Dossier thématique IA89002128 | Réalisé par
Poupard Laurent (Contributeur)
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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  • enquête thématique régionale, salles de spectacle de Bourgogne-Franche-Comté
les salles de spectacle d'Auxerre
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  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

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  • Aires d'études
    Bourgogne-Franche-Comté, Auxerre

Comme dans bien des villes, l’art théâtral est pratiqué par les élèves du collège de jésuites, à Auxerre celui fondé en 1584 par l’évêque Jacques Amyot. Les troupes itinérantes peuvent se produire dans d’autres lieux tel le « grand tripot », salle de jeu de paume située approximativement à l’emplacement de la poste centrale : le 13 juillet 1671, le menuisier Petit s’engage moyennant 66 livres à y réaliser un « théâtre «  (une scène), doté d’une trappe, et un vestiaire dans un délai de trois jours.

 

Du 18e siècle à la Première Guerre mondiale

Gaston David signale l’aménagement en 1772 d’un premier théâtre dans une « vulgaire et étroite vinée (grange) située à l’angle de la rue des Petits-Pères [actuelle rue de la Liberté] et du Poncelot [rue de la Fraternité] ». Ce théâtre, par la suite doté de loges, est rapidement insuffisant et il est décidé au tournant des 18e et 19e siècles de le remplacer. La délibération du conseil municipal du 29 pluviôse an XII (19 février 1804) nous éclaire sur les circonstances de ce remplacement : « considérant que le local sur lequel quelques citoyens sans autres titres que leur zèle et la tolérance des autorités constituées ont établi l’unique salle de spectacle qui existe dans cette ville […] salle de spectacle qu’ils désiraient depuis longtemps […] ». Son article 1er porte : « A compter de ce jour, la salle de spectacle établie sur partie de l’emplacement de l’ancien collège destiné à l’école secondaire fait partie de la propriété communale de la ville », qui se charge de payer les ouvriers et rembourser les souscripteurs. Cette salle a été installée dans la chapelle en briques du collège Amyot (par la suite lycée Jacques Amyot, dans la rue du même nom). L’architecte Leblanc a fait réaliser en 1800-1801 dans ce bâtiment du 17e siècle un théâtre de 500 places, à l’italienne. Cette Comédie est dotée de deux balcons avec loges d’avant-scène (ornées chacune de deux colonnes monolithes en marbre noir, autrefois fournies à Amyot par le général de l’ordre des jésuites), d’un café à l’étage et de magasins pour accessoires et décors dans les chapelles latérales sud. Elle est inaugurée le 19 floréal an IX (9 mai 1801) et son règlement intérieur, rédigé la veille, porte qu’elle « est affectée aux représentations théâtrales et aux concerts, redoutes et bals publics ». Sans parler de ceux afférents à la sécurité (garde de sept hommes « soldés par les artistes », pompier de la ville et réservoirs d’eau en cas d’incendie, etc.), voici un aperçu de quelques articles : « 11. Les citoyens pourront louer des baignoires et des loges pour une ou plusieurs représentations par abonnement », « 12. L’orchestre ne pourra être occupé, comme le parterre, que par les hommes », « 14. Nul ne peut avoir de chapeau sur la tête lorsque la toile est levée »… Affermée, elle sera par la suite munie d’un plancher mobile permettant de la transformer en vaste piste de danse. Elle accueille également des concerts. Elle est restaurée en 1838 mais le temps passant, sa vétusté et son inconfort s’aggravent. David cite un couplet de 1867 fort éloquent : « Penser de suite à la façade / De ce pauvre théâtre si laid, / On devrait bien le démolir / Et songer à le rebâtir ». Elle semble toutefois faire l’objet de travaux, notamment avec la création de « galeries de sauvetage » en 1889-1890. L’ouverture dans le 3e quart du 19e siècle, par le marchand de vin Jean Etienne Souty, du casino des Charmilles - à la fois café, dancing, salle de spectacle et de réunion - la prive d’une partie de sa clientèle.

1895 voit la naissance d’un nouveau divertissement : le cinéma. Divertissement forain à l’origine, assez rapidement hébergé par les cafés (la première séance, le 28 décembre 1895, a d’ailleurs lieu au Grand Café de Paris, boulevard des Capucines à Paris) mais qui se fixe ensuite dans des locaux réaménagés ou bâtis pour lui. L’implantation du cinéma à Auxerre doit beaucoup à Henri Botex, né en 1860 à Lyon, bijoutier dans cette ville puis organisateur de tournées cinématographiques (il est présent à Arras en octobre-novembre 1897). Installé comme photographe à Auxerre, au 61 rue de Paris, il organise au début du 20e siècle des séances de cinéma itinérantes et réalise des projections en plein air (place des Cordeliers), au théâtre et même au domicile des organismes et particuliers intéressés. Début 1908, il ouvre un cinéma dans le casino des Charmilles qui, lorsqu’il devient concessionnaire de la société Pathé dans le courant de l’année, prend le nom de Cinéma Pathé puis Cinéma Pathé-Botex. Il fait bâtir durant l’hiver 1909-1910, au 65 rue de Paris, son propre établissement de 600 places, le Cinéma-Théâtre Botex, doté d’une façade Art Nouveau, d’une scène et de deux balcons. C’est le deuxième cinéma auxerrois. Le premier est le casino des Charmilles, qui devient le Grand Casino Auxerrois. Il est géré par Jules Kohler, lequel demande à l’architecte Adrien Lelièvre un projet d’extension avec création d’une salle de spectacle polyvalente, d’une jauge de 700 places assises, permettant d’accueillir cinéma, théâtre, concerts, etc. Les travaux sont achevés en novembre 1912.

 

L’entre-deux-guerres

Le paysage culturel change après la Première Guerre mondiale. Si le théâtre a accueilli pendant le conflit les projections cinématographiques de l’Oeuvre pour les Soldats convalescents ou réformés, cela n’a pas été suffisant pour qu’il retrouve un public. La municipalité est bien consciente de son insuffisance et va trouver la solution avec… le transfert rue Gambetta de l’Ecole pratique d’Industrie. L’extension de cette école ne pouvant plus se faire sur son site d’origine, rue Joubert, elle gagne celui de l’ancien Grenier d’Abondance qui abrite alors organisations syndicales et associations, dont le patronage laïque Paul Bert (PLPB). Consulté en 1933 sur ses besoins, ce dernier évoque notamment les difficultés rencontrées pour ses activités cinématographiques : « Les jours de cinéma, c’est un problème d’entasser dans ce baraquement [au « sol poussiéreux » et installé sur le terrain des cours complémentaires] les 4 ou 500 garçons et filles qui se présentent. Je n’ose parler du danger d’incendie par le poêle qui y est installé. D’ailleurs c’est cette question de manque de salle convenable pour cinéma qui a fait que le P.L. a reculé devant l’achat d’un appareil sonore aujourd’hui employé dans nombre d’écoles et patronages. »

Pour reloger ces organismes, la municipalité décide la création dans l’îlot enserré par les rues Joubert, du Pont et Milliaux d’un ensemble de bâtiments destinés à la bourse du travail, donnant sur la place des Véens, et à une maison des associations rapidement baptisée maison du peuple. Le projet est confié à l’architecte voyer adjoint, Georges Simonot, qui organise cette dernière autour d’une salle des fêtes de 900 places. Le maire Jean-Michel Renaitour (1891-1986, de son vrai nom Pierre André Tournaire) explique en 1936 : « Au milieu du grand bâtiment, face à la rue Joubert, se trouverait une salle des fêtes et de cinéma pouvant contenir environ 1 000 personnes assises ou 2 500 debout. Cette salle servirait au patronage mais ne serait pas réservée à son usage exclusif ; en réalité le patronage n’en aurait besoin que pour quelques soirées annuelles et pour faire du cinéma aux enfants le jeudi. Tout le reste du temps, elle pourrait être mise à la disposition des sociétés de la ville pour leurs fêtes ou concerts le samedi ou le dimanche et elle pourrait aussi fort bien être employée à faire des séances de cinéma populaire avec des prix d’entrée relativement bas ou bien des conférences et des réunions publiques. » Les dirigeants d’associations, souhaitant plus de places (au moins 1 200), écrivent le 20 juillet 1937 : « Tous les ans pendant la période d’hiver, nous donnons une ou plusieurs soirées, et à chaque fois et malgré la grandeur de la salle du Casino, nous sommes obligés de refuser du monde. » Les travaux débutent en 1937 mais ils sont interrompus par la guerre et seule la bourse du travail est achevée en 1939.

Les cinémas évoluent également durant cette période. Le Grand Casino auxerrois, dirigé par René Pinon en 1930, se dote quatre ans plus tard d’une salle des fêtes et à sa réouverture le 7 septembre 1934, il compte 1 200 places. Vendu en 1920, le Cinéma Botex est devenu le Select (Select-Cinéma-Théâtre en 1930), et il est exploité par Pinon en 1931. Deux nouveaux cinémas voient le jour sous l’impulsion de patronages religieux. Le patronage Jeanne d’Arc ouvre en 1929, rue du Lycée Jacques Amyot, une salle dans laquelle alternent projections, conférences et représentations théâtrales du « patro ». Cette salle ferme en 1933 à la création du Familia Théâtre, dû à l’Association de la Jeunesse auxerroise (AJA), association d’éducation populaire fondée par l’abbé Ernest Deschamps (1868-1949). Celui-ci était également présent à la création du patronage paroissial Saint-Joseph, qui accueille dans son site au 9 rue du Quatre Septembre le nouveau cinéma, d’une capacité de 650 places et doté d’une scène. 

Quatre salles de spectacle sont dénombrées en 1936 : le théâtre (scène de 10 x 10 m, 450 places) [rue du Lycée Jacques Amyot], le Casino (scène de 8 x 10 m, salle de 20 x 20 m, 1 044 places), le Select Cinéma (scène de 6 x 4 m, salle de 6 x 15 m, 500 places) et le cinéma Familia (salle de 13 x 17,50 m, 600 places). Le premier est dit en très mauvais état, avec une mauvais machinerie mais une très bonne acoustique.

 

Les Trente Glorieuses

Une fois passée la Deuxième Guerre mondiale et la situation revenant à la normale, l’absence d’une grande salle de spectacle est encore constatée, le 5 mai 1948, dans un courrier du secrétaire général de la mairie de Sens, également administrateur du théâtre de cette ville (dont il souhaite éviter la fermeture) : « Auxerre a depuis longtemps déjà fermé son théâtre municipal. Celui-ci tombe en ruines et un établissement de spectacles a monté une scène sur laquelle se produisent toutes les tournées passant dans cette ville. » La municipalité auxerroise décide la reprise du chantier en 1947 mais le prix des matériaux et l’état des finances municipales diffèrent à 1950 son exécution. Il faut attendre 1953 pour que soient inaugurés la maison du peuple et sa salle des fêtes, ou plus exactement le « Centre artistique et culturel » et son théâtre municipal. Inutile et délaissée, l’ancienne Comédie est démolie en 1960 ou 1961. Le théâtre accueille en outre pendant dix ans, du 11 juillet 1955 au 8 août 1965, les projections de la Société d’Exploitation cinématographique auxerroise. Un relevé sur la période du 10 août 1955 au 31 octobre 1956 totalise 295 projections cinématographiques pour 83 séances théâtrales.

La Société d’Exploitation cinématographique auxerroise (Seca) est dirigée par Gaston Lalbat - à partir du début 1958 ? - puis l’année suivante par Daniel Reynaud (6 rue de l’Alboni à Paris), à la tête de 14 salles de cinéma. En 1959, Reynaud exploite également le Select et le Grand Casino auxerrois. Le Select a fait l’objet de travaux depuis la fin de la guerre : en 1947-1948, Pinon avait fait supprimer le deuxième balcon et reconstruire le premier suivant les plans de l’architecte André Jolliet (21 rue du Temple) ; en 1958, Lalbat avait fait apporter, suivant un projet de l’architecte Lucien Thomas (1 rue Lucien Guitry, à Paris), des modifications à la distribution (hall et entrées) et rénover la salle, dont la jauge est passée de 580 à 532 places (347 à l’orchestre et 185 au balcon). Le cinéma devient alors le Paris. Reynaud réorganise le Grand Casino auxerrois en 1959, suivant le projet des architectes P. Mazoyier et Pierre Mégiès, et l’agrandit au tournant des années 1960-1970 (sa capacité est alors de 850 à 890 places). En 1965, la Seca note pour le théâtre une fréquentation annuelle moyenne de 30 000 à 40 000 spectateurs pour 60 à 70 films et 300 représentations. Reynaud reconnaît « une légère baisse de fréquentation ces dernières années du fait de l’apparition de données nouvelles (télévision, pari-mutuel urbain, confort ménager, etc.) ». Il est bien conscient de l’évolution du paysage culturel en cours : « Il est certainement vrai que dans l’optique gouvernementale actuelle axée vers "les Maisons de la Culture", la continuité d’une activité cinématographique indépendante au théâtre municipal peut paraître gênante […] Il est certainement vrai que l’on assiste actuellement à une décentralisation artistique, théâtrale, culturelle et que le théâtre municipal doit pouvoir répondre à cette évolution. Mais IL EST AUSSI VRAI qu’une suppression pure et simple des spectacles cinématographiques au cinéma municipal d’Auxerre est non justifiée, contraire aux intérêts de la Ville et des Auxerrois et par ailleurs la Culture Cinématographique existe. »

 

Le dernier quart du 20e siècle

Face à la désaffection du public, évoquée par Reynaud pour Auxerre mais générale en France, les cinémas tournent le dos au gigantisme des salles et privilégient la diversification de l’offre - donc de nouvelles salles, plus petites - et le confort - donc de nouveaux sièges, moins nombreux car plus volumineux. C’est ainsi qu’au cours de la décennie 1970, le Paris est doté d’une deuxième salle remplaçant le balcon (il a alors une jauge de 330 places) tandis que le Grand Casino auxerrois est agrandi (en 1974 ?) de trois salles, ce qui porte sa capacité à 1 240 places pour quatre salles. Pour sa part, le Familia, rebaptisé Alpha et exploité par la société Cinéma Alpha Familia (9 rue du 4 Septembre), SA puis Sarl gérée par Marie Thérèse Girard, aménage en 1975 une deuxième salle dans son sous-sol. Cette extension, dans un bâtiment appartenant à l’association La Familiale auxerroise (4 rue de Caylus), est conçue par l’architecte Gérard Millot (18 rue Saint-Pèlerin). L’année suivante, c’est le Bureau d’Etudes Daniel Duponchel (10 rue Poussin, à Paris) qui met en forme le projet de création d’une troisième salle derrière l’écran de la première, ce qui porterait la capacité totale de l’établissement à 710 places (427 à l’orchestre et au balcon dans la salle 1, 150 dans la salle 2 et 133 dans la salle 3). L’autorisation est accordée, à titre précaire, le 6 juillet 1977 à la SA des Cinémas Alpha Auxerrois, présidée par Jean-Louis Gleizes, mais l’extension ne semble pas s’être concrétisée faute de financement. Le Paris et le Casino sont achetés vers 1990 par Jean et Maryse Labé qui, dans la deuxième moitié de la décennie, transforment le Casino en multiplexe, avec création de quatre nouvelles salles et une jauge passant à 1 640 places (architecte Jacques Freudenthal, 53 rue de la République, à Meudon). Le Paris est alors fermé et revendu (puis converti en restaurant). Pour sa part, l’Alpha cesse son activité en 1989 puis est démoli en juillet 1990 pour être remplacé par un parking.

Le théâtre est rénové dans les années 1960 alors que le bâtiment accueille également le Centre chorégraphique de l’Yonne et l’école municipale de musique (sans même parler du gymnase, actif depuis les années 1950). Il est fermé de 1974 à 1976 pour des problèmes de sécurité et de chauffage. Actant le fait que le théâtre doit rester au centre-ville, la municipalité décide sa réhabilitation par tranches à partir de 1976, suivant le projet rédigé par les services municipaux (sous la direction de l’ingénieur Claude Gervais). A l’issue de la première tranche (la deuxième interviendra en 1979), la réouverture provisoire a lieu le 7 janvier 1977 et l’inauguration officielle le 15 janvier suivant. L’une des questions qui agitent cette période est celle de la création d’une « salle expérimentale de 200 places », un « théâtre d’essai » ou « théâtre-école » proposé en 1976 par l’actrice Catherine Brieux (1 rue de Tubie, Champs-sur-Yonne). Cet équipement sera créé 23 ans plus tard. En effet, les services techniques commandent en 1987 à l’Atelier d’Architecture Boucon et Besançon (20 rue des Pierrettes, à Châtillon, Hauts-de-Seine) un audit qui met en avant l’inadaptation des capacités scénographiques du théâtre (avec, notamment, une scène trop petite). Ce cabinet présente plusieurs solutions de réorganisation, sur place ou avec transfert sur une autre site. La municipalité sollicite en 1990 l’avis de Vincent Daujat, architecte-conseil du ministère de la Culture et de la Communication, à un moment où il est question de transformer l’école municipale de musique en école nationale. Ce dernier propose de dédier le site à cette école - nationale - en créant dans un premier temps un théâtre-auditorium (la scène serait agrandie au détriment de la salle, dont la jauge serait réduite à 450 places environ) et de nombreuses salles d’enseignement, et de construire ailleurs une nouvelle salle de spectacle de 800 à 900 places. La municipalité privilégie cependant une autre piste : elle décide de transférer l’école de musique rue Gambetta et de maintenir le théâtre sur place. Elle en confie la réorganisation et la rénovation à l’architecte scénographe, Yves Le Jeune (5 rue Eugène Jumin, à Paris), assisté de l’architecte d’intérieur auxerrois Patrice Migairou (14 quai de la Marine). Le permis de construire est délivré le 19 février 1997 et l’édifice rouvre ses portes en janvier 1999.

Dans sa Proposition de réaménagement du théâtre municipal du 19 novembre 1987, le cabinet Boucon et Besançon donne une liste des lieux de spectacle potentiels d’Auxerre. Le Centre Vaulabelle compte trois salles (de 300, 250 et 150 places), dont la deuxième est dotée de matériel cinématographique. Il liste également le Centre culturel de l’Yonne, la maison de quartier Sainte-Geneviève - foyer des jeunes (trois salles de 200, 30 et 20 places), l’église Saint-Pierre (700 à 800 personnes) et la cathédrale Saint-Etienne (1 500 personnes), la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) Saint-Pierre installée dans la salle capitulaire (150 personnes) mais disposant aussi d’un bâtiment préfabriqué de 140 places assises utilisé comme ciné-club (il est équipé en 16 mm), le Casino (salle des fêtes de 600 places), le complexe sportif des Hauts d’Auxerre (environ 2 500 places), le parc de la Noue (pouvant accueillir des chapiteaux de 2 000 à 3 000 personnes). En 1993-1994, la Ville se dote d’un parc des expositions et palais des congrès (1 rue des Plaines de l'Yonne), baptisé Auxerrexpo. Il est édifié sur la rive droite de l’Yonne suivant les plans du cabinet Atria Architectes (37 rue Gérot), alors dirigé par Jean-Pierre Bosquet (et trouvant son origine dans l’affaire fondée en 1947 par Maurice Bosquet et Pierre Guittard, devenue par la suite Agence Bosquet Rigothier Architectes). Il comporte une grande salle de 4 000 places (avec gradins rétractables) et deux de 1 000 places.

 

Actuellement

Protégé au titre des Monuments historiques en 2012 et devenu en 2018 Scène conventionnée d’Intérêt national - Art et Création ("label" octroyé par le ministère de la Culture), le théâtre municipal a en 2022 une jauge de 570 places pour la grande salle et de 100 places pour la petite salle. Son équipe réunit 14 personnes et la saison totalise environ 120 représentations par an, scolaires inclus, sur une plage d’ouverture de 250 jours. Passé au groupe CGR en 2010, le Grand Casino auxerrois totalise pour sa part en 2019 350 000 entrées, avec huit salles et 1 592 places ; son équipe compte 11 personnes en 2022.

Si Auxerrepo continue à accueillir les grandes formations et reçoit - toutes manifestations confondues - 150 000 visiteurs en 2019, des espace plus modestes se créent. La Ville inaugure ainsi le 21 janvier 2010, 7 rue de l’Ile aux Plaisirs, une nouvelle salle de concert, le Silex, labellisée Scène de Musiques actuelles (Smac) par le ministère de la Culture le 16 octobre 2013. Conçue par l’agence d’architecture BMC2 (15 rue Martel, Paris), dirigée depuis 2001 par Arnaud Bical et Laurent Courcier, elle comprend des studios et deux salles de spectacle, d’une jauge de 500 places (dont 100 assises) pour la grande et 200 places debout (ou 80 assises) pour la petite. Initiative privée, le café-théâtre La Scène des Quais ouvre le 6 décembre 2019 sur l’Ysaline, bateau amarré quai de la République. Construite à Petite Synthe (Dunkerque) par les chantiers Carel Fouché et Cie et mise à l’eau en 1962 sous le nom de Destrier, cette péniche au gabarit Freycinet a été transformée en 2018-2019 suivant un projet élaboré par l’architecte d’intérieur Patrice Migairou (2 rue du Lavoir) et le plasticien Alain Créach’ (31 rue de Fleurus).

Si l'art théâtral est pratiqué par les élèves du collège de jésuites créé en 1584 par Jacques Amyot, des spectacles ont aussi lieu dans une salle de jeu de paume appelée le "grand tripot". Un 1er théâtre créé en 1772 à l’angle des rues de la Liberté et de la Fraternité s'avérant insuffisant, des particuliers en ouvrent un autre au tournant des 18e et 19e siècles dans la chapelle du collège (par la suite lycée Jacques Amyot, dans la rue du même nom). La Ville le reprend et y fait aménager, en 1800-1801, par l'architecte Leblanc un théâtre à l’italienne de 500 places, inauguré le 9 mai 1801. Le marchand de vin Jean Etienne Souty crée dans le 3e quart du 19e siècle le "casino des Charmilles", à la fois café, dancing, salle de spectacle et de réunion. Cet établissement, qui devient le Grand Casino Auxerrois, accueille à partir du début 1908 les projections cinématographiques d'Henri Botex. Son gérant, Jules Kohler, le fait agrandir en 1912 suivant les plans de l’architecte Adrien Lelièvre pour le doter d'une salle de spectacle polyvalente (700 places assises). Botex, qui est aussi photographe au 61 rue de Paris, fait bâtir durant l’hiver 1909-1910, au 65 de cette même rue, son propre établissement de 600 places, le Cinéma-Théâtre Botex.

Déplorant l'absence d'une grande salle de spectacle municipale, la Ville intègre "une salle des fêtes et de cinéma pouvant contenir environ 1 000 personnes assises ou 2 500 debout" au projet de maison du peuple et bourse du travail que l'architecte voyer Georges Simonot élabore dans l’îlot enserré par les rues Joubert, du Pont et Milliaux. Les travaux débutent en 1937 mais, interrompus par la guerre, ils ne seront achevés qu'en 1953. Durant l'entre-deux-guerres, le Cinéma Botex devient le Select après sa vente en 1920 tandis que le Grand Casino auxerrois se dote en 1934 d’une salle des fêtes de 1 200 places. De nouveaux cinémas voient le jour sous l’impulsion de patronages religieux : de 1929 à 1933 celui du patronage Jeanne d’Arc (rue du Lycée Jacques Amyot), remplacé à cette date par le Familia Théâtre, dû à l’Association de la Jeunesse auxerroise (AJA), association d’éducation populaire fondée par l’abbé Deschamps. Cet abbé est également présent à la création du patronage paroissial Saint-Joseph (rue du Quatre Septembre), doté d'un cinéma de 650 places.

Le théâtre accueille de 1955 à 1965 les projections de la Société d’Exploitation cinématographique auxerroise, dirigée à partir de 1959 par Daniel Reynaud. Celui-ci tient aussi le Select (devenu le Paris en 1958) et le Grand Casino auxerrois, qu'il réorganise suivant le projet des architectes Robert Mazoyer et Pierre Mégiès. Face à la désaffection du public, les cinémas privilégient la diversification de l’offre et ouvrent de nouvelles salles, plus petites. C’est ainsi qu’au cours de la décennie 1970, le Paris est doté d’une 2e salle remplaçant son balcon tandis que le Grand Casino auxerrois est agrandi de trois salles (capacité totale : 1 240 places). Pour sa part, le Familia (rebaptisé Alpha) aménage en 1975 une 2e salle (architecte Gérard Millot) mais la 3e, conçue par le Bureau d’Etudes Daniel Duponchel, ne semble pas s’être concrétisée. Le Paris et le Casino sont achetés vers 1990 par Jean et Maryse Labé qui, dans la deuxième moitié de la décennie, ferment le 1er et transforment le 2e en multiplexe, avec création de quatre nouvelles salles et une jauge passant à 1 640 places (architecte Jacques Freudenthal). L’Alpha cesse son activité en 1989 puis est démoli en juillet 1990. Rénové dans les années 1960 (alors que l'ancienne Comédie est démolie en 1960-1961), le théâtre est fermé de 1974 à 1976 pour une grande campagne de réhabilitation, qui se poursuit en 1979. Il fait en 1997 et 1998 l'objet d'une importante opération de réorganisation et rénovation pilotée par l’architecte scénographe, Yves Le Jeune, assisté de l’architecte d’intérieur Patrice Migairou. L’édifice rouvre ses portes en janvier 1999 et il est partiellement protégé au titre des Monuments historiques en 2012.

En 2023, les principales salles de spectacle d'Auxerre sont le théâtre municipal, devenu en 2018 Scène conventionnée d’Intérêt national (deux salles de 570 et 100 places) ; le Grand Casino auxerrois, passé au groupe CGR en 2010 (huit salles et 1 592 places) ; le palais des congrès Auxerrexpo, bâti en 1993-1994 par le cabinet Atria Architectes (capacité variable de 4 000 à 6 000 places) ; le Centre Vaulabelle ; le Silex, édifié en 2010 (7 rue de l’Ile aux Plaisirs) par l’agence d’architecture BMC2, labellisé en 2013 Scène de Musiques actuelles (deux salles de 500 et 200 places) ; le café-théâtre La Scène des Quais, privé, ouvert le 6 décembre 2019 sur la péniche Ysaline transformée suivant les plans de Patrice Migairou et du plasticien Alain Créach’ (90 places assises).

  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Leblanc
      Leblanc

      Leblanc. Architecte auteur du réaménagement du théâtre d'Auxerre en 1800-1801.

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    • Auteur :
      Lelièvre Adrien
      Lelièvre Adrien

      Lelièvre, Alexandre Adrien (1855-1935). Né à Montereau-sur-le-Jard le 26 mai 1855, décédé en 1935. Architecte à Sens lors de son mariage (à Joigny) le 17 octobre 1881 avec Maria Noémie Petit, fille de l'entrepreneur en bâtiments François Petit. Demeure 1 rue de Preuilly à Auxerre le 17 juin 1893 à la naissance de son fils Robert Adrien (qui habitera en 1912 au 6 rue Jules Massot à Auxerre, sera élève architecte lors de sa mobilisation en 1913 et décèdera le 9 octobre 1914 à Doullens dans la Somme).

      (Sources : https://www.culture.fr/Grand-Memorial/ et https://www.geneanet.org/cimetieres/view/6948649/persons/?individu_filter=LELIEVRE%2BAlexandre+Adrien)

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    • Auteur :
      Simonot Georges
      Simonot Georges

      Simonot, Georges. Adjoint à l’architecte-voyer de la ville d'Auxerre Henri Lhermitte en 1935, puis architecte-voyer de cette ville à partir de 1940. Demeure 14 rue de la Tour d’Auvergne à Auxerre en 1964.

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    • Auteur :
      Mazoyer Robert
      Mazoyer Robert

      Mazoyer, Robert Etienne (1890-1966). Né au Creusot (Saône-et-Loire) le 16 février 1890, mort à Auxerre le 14 novembre 1966. Entre à l'école des Beaux-Arts de Paris le 11 juillet 1908 (atelier de Jules Godefroy et Eugène Freynet, puis de Victor Laloux), diplômé le 24 février 1914. Architecte à Paris entre 1914 et 1931 puis à Auxerre entre 1931 et 1967, architecte départemental de l'Yonne en 1940. Souvent associé dans ses projets à son confrère auxerrois Ferdinand Rousseau.

      (Sources : https://agorha.inha.fr/ark:/54721/54ac6c89-70aa-4d36-96ce-37f8eb098c74, https://www.caue-observatoire.fr/ouvrage/mairie-14/?from=tax&id=26025 et https://gw.geneanet.org/jborda1?n=mazoyer&oc=&p=robert+etienne)

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    • Auteur :
      Mégiès Pierre
      Mégiès Pierre

      Mégiès, Pierre. Architecte au 3 avenue Victor Hugo à Auxerre en 1959, au 34 avenue de la Puisaye en 1966.

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    • Auteur :
      Millot Gérard
      Millot Gérard

      Millot, Gérard. Architecte, demeurant 8 rue Saint-Pélerin à Auxerre en 1975.

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    • Auteur :
      Duponchel Daniel
      Duponchel Daniel

      Duponchel, Daniel. A la tête en 1976 d'un bureau d'études d'architecture, établi 10 rue Poussin à Paris.

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    • Auteur :
      Freudenthal Jacques
      Freudenthal Jacques

      Freudenthal, Jacques. Diplômé de l'école Camondo en 1965. Architecte demeurant en 1996 au 53 rue de la République à Meudon (Hauts-de-Seine). Auteur du multiplexe Métropolis de Charleville-Mézières (Ardennes), bâti en 2004.

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    • Auteur :
      Le Jeune Yves
      Le Jeune Yves

      Le Jeune, Yves. Architecte scénographe, établi à Paris (5 rue Eugène Jumin) en 1997.

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    • Auteur :
      Migairou Patrice
      Migairou Patrice

      Migairou, Patrice. Architecte d'intérieur, établi à Auxerre au 14 quai de la Marine (1996) puis au 2 rue de Lavoir à Vaux.

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    • Auteur :
      Atria Architectes
      Atria Architectes

      Atria Architectes. Cabinet établi en 1993-1994 à Auxerre (37 rue Gérot), alors dirigé par Jean-Pierre Bosquet (et trouvant son origine dans l’affaire fondée en 1947 par Maurice Bosquet et Pierre Guittard, devenue par la suite Agence Bosquet Rigothier Architectes). Auteur du centre des congrès Auxerrexpo.

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    • Auteur :
      BMC2
      BMC2

      BMC2. Agence d’architecture et d'urbanisme réunissant en 2023 Arnaud Bical, Yannick Gourvil, Eric Hardy et Zoé Faou. Auteur en 2009 à Auxerre de la salle des musiques actuelles le Silex. Etablie au 15 rue Martel, à Paris.

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      agence d'architecture attribution par travaux historiques
    • Auteur :
      Creac'h Alain
      Creac'h Alain

      Creac'h, Alain. Architecte et plasticien, actif dans l'Yonne au début du 21e siècle.

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      architecte, décorateur attribution par tradition orale

Le cinéma le Paris (1909-1910) est un bâtiment en pierre réutilisant une partie ancienne (16e siècle ou époque moderne). Le Grand Casino Auxerrois (2e moitié du 20e siècle) fait également appel au calcaire mais ses extensions sont en pan de fer ou de béton armé. Le théâtre municipal (1937-1953) associe pan de béton amé, moellons calcaires pour les murs extérieurs, briques creuses pour les cloisons. La Scène des Quais (2018-2019) se distingue car ses parois sont métalliques (elle est aménagée dans une péniche).

Documents d'archives

  • Archives municipales d'Auxerre : 1 M 9-15 Bourse du travail et maison du peuple. 1905-1947.

    Notamment : Projet de construction d'une maison du peuple et d'une bourse dans les locaux de l'ancienne école pratique d'industrie rue Joubert & rue Milliaux. Rapport de l'architecte-adjoint Simonot, 5 octobre 1935. (1 M 9)

    Archives municipales, Auxerre : 1 M 9-15
  • Archives municipales d'Auxerre : 1 PC 78 Permis de construire. Réfection de la salle de spectacle. Demande du 31 octobre 1947 par René Pinon pour le Select Cinéma, rue de Paris. Permis accordé le 9 décembre 1947.

    Archives municipales, Auxerre : 1 PC 78
  • Archives municipales d'Auxerre : 1 PC 114 Permis de construire. Aménagement d’une salle de cinéma. Demande du 29 septembre 1947 par René Pinon pour le Select Cinéma, rue de Paris. Permis accordé le 28 décembre 1948.

    Archives municipales, Auxerre : 1 PC 114
  • Archives municipales d'Auxerre : 1 PC 1339 Permis de construire. Transformation d’un cinéma. Demande du 5 juillet 1958 par Gaston Lalbat pour le Select Cinéma, rue de Paris. Permis accordé le 1er septembre 1958.

    Archives municipales, Auxerre : 1 PC 1339
  • Archives municipales d'Auxerre : 1 PC 1535 Permis de construire. Aménagement du Grand Casino Auxerrois, 1 boulevard du 11 Novembre. 1959.

    Archives municipales, Auxerre : 1 PC 1535
  • Archives municipales d'Auxerre : 1 PC 3238 Permis de construire. Transformation de la salle du cinéma Casino, 1 boulevard du 11 Novembre. 1966.

    Archives municipales, Auxerre : 1 PC 3238
  • Archives municipales d'Auxerre : 1 PC 5328 Permis de construire. Aménagement d'une salle au sous-sol du cinéma Alpha Familia, 9 rue du 4 Septembre. 1975.

    Archives municipales, Auxerre : 1 PC 5328
  • Archives municipales d'Auxerre : 1 PC 5648 Permis de construire. Création d'une salle au cinéma Alpha, 9 rue du 4 Septembre 1976. 1977.

    Archives municipales, Auxerre : 1 PC 5648
  • Archives municipales d'Auxerre : 1 PC 5750 Permis de construire. Aménagement d'une salle de cinéma, par la SA des Cinémas Alpha Auxerrois, 9 rue du 4 Septembre. 1976-1977.

    Archives municipales, Auxerre : 1 PC 5750
  • Archives municipales d'Auxerre : 1 PC 6326 Permis de construire. Construction d’une salle au cinéma Alpha, 9 rue du 4 Septembre. 1979.

    Archives municipales, Auxerre : 1 PC 6326
  • Archives municipales d'Auxerre : AO Prov 1287 Permis de construire. Transformation d’une salle de spectacle. Demande présentée le 30 août 1931 par l’architecte Jacques Agénie pour R. Pinon, pour le Select Cinéma, 65 rue de Paris.

    Archives municipales, Auxerre : AO Prov 1287
  • Ville d’Auxerre. Théâtre de la ville. Proposition de réaménagement du théâtre municipal, par l’Atelier d’Architecture Boucon et Besançon, 19 novembre 1987.

    Archives municipales, Auxerre : 563 W 27

Bibliographie

  • 1895-1995, 100 ans de cinéma en Bourgogne. Dijon : Conseil régional de Bourgogne, 1995. 168 p. : ill. ; 26 cm.

    P. 114-117 : ill.
  • Annuaire du cinéma Bellefaye. Paris : Bellefaye, 1948-2015.

    Titres :

    Annuaire du cinéma. [1948]-1963.

    Annuaire du cinéma et télévision. 1964-1985

    Annuaire du cinéma, télévision, vidéo. 1986-2005.

    Annuaire du cinéma et de l'audiovisuel. 2006-2015.

    Numérique à partir de 2016.

    1950 p. 502, 1960 p. 589, 1970 p. 568, 1980 p. 562, 1990 p. 168-169.
  • David, Gaston. Avant la disparition du vieux théâtre d’Auxerre. L’Echo de Saint Pierre d’Auxerre, n° 25, janvier-février [1960], p. 7-11 : ill. ; n° 26, mars-avril [1960], p. 36-39 ; n° 27, mai-juin [1960], p. 32.

  • Gand, Frédéric. Théâtre et censure dans l’Yonne au XIXe siècle. Auxerre : Archives départementales de l’Yonne, Service éducatif, janvier 2013. 26 p. : ill. 30 cm.

  • Gardiennet, Marie-Céline. Histoire du spectacle cinématographique dans l'Yonne de 1896 à 1930. Université de Bourgogne, 1998. 211 p. : ill. ; 30 cm. Mém. Maît. : Histoire : Dijon : 1998.

    Bibliothèque universitaire, Dijon : Magasin 199323
  • Gayraud, Isabelle. Une maison des spectacles à Auxerre. Mémoire. Février 1989. Diplôme de fin d’études, école d’Architecture de Paris-Conflans.

    Archives municipales, Auxerre : 563 W 27
  • Hamelin, Daniel. Rétrospectaculairement. Dans Théâtre municipal d’Auxerre. 53-83, 30 années de spectacle. S.l. [Auxerre] : Caisse régionale du Crédit agricole, octobre 1983, [p. 5-12] : ill.

  • Hugonnet-Berger, Claudine ; Maulmin, Pascale de ; Sonnet, Bernard. Théâtres en Bourgogne : architectures du spectacle 1800-1940 / Service régional de l'Inventaire général, Direction régionale des Affaires culturelles de Bourgogne ; photogr. Michel Rosso ; carte Alain Morelière. Dijon : Direction régionale des Affaires culturelles, 1996. 28 p. : ill. ; 23 cm. (Itinéraires du Patrimoine ; 124).

    P. 2, 4-5 : ill.
  • Lancelot, Mathilde. Le théâtre municipal d'Auxerre au XIXème siècle : 1801-1870. Université de Bourgogne, 1996. 126 p. : ill. ; 30 cm. Mém. Maîtrise : Histoire : Dijon : 1996.

    Bibliothèque universitaire, Dijon : Magasin 198588
    Non consulté
  • Lebret, Myriam. Vous souvenez-vous de ce cinéma que fut le Familia puis l'Alpha, à Auxerre ? L’Yonne républicaine [en ligne]. 23 novembre 2018, ill. [consultation du 28 avril 2023]. Adresse internet : https://www.lyonne.fr/auxerre-89000/loisirs/vous-souvenez-vous-de-ce-cinema-que-fut-le-familia-puis-l-alpha-a-auxerre_13061954/

  • Lebret, Myriam. Cinéma : quand les Auxerrois racontent leurs souvenirs du Familia et de l’Alpha. L’Yonne républicaine [en ligne]. 4 décembre 2018, ill. [consultation du 28 avril 2023]. Adresse internet : https://www.lyonne.fr/auxerre-89000/actualites/cinema-quand-les-auxerrois-racontent-leurs-souvenirs-du-familia-et-de-l-alpha_13070567/

  • Meusy, Jean-Jacques. Cinémas de France, 1894-1918. Une histoire en images. Paris : Arcadia éditions, 2009. 295 p. : ill. ; 32 cm.

    P. 164-167 : ill.
  • Pineaux, Denise. Architecture civile et urbanisme à Auxerre 1800-1914. Auxerre : Imprimerie moderne, 1978. 477 p. : ill. ; 24 cm.

    P. 147, 154-155, 335-337. P. 319-321, 328-331 : ill.
  • Rousselet, V. Le percement du passage Soufflot [en ligne]. Auxerre : Ville d’Auxerre, 2021 [consultation du 29 mars 2023]. Accès internet : https://archives.auxerre.fr/n/le-percement-du-passage-soufflot/n:175

  • Sapin, Christian (dir.) ; Bonnerue, Pierre ; Desaive, Jean-Paul ; Guyot, Philippe ; Henrion, Fabrice ; Wahlen, Patrice. Auxerre. Paris : Ministère de la Culture et de la Communication, Direction de l'Architecture et du Patrimoine, 1998. 192 p. ; 30 cm. (Documents d'évaluation du patrimoine archéologique des villes de France ; 16).

Documents figurés

  • [Théâtre : plan et élévation]. Dessin (plume), s.n. [Leblanc ?]. S.d. [an IX (1800-1801) ?]. 52,5 x 28,5 cm, sans éch. Dessins au recto et au verso de la feuille.

    - [Plan].

    - [Elévation avec pignon orné et indication de la charpente].

    Archives départementales de l'Yonne, Auxerre : 2 O 339
  • [Théâtre : élévation avec pignon orné et balcon]. Dessin (plume), s.n. [Leblanc ?]. S.d. [an IX (1800-1801) ?]. 39 x 28,5 cm, sans éch.

    Archives départementales de l'Yonne, Auxerre : 2 O 339
  • [Théâtre : coupe transversale]. Dessin (plume), s.n. [Leblanc ?]. S.d. [an IX (1800-1801) ?]. 39 x 29 cm, sans éch.

    Archives départementales de l'Yonne, Auxerre : 2 O 339
  • [Théâtre : coupe longitudinale]. Dessin (plume), s.n. S.d. [an IX (1800-1801) ?]. 29 x 57 cm, sans éch.

    Archives départementales de l'Yonne, Auxerre : 2 O 339
  • Plan de l'intérieur de la salle de spectacle d'Auxerre. Travaux. Dessin (plume), s.n. S.d. [an IX (1800-1801) ?]. 29 x 57,5 cm, éch. de 5 toises pour 18,9 cm. Note : "Projet modifié".

    Archives départementales de l'Yonne, Auxerre : 2 O 339
  • [Façades du collège et du théâtre sur la rue Amyot]. Dessin sur calque (plume), par l'architecte voyer Moreau. 1878. 115 x 35 cm, sans échelle.

    Archives départementales de l'Yonne, Auxerre : 2 O 356
  • Plan d'Auxerre édité par Albert Gallot, imprimeur. Dessin en couleur imprimé, s.n. S.d. [1903]. 56,5 x 62 cm, 1/5 000.

    Archives municipales, Auxerre : CP 1/15
  • [Plans et coupes du cinéma projeté pour Henri Botex]. Dessin (tirage bleu), s.n. [par l’architecte Adrien Lelièvre ?]. S.d. [1909]. 24 x 50 cm, 1/50. Date donnée par l’arrêté municipal : 3 novembre 1909.

    - Parterres.

    - Premières.

    - Deuxièmes.

    - Galerie de service des vitrages.

    - Coupe suivant l’axe. 28 x 50 cm.

    - [Coupes : détails]. 1/20.

    Archives municipales, Auxerre : 10 Prov 1287
  • Plan topographique de la ville de Auxerre (Yonne) dressé sous l'administration de M. Renaitour député-maire, par la société des plans régulateurs de villes MM. Danger FF 6, rue d'Angoulême, Paris, échelle 1:2000e, 1931. Dessin imprimé, par la Société des Plans régulateurs de Villes Danger. 1931. 79,5 x 119 cm, 1/2 000.

    - [Partie nord]. (CP 12/9)

    - [Partie sud]. (CP 12/10)

    Archives municipales, Auxerre : CP 12/9 et CP 12/10
  • Projet d’aménagement d’une maison du peuple. Dessin (tirage), par l’architecte Simonot. Auxerre le 5 octobre 1936. 1/100.

    - 1 [élévation rue Joubert]. 41,5 x 70,5 cm. Plan visé par le ministère de l’Intérieur.

    - Maison du peuple [coupes]. S.n. 55 x 90,5 cm.

    Archives municipales, Auxerre : 1 Mprov 24
  • Projet d’aménagement d’une maison du peuple et d’une bourse du travail. Dessin (tirage), par l’architecte Simonot. Auxerre le 5 octobre 1936. 1/100. Plan visé par le ministère de l’Intérieur.

    - 3. Plan des fondations, canalisations. 108,5 x 74 cm.

    - 4. Salle des fêtes et patronages rue Joubert, plan du rez-de-chaussée. Bourse du travail rue Milliaux, fondations. 104,5 x 76 cm.

    - 5. Salle des fêtes et patronages rue Joubert, plan du premier étage. Bourse du travail rue Milliaux, plan du rez de chaussée. 104 x 75,5 cm.

    - 6. Salle des fêtes et patronages rue Joubert, plan des terrasses. Bourse du travail rue Milliaux, plan du premier étage. 104,5 x 76 cm.

    - 7. Bourse du travail [et] Maison du peuple [coupes]. 51,5 x 87,5 cm.

    - 8. Maison du peuple [coupes]. 51,5 x 88 cm.

    - 9. Projet de construction d’une maison du peuple et d’une bourse du travail. Plan des démolitions. Dessin sur calque (tirage, crayon de couleur), s.n. S.d. [5 octobre 1936]. 88,5 x 72,5 cm.

    Archives municipales, Auxerre : 1 Mprov 24
  • Cinéma « Le Select ». Rue de Paris. Auxerre. Yonne. Projet de transformation. Dessin (tirage, crayon de couleur), par l’architecte Lucien Thomas. 9 mai 1958.

    - Plans. 57 x 109,5 cm, sans éch.

    - Détail du hall. 52 x 102 cm, 1/20.

    - Coupes. 48,5 x 102 cm, sans éch.

    - Façade. 27 x 61,5 cm, 1/50 (façade) et 1/20 (coupe).

    Archives municipales, Auxerre : 1 PC 1339
  • Grand Casino Auxerrois. Rez de chaussée. Etat des lieux. Dessin (tirage), par l'architecte P. Mégiès. S.d. [1959]. 87,5 x 46,5 cm, 1/100.

    Archives municipales, Auxerre : 1 PC 1535
  • Façade du vieux théâtre dans la rue du Collège Amyot. Photographie imprimée, s.n. S.d. [1960]. Publiée dans : L’Echo de Saint Pierre d’Auxerre, n° 25, janvier-février [1960], p. 9.

  • L'entrée du théâtre actuellement en démolition. Photographie imprimée, s.n. S.d. [1960]. Publiée dans : L’Echo de Saint Pierre d’Auxerre, n° 25, janvier-février [1960], p. 7.

  • Société du Cinéma Alpha [aménagement d’une salle en sous-sol]. Dessin (tirage), s.n. [par l’architecte Gérard Millot]. 1975. 30 x 42 cm, 1/200.

    - Plan de situation. 2 juillet 1975. 47 x 64 cm, 1/1 250.

    - Plan de masse. 2 juin 1975. 30 x 42 cm, 1/200.

    - Plan, coupe longitudinale. 47 x 64 cm, 1/50.

    Archives municipales, Auxerre : 1 PC 5328
  • Auxerre. Cinéma Alpha. Dessin (tirage), par la Bureau d'Etudes D. Duponchel. 1976. 1/50.

    - Plan de situation. [Septembre 1976]. 30 x 84 cm, 1/1 250 et 1/200.

    - Plan du sous-sol. Etat existant. Septembre 1976. 60 x 104 cm.

    - Plan orchestre. Etat existant. Septembre 1976. 60 x 107 cm.

    - Coupe longitudinale. Etat existant. Septembre 1976. 60 x 104 cm.

    - Plan niveau bas. Octobre 1976, modifié le 18 novembre 1976. 60 x 104 cm.

    - Plan niveau hall. Octobre 1976, modifié le 18 novembre 1976. 69 x 112 cm.

    - Coupe AA. Novembre 1976, modifié le 19 novembre 1976. 34 x 84 cm.

    - Coupe BB. Octobre 1976, modifié le 19 novembre 1976. 60 x 105 cm.

    Archives municipales, Auxerre : 1 PC 5750
  • [Façade du cinéma Le Familia]. Photographie, s.n. S.d. [1985]. 2 tirages couleur 8,5 x 12,5 cm.

    Archives municipales, Auxerre : 505 W 37

Documents multimédia

  • Célérier, Philippe. Paris (Auxerre - 89). Ciné-Façades [en ligne], 18 janvier 2017, ill. [consultation du 2 novembre 2023]. Accès internet : https://sallesdecinemas.blogspot.com/2017/01/paris-auxerre-89.html

    Complété par : Paris (Auxerre - 89) / Les anciennes salles, 10 février 2017. Accès internet : https://sallesdecinemas.blogspot.com/2017/02/paris-auxerre-89-les-anciennes-salles.html

  • Seguin, Jean-Claude. Henri Botex [en ligne]. 2015, 2022 [consultation du 18 décembre 2023]. Accès internet : https://grimh.org/index.php?option=com_content&view=article&id=10856:1896-1906-persona-botex-henri&catid=62&Itemid=127&lang=fr

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Poupard Laurent
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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