Sonia Dourlot, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2014-2020
- enquête thématique régionale, val de Saône
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aires d'étudesVal de Saône
Le premier édifice religieux connu est l'église Saint-Martin, donnée par Gaucher de Salins à l'archevêque de Besançon Eberard en 1175. Il est remplacé en 1751 par l'église paroissiale de la Nativité de la Vierge (inscrite au titre des Monuments historiques le 7 août 1987). Les archives signalent que l'ancien édifice jouxtait un ensemble de bâtiments dénommé le "vieux couvent", destiné à recevoir un groupe d’ermites de Saint-Augustin puis dévolu aux minimes, ordre monastique fondé en 1610 par Hardouin de Clermont et sa femme Jeanne de Harlay. Il avait donc une double vocation : église paroissiale et église conventuelle. Le couvent de minimes est déplacé sur la colline voisine en 1701, date de la pose de la première pierre par Marie-Joanne de Sumery, épouse de Louis de Clermont. Il fut entièrement détruit à la Révolution. Le presbytère, qui s'élève près de l'église et porte la date 17?2 gravée sur le linteau du portail, a été acquis par la commune au début du 19e siècle. Cette dernière a entrepris en 1824 de restaurer les croix de chemin qui s'élevaient depuis le 17e siècle aux quatre entrées du village et avaient en partie été détruites à la Révolution. Eglise paroissiale et presbytère étaient entourés par un cimetière comme en témoigne le cadastre napoléonien de 1837. Le 10 novembre 1842, le conseil municipal "considérant que le cimetière actuel est trop peu spacieux […] que d’ailleurs le cimetière est pour ainsi dire en pâtis et une voie publique" demande au préfet l'autorisation de le transférer au lieu-dit la Vigne. Le nouveau cimetière sera finalement aménagé à son emplacement actuel mais demeurent en place, près de l'entrée de l'église, la croix de l'ancien cimetière (classée au titre des Monuments historiques le 7 juillet 1989) et le tombeau du comte d'Orsay (décédé à Rupt le 26 décembre 1843). Après la première guerre mondiale, en 1919-1920, la commune a voulu commémorer la mémoire de ses enfants "morts pour la France" en élevant un monument au coeur du village, face à l'école de filles, à proximité de la place de la fontaine de l'Abondance et de la mairie-école primaire de garçons.
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Période(s)
- Principale : 18e siècle, 1ère moitié 19e siècle, 1er quart 20e siècle
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- (c) Archives départementales de la Haute-Saône
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Documents d'archives
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457 Edepot 57 Rupt-sur-Saône. Edifices communaux (An XIII-1928)
Bibliographie
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Hutinet, Alexandre. Le patrimoine religieux de la commune de Rupt-sur-Saône au XVIIIe siècle : le couvent des minimes et l'église de la Nativité de la Vierge. - Besançon : [s.n.], 2007. 3 vol. (non paginé ca 400 p.) : ill. ; 30 cm. Mém. de master II : Hist. Art : Besançon : 2007.
Liliane Hamelin, chercheur. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, 1976-2018.
Liliane Hamelin, chercheur. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, 1976-2018.