Jérôme Mongreville, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1983-
- enquête thématique régionale, thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bourgogne-Franche-Comté
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Commune
Luxeuil-les-Bains
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Adresse
4B rue des Thermes
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Cadastre
2020
A0
134
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Dénominationshôtel de voyageurs
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes étudiées
L'hôtel est construit par la Compagnie générale des grands hôtels et des eaux minérales de Luxeuil en 1907. D'après une carte postale ancienne, son architecte est Charles Hindermeyer, qui est actif à Remiremont (Vosges) et qui a construit quelques années plus tôt l'Hôtel Métropole, également connu sous le nom d'Hôtel du Parc, de Plombières-les-Bains (Vosges). L'architecte reprend le même mode de construction à l'Hôtel Métropole de Luxeuil : des planchers en béton armé (procédé Hennebique) lui permettent de créer de grands volumes pour le hall et la salle à manger. Il réutilise également certaines formules décoratives, comme l'encadrement des baies. Au milieu des années 1920, l'établissement devient la propriété d'Alexandre Collomp, de Fréjus (Var). Ce dernier possède également l'Hôtel des Thermes et l'Hôtel du Parc, soit au total à 150 lits. La direction de l'ensemble hôtellier est assurée par N. Mania. L'Hôtel Métropole, qui occupe la première place du classement des hôtels de Luxeuil pendant l'Entre-deux-guerres en concurrence avec le Modern Hôtel, comprend alors 26 chambres dont 8 dotées d'une véritable salle de bain. Un garage est mis à la disposition des clients. En 1952, la Ville acquiert les trois hôtels et confie leur exploitation à la Société des Eaux de Luxeuil, créée par Pierre Weber, qui gère également l'établissement thermal. La société s'adresse alors à l'architecte Paul Giroud pour effectuer des travaux de réparations.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par source
- Secondaire : 3e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1907, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Giroud Paularchitecte attribution par sourceGiroud Paul
Architecte, diplômé en 1923, jeune auteur en 1927-1932 de l'esplanade Charles de Gaulle et de la maison du peuple de Belfort. Père de Jean-Claude qui oeuvre au lycée Condorcet de Belfort.
L'édifice comprend un rez-de-chaussée et deux étages carrés et présente un plan en T. La distribution ancienne est connue grâce à un relevé de Paul Giroud. Derrière la façade principale, un hall s'élève sur deux niveaux. Il est doté d'une tribune (correspondant au premier étage) qui a disparu. Il est encadré par un bureau (à gauche) et une réception (à droite) qui est aujourd'hui un bar. Dans l'axe central, un couloir de deux travées de longueur conduit à la salle à manger, qui s'élève également sur deux niveaux et qui occupe toute la largeur du bâtiment ; elle n'existe plus aujourd'hui. Un grand escalier et un ascenseur, à gauche du couloir, permettent d'accéder aux étages ; ils sont encore en place. La surface du premier étage est réduite par la présence des deux pièces à l'italienne, qui complique la distribution. Les chambres situées à l'extrémité nord, au-delà de la salle à manger, sont d'ailleurs uniquement accessibles par un escalier secondaire. Le second étage est par conséquence le véritable étable noble. Quatre chambres sont disposées en façade ; les autres sont réparties à l'arrière, de part et d'autre d'un couloir longitudinal. Le style Art Nouveau adopté par l'architecte rappelle celui de l'Hôtel Métropole de Plombières-les-Bains. Un soin particulier a été accordé aux encadrements de baies, aux garde-corps des balcons et aux aisseliers de la saillie de rive. Une tresse à cabochons souligne en façade la hauteur du rez-de-chaussée. La clôture (grille) et la marquise, visibles sur les cartes postales anciennes, ont disparu.
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Murs
- béton (incertitude)
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Toitszinc en couverture (incertitude)
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Étagesrez-de-chaussée, 2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
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Autres organes de circulationascenseur
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Documents d'archives
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Archives départementales de la Haute-Saône. Cadastre de la commune de Luxeuil-les-Bains. [1827-1934].
- Atlas parcellaire (1827)
- État de section (1833) : 3 P 146
- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties (1829-1914) : 3 P 1114 (folio 1 à 518), 3 P 1115 (folio 519 à 915), 3 P 1116 (folio 916 à 1311)
- Matrices cadastrales des propriétés bâties : 3 P 2264 (folio 1 à 639), 3 P 2265 (folio 640 à 753)
- Matrices cadastrales dites "matrices noires" des propriétés bâties (1911-1934) : 3 P 3917 (folio 1 à 505), 3 P 3918 (folio 505 à 791)
- Matrices cadastrales dites "matrices noires" des propriétés non bâties (1914-1934) : 3 P 3914 (folio 1 à 492), 3 P 3915 (folio 493 à 1091), 3 P 3916 (folio 1092 à 1225)
Section c, parcelle 153. -
Archives départementales de la Haute-Saône. 5 M 151. Établissement thermal de Luxeuil [an XI-1938]. Exploitation : baux, concessions, fermages de l’établissement.
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5 M 152. Établissement thermal de Luxeuil [1811-1930]. Poursuites contre Antoine Chalmandrey pour un reliquat de fermage non payé (1811-1913). Exploitation : faillite de la société fermière des eaux minérales et grands hôtels de Luxeuil (1921-1930).
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Archives départementales du Territoire de Belfort. 171 J 940. Luxeuil-les-Bains. Grands hôtels. 1952.
Bibliographie
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Pierra, Louis-Melchior. Luxeuil-les-Bains et ses environs, guide médical, historique et touristique. Paris : L’Expansion scientifique française, 1923. 121 p.
P. 14.
Documents figurés
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Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône). Hôtel Métropole / [auteur inconnu]. [S.l.] : [s.n.], [premier quart du 20e siècle]. Carte postale.
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Luxeuil-les-Bains / [auteur inconnu]. Fougerolles : Reuchet, [premier quart du 20e siècle]. Carte postale.
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-