La fromagerie est bâtie en 2008 sur des plans de l'agence Artica (Atelier d'Etudes architecturales), créée à Dole (en 1993) par l'architecte Claude Meynier. Entrée en service en septembre 2008, elle est réalisée pour la société Les Fins-Comté, issue de la fusion en 1995 des coopératives des Frenelots et des Deux Montagnes réunies, rejointes en 2010 par celle de Longemaison (1 200 t de lait). En 1995, la nouvelle coopérative crée, avec celles des Suchaux (dans la même commune) et de Noël-Cerneux, la Sarl Porfins qui construit une porcherie au nord-ouest du village (près du Valconcelin), en limite de la commune de Fournets-Luisans ; élevant 8 000 porcs en 2009, cette porcherie est à partir de décembre de cette année-là alimentée en lactosérum (9 500 000 l) par un lactoduc qui la relie aux trois fromageries. En 2018, la société Les Fins-Comté réunit 31 sociétaires et transforme en comté 7 500 t de lait (plus 500 t en travail à façon pour la société Badoz, de Pontarlier). Elle fabrique chaque jour, suivant la saison, de 50 à 90 meules de comté (sa capacité maximum). Elle est équipée de trois cuves Chalon-Mégard (de Montréal-la-Cluse, Ain), de 7 000 l chacune ; les règles de fabrication limitant dorénavant à 12 le nombre de meules produites par cuve, elle va faire ajouter d'ici la fin de l'année deux cuves de 5 500 l (dans une extension à construire) par la société Projitec, d'Hotonnes (commune de Haut-Valromey, Ain). L'installation de pressage est automatisée : elle comprend une presse à trois modules de 30 places, avec un tunnel de lavage des moules à stockage automatique. Dotée d'un bain de saumure, la société affine elle-même les fromages qu'elle vend au magasin : elle dispose de 4 500 places en cave et d'un robot de soins de la société JNJ Automation (société suisse établie depuis 2014 à Romont, issue d'une affaire fondée en 1977 par Claude Jacquier à Prez-vers-Siviriez, commune de Siviriez canton de Fribourg). Elle fabrique 18 200 meules de comté par an, dont 10 % affinés sur place, 70 % par la société Rivoire-Jacquemin (de Lons-le-Saunier) et 20 % par la société Badoz. Elle emploie quatre personnes à la fabrication, plus un apprenti, et deux vendeuses au magasin.