - 7 mars 2005. 15 p.

    Conservation régionale des Monuments historiques, Besançon

Documents figurés

  • La fête de Rupt, aquarelle, par François Lempereur, 1860.

    Collection particulière
  • Environs de Vesoul - Rupt - Le château et l'église, carte postale, s.n., s.d. [4e quart 19e siècle ou 1er quart 20e siècle ?].

    Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul : 11 Fi 457 / 3
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Hamelin Liliane
Hamelin Liliane

Liliane Hamelin, chercheur. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, 1976-2018.

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