Dossier d’œuvre architecture IA21000003 | Réalisé par
Poupard Laurent (Contributeur)
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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Hugonnet-Berger Claudine (Contributeur)
Hugonnet-Berger Claudine

Hugonnet-Berger, Claudine. Chercheur au service de l'Inventaire de Bourgogne.

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  • enquête thématique régionale, théâtres de Bourgogne
  • enquête thématique régionale, salles de spectacle de Bourgogne-Franche-Comté
théâtre municipal
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bourgogne - Dijon
  • Commune Dijon
  • Adresse place du Théâtre
  • Cadastre 1991 BP 26  ; 1812 R 558
  • Dénominations
    théâtre
  • Précision dénomination
    théâtre municipal

Le théâtre a été édifié de 1810 à 1828.

Des projets des années 1780 aux travaux de 1810-1811

La Comédie (8 rue Buffon), créée en 1718, montre ses limites dans le troisième quart du 18e siècle et dans un courrier adressé au préfet en 1807, le maire rappellera "les dangers de la salle actuelle, sa construction vicieuse, son défaut de solidité" mais aussi "la nécessité bien prouvée des spectacles en ce qu'il retien[nen]t les jeune gens et les éloignent d'autres lieux qui, sans doute, entraineroient plus de dépenses et plus de dangers". La Ville cherche donc à créer une nouvelle salle de spectacle, plus centrale. Pour ce faire, elle sollicite du roi, le 16 juillet 1785, la concession de l'ancien couvent des jacobines installé à proximité du palais des ducs et états de Bourgogne, sur l'ancien terrain du palais des évêques de Langres, abandonné par les religieuses en 1768 et réuni au domaine du roi dix ans plus tard. Elle souhaite "y établir une salle de spectacle sure, commode, sans luxe, et la moins coûteuse, de manière même qu'elle puisse avant peu d'années être un objet de revenu". L'arrêt du Conseil du roi du 20 mai 1786 lui répond favorablement. La Ville demande alors à l'architecte de l'Intendance de Paris Jacques Cellerier, originaire de Dijon, d'élaborer un projet. Celui rédigé prévoit un remodelage du quartier afin de mettre en valeur la salle, qui donne sur la place Royale (actuelle place de la Libération), et nécessite la destruction de l'église conventuelle. L'évêque des Monstiers de Mérinville s'y oppose le 5 février 1788, refusant la construction à cet emplacement d' "aucun bâtiment pour servir à une salle de Comédie ou autres spectacles deffendus par les saints Canons". Pour leur part, les "notables habitants" disent, le 19 février, ne vouloir bâtir qu'une salle de spectacle qui "serait faitte sans décorations extérieures et placée derrière le mur de ceinture de la place royalle sans pouvoir changer son ordonnance d'architecture". Cellerier revoit son projet, dont la Révolution diffère durablement l'examen. Le terrain des jacobines étant vendu en 1792, de nouveaux lieux sont reherchés, dont l'église Saint-Jean en 1793-1794 puis en 1803 (par Pierre-Joseph Antoine).

La municipalité relance son dessein au tournant du siècle, cherchant à en diminuer le coût : nouvel emplacement (le coût d'acquisition des bâtiments à détruire étant trop élevé sur le site initial), possibilité de créer des commerces au rez-de-chaussée (18 boutiques, un café et un restaurant) - piste qui sera de nouveau envisagée une décennie plus tard avec une cave, un café et un "magazin de m[archan]d de modes", six boutiques, 12 à 15 logements aux étages -, etc. Après bien des hésitations, elle valide en 1803 le choix de la place de la Sainte-Chapelle, en cours de démolition : "attendu sur tout que l'édifice à bâtir dans cette place sera isolé de toute part, fermé par trois rues d'une grande largeur, aura sa principale façade sur une belle place et sera d'un accès extrêmement facile de toute part et au centre de la ville". Pour assurer le financement, elle vend diverses propriétés dont l'ancienne Comédie ("vieille et peu solide"). Le 20 avril 1807, le conseil municipal rappelle son intention "de se procurer une salle commode dans son intérieur et un monument qui, par son extérieur, ne soit pas indigne du beau siècle qui l'aura vu s'élever". Il réitère son choix de l'emplacement retenu (sur lequel toutefois deux maison resteront à détruire au début de 1810) et de Cellerier, après avoir consulté au fil du temps les architectes Antoine et Saint-Père, de Dijon, et E. Cailliet, de Chalon-sur-Saône. Cellerier présente des projets pour un bâtiment isolé des autres constructions "de sorte qu'en cas d'incendie du théâtre, les propriétés voisines n'eussent rien à redouter". Ces propositions sont rejetées car trop coûteuses et d'autres projets sont envisagés avec installation dans un bâtiment existant : "ancienne cathédrale" (église Saint-Etienne devenue halle au blé) ou "palais de la légion d'honneur" (aile du palais des états de Bourgogne abritant le musée) suivant la proposition de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de Montfeu. Cellerier réplique en mettant en avant, pour un coût similaire, les contraintes moindres d'un projet ex-nihilo, son aspect plus imposant, la présence à l'étage d'un foyer public de 20 m x 8 m "qui pourrait servir de salle de concert" et les dimensions de la salle qui "serait plus large de dix pieds que celle des Variétés, boulevard Montmartre" (de fait, Cellerier est l'auteur, avec Alavoine, de ce théâtre parisien inauguré en 1807). Le dernier argument est critiqué par le préfet pour qui "le moyen le plus certain pour attirer la foule est l'apparence d'une salle toujours pleine. Je crois donc que loin de la faire plus grande que la salle des Variétés, il conviendrait de la faire plus petite". Le projet de Cellerier est adopté le 20 septembre 1809 (avec une capacité de 1 256 personnes contre 856 pour l'ancienne Comédie). Il prévoit un portique délimité par huit colonnes et ouvrant sur un vestibule divisé par dix colonnes et surmonté d'un vaste foyer public. La salle en U a des loges d'avant-scène, deux balcons et un poulailler à gradins, une fosse d'orchestre ; la cage de scène compte deux dessous, grill et passerelles ; l'arrière accueille une loge de concierge et un café, surmontés de magasins, de loges et d'un foyer pour les acteurs. Ce projet est validé par le conseil des Bâtiments civils le 26 janvier 1810, moyennant la suppression de deux colonnes du vestibule, et approuvé par décret impérial le 13 mars suivant, tout comme le sera le choix de l'emplacement de la Sainte-Chapelle (dont l'édifice occupera le cloître). Les travaux sont adjugés le 10 août à l' "architecte-ingénieur" Louis Alexandre François Reux (à propos duquel Baudot note : "On dit tout bas que c'est un intrigant qui n'a rien à lui et qui n'offre aucune responsabilité"). Les plans sont modifiés le 9 novembre suivant (suppression de loges en baignoires et inversion des emplacements du café et du logement du concierge) en fonction des observations de Pierre-Joseph Antoine, qui est dit "professeur d'architecture, directeur des travaux relatifs à la construction de la salle de spectacles de Dijon". La première pierre est posée le 2 décembre 1810 (les travaux ayant débuté en août, sans d'ailleurs que Cellerier n'en ait été avisé). Des problèmes liés à l'imprécision des plans et le retard de la Ville à le payer conduisent dès 1811 Reux à arrêter le chantier, alors que le sous-sol est déjà voûté du côté de la façade antérieure. En faillite, il obtient le 18 février 1812 la résiliation de l'adjudication. Le 11 août 1814, le conseil des Bâtiments civils valide cette résiliation tout en constatant la réalité de l'existence de malfaçons, dues à l'insuffisance des plans et devis de Cellerier et à la mauvaise qualité des bois de menuiserie. Cellerier décédant cette année-là, le ministre de l'Intérieur choisit, le 11 octobre, pour le remplacer Guy de Gisors (1732-1835), membre du conseil des Bâtiments civils. Sachant les finances de la Ville au plus bas, celui-ci délaisse le projet.

La construction (1823-1828)

Compte tenu de la conjoncture défavorable (chute de l'Empire), cette interruption se prolonge quelques années. Le 6 juillet 1818, le préfet se félicite que la municipalité envisage de reprendre le projet en raison des "convenances qui semblent exiger qu'une ville si belle dans ses bâtiments publics et particuliers, mette en harmonie avec tout le reste un édifice qui sert à la réunion habituelle d'un très grand nombre de citoyens, et où les Princes, les Grands et les étrangers qui la visitent ne manquent jamais de se rendre". Récusant Gisors, la Ville s'adresse à l'associé de Cellerier, Jean-Antoine Alavoine (1778-1834), lequel rapporte le 24 juillet 1820 : "M le maire me demanda que l'intérieur de la salle projetée par Mr Cellerier fut diminuée et simplifiée, autant par raison d'économies que de convenance, relativement à la population de la ville et aux moeurs des habitants ; mais il résultait de ce changement que l'ordre corinthien de l'ancien projet rendait la façade beaucoup trop riche et qu'elle n'était plus en harmonie avec l'intérieur ; je crus donc devoir proposer de lui substituer l'ordre dorique dont la simplicité élégante convenait d'avantage sous le rapport du goût et pouvait s'exécuter sans dépasser le crédit ouvert pour cette entreprise." Alavoine critique la façade "d'un style trop sévère, plus convenable pour un temple que pour un théâtre", la colonnade "d'une disproportion aussi choquante avec les proportions des colonnes intérieures que sa richesse est inconvenante relativement aux autres parties de l'édifice", le portique qui "ne peut abriter ni de la pluie ni du soleil" mais "augmentera de beaucoup la dépense". Les deux propositions qu'il présente sont rejetées par la municipalité, la première à cause de ses dispositions intérieures et la deuxième (pourtant validée par le conseil des Bâtiments civils) à cause de la modification des colonnes, si bien qu'il démissionne. La Ville s'adresse alors à l'architecte du roi Pierre Fontaine en lui demandant de superviser le travail d'un architecte local, Antoine Chaussier-Couturier, proposition que Fontaine décline estimant son confrère suffisamment compétent. Elle choisit finalement Simon Vallot, architecte et ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, successeur de Cellerier au Conseil des Travaux publics de la Seine. Vallot apporte en 1821 diverses modifications, changeant notamment la forme de la salle pour améliorer la visibilité depuis les loges, ce que valide le 21 mars 1822 le conseil des Bâtiments civils qui écrit : "On s'aperçoit facilement en comparant les deux plans que celui de M. Cellerier n'eut donné qu'une salle fort défectueuse sous le rapport de la vision". Il en réduit d'ailleurs le nombre ("le nombre de rangs des loges s'accorde aujourd'hui, d'après les renseignements que M. l'architecte et M. le maire de Dijon m'ont donnés, avec la population à recevoir"). Il ajoute des petits salons à l'arrière des loges d'honneur (changement imposé), des escaliers et des sorties. Modifications et devis, qui se monte à 500 000 F (il était d'environ 290 000 F au début de la décennie), sont approuvés par le conseil des Bâtiments civils qui, constatant l'attachement de la Ville aux élévations dessinées par Cellerier, écrit : "au surplus lorsque cet édifice aura reçu son entière exécution, il ne peut manquer de produire un certain effet monumental qui pourra contribuer à l'embellissement de la Ville". Il préconise toutefois de revoir l'entablement de la façade antérieure influencé par le "l'ordre du frontispice de Néron" (évoqué par François Blondel dans ses Cours d'architecture..., 1675-1683) et d'ajouter "les améliorations apportées depuis quelques temps aux théâtres pour atténuer les périls des incendies" (dépôt de pompes, réservoir et distribution d'eau, murs de refend à pignon découvert). La Ville approuve le projet le 21 novembre 1822. Elle achète d'ailleurs en février 1823 le Traité sur l'art de la charpente théorique et pratique, de Jean-Charles Krafft, dont le tome 2 paru en 1821 traite notamment des théâtres ("cet ouvrage composé par Kraft et enrichi de notes par M. Lomet contient des idées neuves, et qui peuvent nous être d'un très utile secours pour notre charpentier qui n'a jamais exécuté des ouvrages de théâtre").

L'adjudication des travaux est homologuée fin janvier 1823. La maçonnerie a été confiée à Papinot Frères et Gaudriot, qui doivent commencer par araser au niveau du sol les départs de murs existants. La base des murs, les colonnes, les pilastres extérieurs et la corniche sont réalisés en pierre de l'Abbaye-Damparis (Damparis, Jura), livrée par le canal ; le reste de la pierre de taille provient de Plombières-lès-Dijon ou d'Asnières-lès-Dijon, les moellons de Plombières ou des carrières des Chartreux (à Dijon même), la "pierre tendre pour les sculptures et balustres" d'Asnières. Cela posera des problèmes qu'expliqueront les entrepreneurs le 29 janvier 1829 : "A Plombières, il y avait de grandes découvertes à faire et beaucoup de pierre bleue dont l'emploi étant prohibé pour l'extérieur des façades, nous fumes obligés d'abandonner beaucoup de cette pierre en carrière, ou de la céder à vil prix. Les carrière d'Asnières sont ruinées ; le travail y est absolument incertain, et lorsque, sur des apparences, on croit avoir un beau bloc de pierre, on n'a rien ou peu de choses [...]" La charpente (en bois de marine pour les grosses pièces) a été adjugée le 17 juin 1822 à Jean Tournier et Antoine Guignard, la couverture le 20 août à Florimond Neveu (initialement prévue en ardoises puis en tuiles plates vernissées jaune et noire des tuileries de Verdun-sur-le-Doubs, elle sera réalisée en tuiles plombifères noires des tuileries de Premières). Les travaux prennent du retard ce qu'expose ainsi, dès 1824, Papinot qui signale celui pris par l'homologation des adjudications (8 mois perdus), la rareté de la main-d'oeuvre ("Les travaux du canal qui sont survenus ensuite et ceux extraordinaires qui se font dans toute la France ayant rendu les ouvriers extrêmement rares, nous n'avons pu, malgré les prix très élevés que nous leur donnons, nous en procurer autant qu'il en aurait fallu pour donner aux travaux toute l'activité désirable") et l'exiguïté de la carrière retenue ("Ne prenant la pierre que dans une seule carrière très resserrée et très difficile à exploiter, il était impossible d'y placer autant d'ouvriers qu'il en aurait fallu pour tirer dans un délai si court une masse de pierre aussi considérable"). En décembre 1825, l'achèvement de la maçonnerie (acrotère notamment) dépend d'ailleurs de la pose de la charpente... Le 24 février 1826, Vallot évoque les chapiteaux de la colonnade : le modèle réalisé par le sculpteur (Bornier) n'est pas satisfaisant "en ce que les feuilles sont trop plates et ne produisent aucun effet" mais l'architecte n'est  pas encore arrivé à se procurer "une épreuve d'un des chapiteaux antiques de la galerie d'architecture à l'école royale des Beaux-Arts". Le 3 septembre, Jean-Baptiste Plantar, "dernier sculpteur des Bâtiments du roi" (résidant à Paris, 58 rue du Bas), expédie au maire un modèle de chapiteau. Il se voit confier, le 24 octobre suivant, la sculpture des chapiteaux, tant extérieurs qu'intérieurs, et un an plus tard celle "en pierre tendre, bois, plâtre et carton pierre de l'intérieur de la salle et du foyer" (le coût total de son intervention sera de 26 472,80 F). La décoration intérieure autre que sculpture est attribuée aux frères Moench dits Munich, la fourniture du mobilier, du lustre et des miroirs à l'ébéniste parisien Jean-Jacques Werner, celle des décors de scène et de la machinerie à Ciceri et son associé Lèbe-Gigun (leur devis de 96 796 F avait été validé le 22 mars 1822). La réception des travaux a lieu le 17 septembre 1828 et l'inauguration le 4 novembre, jour de la fête du roi Charles X. Suivant un état établi par Vallot le 15 novembre 1828, le théâtre aura finalement coûté 624 559 F (un état postérieur donnera le chiffre de 631 879 F).

Le théâtre au 19e siècle

Des travaux complémentaires sont réalisés en 1832 pour améliorer la sécurité en cas d'incendie (répondant avec dix ans de retard aux observations du conseil des Bâtiments civils), avec le creusement d'un puits au sous-sol et la mise en place d'une pompe alimentant des réservoirs dans le comble. L'éclairage au gaz est adopté en 1839 pour une partie du bâtiment puis étendu en 1848 à la façade et aux salles recevant du public, bureaux et corps de garde. Un équipement important est aménagé à proximité en 1846 : un magasin à décors. L'architecte voyer François Papinot écrivait dès 1833 : "Le défaut de magasin et le peu d'emplacement qu'offrent les côtés du théâtre [de la scène] obligent de placer plusieurs décorations les unes sur les autres et c'est le frottement qu'elles éprouvent en les retirant de leurs cases qui détruit la peinture." Il revient à la charge en 1846 signalant que "tout le matériel de la scène, se composant de dix-huit décorations complètes et de quantité d'accessoires, se trouve entassé derrières les coulisses" d'où l'usure des peintures due aux frottements et le risque encouru : "cette masse de toiles et de châssis servirait d'aliment au feu si il venait à prendre au théâtre et aggraverait les sinistres." Il propose donc de créer un magasin en aménageant un étage dans l'ancienne église Saint-Etienne, devenue halle au blé. Les travaux sont adjugés le 20 août 1846 au charpentier Pierre Lamblot (un projet sera établi en 1896 pour un nouveau magasin à l'angle du boulevard de la Trémouille et de la rue Robert Tissot).

La salle est rénovée en 1855 (peintures, rideaux, tapisseries et revêtement des sièges étaient dès 1853 considérés comme défraîchis). Le devis du 26 mai 1855, rédigé par les architectes dijonnais Jean-Philippe Suisse et Jean Alphée Cyprien Scheffer, présente les travaux nécessaires pour la remettre à neuf mais aussi en modifier la disposition. Cette question de l'organisation des lieux est déjà ancienne. En 1838, à la demande de la commission du théâtre, l'architecte voyer Papinot notait : "il faudrait agrandir cette salle, élever les baignoires et changer la division des loges", bref faire des travaux que la disposition des poteaux soutenant les balcons rendrait trop coûteux. En 1855, pour leur part, Suisse et Scheffer écrivent : "La salle du théâtre de Dijon est grande, mais la disposition des places laisse à désirer, les étages étant très espacés, trop de vide existe entre les spectateurs ce qui rend l'aspect triste, et la salle même complette ne paraît pas garnie. Bien que les places qui existent paraissent suffisantes, elles font défaut les jours de représentation suivie ; enfin on regrette que la première galerie soit impraticable vu son peu de largeur ; qu'il y ait aussi peu de loges de quatre personnes et surtout que celles closes ne soient pas plus nombreuses." Ils proposent d'élargir la première galerie du côté du parterre, de subdiviser les premières en 10 loges de 4 places et 6 de 6 places (dont 4 closes), et de créer une nouvelle galerie (46 places) en avant et en contrebas des loges des secondes et un amphithéâtre (112 places) au droit du foyer (la commission du théâtre évalue le gain potentiel à 200 places). La charpente et certains planchers seront également réparés. Ces transformations impliquent la réfection complète de l'ornementation d'autant que, trouvant sans intérêt l'aspect de l'arc d'avant-scène et du plafond plat, les architectes proposent de modifier ce dernier en abaissant la corniche et en créant une coupole "mi-plate", d'où la réalisation d'une nouvelle peinture en trompe-l'oeil par le peintre décorateur Charles Cambon.

Modifications et rénovations au 20e siècle et au début du 21e

Par la suite, le bâtiment fait l'objet, sous la direction de l'architecte de la ville, de divers remaniements dictés par les nécessités de la sécurité, du progrès et du confort : pose de deux paratonnerres en 1867, installation en 1900 de l'électricité en remplacement du gaz, modifications en 1934 par Georges Parisot (avec notamment la reconstruction en béton armé du 1er balcon et de la fosse d'orchestre), réaménagement de la scène en 1953-1954 par Georges Gendrot (avec surélévation de la partie nord du bâtiment et remplacement des tuiles plates par des ardoises, installation d'un jeu d'orgues, etc.). Un nouveau magasin de décors est édifié en 1964, au 21 bis avenue de Marbotte, par la société La Construction (24 rue Dom Plancher, à Dijon) suivant un projet de 1961 du même Gendrot, assisté par l'architecte Devalière. En service à partir de 1966, il succède à un édifice créé rue Pierre Curie dans la première moitié du 20e siècle. Le théâtre bénéficie en 1970 d'une rénovation complète (à l'exception de la scène) sous la direction de Jean-François Devalière et Michel Grangy, et avec l'assistance du cabinet Artec (6 rue du Bas Meudon, à Issy-les-Moulineaux) pour le lot chauffage-climatisation et les réparations à la charpente. La rénovation s'accompagne notamment de l'installation d'une climatisation, de la suppression d'une partie des loges du 1er balcon (les cinq loges axiales, de 6 places, sont maintenues) et du renouvellement de la décoration de la salle, du foyer et du bar du 3e balcon, des sièges et luminaires, et de travaux de sonorisation avec mise en place d'une télévision en circuit fermé permettant aux choeurs en coulisse et à l'organiste au 3e étage de suivre sur écran le chef d'orchestre. Le théâtre rouvre ses portes le 3 novembre 1970 (avec 1 006 places).

L'édifice est protégé au titre des monuments historiques en 1975 (inscription des façades et toitures). En 2002, le théâtre se rapproche de la salle de concert l'Auditorium pour former avec elle le Duo Dijon, une structure rebaptisée en 2008 Opéra de Dijon, produisant concerts, opéras et spectacles de danse, et labellisée Théâtre lyrique d'intérêt national en 2017. Après une remise en état en 2005 (remplacement des fauteuils et suppression des places borgnes et des dernières loges du 1er balcon, ramenant la capacité à 692 places) et la création d'un ascenseur en 2008 ou 2010, la Ville débute à partir de 2021 une nouvelle rénovation sur plusieurs années, sous la direction de l'architecte du patrimoine Fabien Drubigny : aménagement de la partie arrière (loges, équipements techniques et extension supérieure) puis du corps antérieur et finalement de l'espace scénique.

Désireuse de remplacer la Comédie créée rue Buffon en 1812, la Ville obtient du roi, le 20 mai 1786, la concession de l'ancien couvent des jacobines installé à proximité du palais des ducs et états de Bourgogne. L'architecte de l'Intendance de Paris Jacques Cellerier, originaire de Dijon, élabore un projet qui demeure sans suite du fait de l'opposition de l'évêque puis de la Révolution. La municipalité revient à la charge au tournant du siècle et en 1803, elle choisit pour son théâtre la place de la Sainte-Chapelle (en cours de démolition). Cellerier rédige un nouveau projet pour une salle de spectacle "plus large de dix pieds que celle des Variétés, boulevard Montmartre" (salle parisienne dont il est l'auteur avec Alavoine), d'une capacité de 1 256 personnes, avec un plan en U, des loges d'avant-scène, deux balcons et un poulailler. Sa proposition est adoptée le 20 septembre 1809 et les travaux sont adjugés le 10 août à l' "architecte-ingénieur" Louis Alexandre François Reux. La première pierre est posée le 2 décembre 1810. Des problèmes liés à l'imprécision des plans et le retard de la Ville à le payer conduisent dès 1811 Reux à arrêter le chantier puis, après sa mise en faillite, il obtient en février 1812 la résiliation de l'adjudication. Le chantier est arrêté pendant quelques années. Cellerier étant décédé en 1814, la Ville choisit pour le remplacer Simon Vallot, architecte et ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, successeur de Cellerier au Conseil des Travaux publics de la Seine. Vallot apporte en 1821 diverses modifications, changeant notamment la forme de la salle pour améliorer la visibilité depuis les loges et ajoutant des escaliers et des sorties. L'adjudication des travaux est homologuée fin janvier 1823 et la maçonnerie est confiée à Papinot Frères et Gaudriot, qui doivent commencer par araser au niveau du sol les départs de murs existants. En décembre 1825, l'achèvement de la maçonnerie est conditionné à la pose de la charpente. La sculpture des chapiteaux est confiée le 24 octobre 1826 au sculpteur parisien Jean-Baptiste Plantar, la décoration intérieure (autre que sculpture) aux frères Moench dits Munich, la fourniture du mobilier, du lustre et des miroirs à l'ébéniste parisien Jean-Jacques Werner, celle des décors de scène et de la machinerie à Ciceri et son associé Lèbe-Gigun. La réception des travaux a lieu le 17 septembre 1828 et l'inauguration le 4 novembre.

Des travaux complémentaires sont réalisés en 1832 pour améliorer la sécurité en cas d'incendie, avec le creusement d'un puits au sous-sol et la mise en place d'une pompe alimentant des réservoirs dans le comble. L'éclairage au gaz est adopté en 1839 pour une partie du bâtiment puis étendu en 1848 à la façade et aux salles recevant du public, bureaux et corps de garde. Un magasin à décors est aménagé en 1846 dans l'ancienne église Saint-Etienne, devenue halle au blé. La salle est rénovée en 1855 suivant une proposition des architectes Jean-Philippe Suisse et Jean Alphée Cyprien Scheffer : ils font modifier la disposition des galeries et des loges, ce qui nécessite de refaire entièrement l'ornementation, et font crééer une coupole "mi-plate" décorée d'une nouvelle peinture en trompe-l'oeil due au peintre décorateur Charles Cambon. Par la suite, le bâtiment fait l'objet, sous la direction de l'architecte de la ville, de divers remaniements dictés par les nécessités de la sécurité, du progrès et du confort : pose de deux paratonnerres en 1867, installation en 1900 de l'électricité en remplacement du gaz, modifications en 1934 par Georges Parisot (avec notamment la reconstruction en béton armé du 1er balcon et de la fosse d'orchestre), réaménagement de la scène en 1953-1954 par Georges Gendrot (avec surélévation de la partie nord du bâtiment et remplacement des tuiles plates par des ardoises, installation d'un jeu d'orgues, etc.). Le théâtre bénéficie en 1970 d'une rénovation complète (à l'exception de la scène) sous la direction de Jean-François Devalière et Michel Grangy : installation d'une climatisation, suppression d'une partie des loges du 1er balcon et renouvellement de la décoration de la salle, du foyer et du bar du 3e balcon, des sièges et luminaires, etc. Le théâtre rouvre ses portes le 3 novembre 1970 (avec 1 006 places). L'édifice est protégé au titre des monuments historiques en 1975 (inscription des façades et toitures). En 2002, le théâtre se rapproche de la salle de concert l'Auditorium pour former avec elle le Duo Dijon, une structure rebaptisée en 2008 Opéra de Dijon, produisant concerts, opéras et spectacles de danse, et labellisée Théâtre lyrique d'intérêt national en 2017. Après une remise en état en 2005 (remplacement des fauteuils et suppression des places borgnes et des dernières loges du 1er balcon, ramenant la capacité à 692 places) et la création d'un ascenseur en 2008 ou 2010, la Ville débute à partir de 2021 une nouvelle rénovation sur plusieurs années, sous la direction de l'architecte du patrimoine Fabien Drubigny : aménagement de la partie arrière (loges, équipements techniques et extension supérieure) puis du corps antérieur et finalement de l'espace scénique.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle , daté par source, daté par travaux historiques
    • Secondaire : 3e quart 19e siècle , daté par source, daté par travaux historiques
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle , daté par source, daté par travaux historiques
  • Dates
    • 1810, daté par source, daté par travaux historiques
    • 1855, daté par source, daté par travaux historiques
    • 1953, daté par travaux historiques
    • 1970, daté par source, daté par travaux historiques
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Cellerier Jacques
      Cellerier Jacques

      Cellerier, Jacques (1742-1814), ou Célérier Jacques Kaufmann. Architecte originaire de Dijon, pensionnaire du roi à Rome, nommé ingénieur de la généralité de Paris. Auteur de nombreuses demeures privées, il s'inspire de l'Antiquité gréco-romaine et illustre bien le courant néo-classique.

      (Source : Encyclopédie universalis, https://www.universalis.fr/encyclopedie/jacques-cellerier/)

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      architecte attribution par source, attribution par travaux historiques
    • Auteur :
      Vallot Simon
      Vallot Simon

      Valot, Simon (1772-1847). Elève de Jean-Nicolas-Louis Durand à l'école Polytechnique. Grand prix de Rome en 1800, pensionnaire de la villa Médicis de 1805 à 1808. Ingénieur des Ponts et Chaussées en 1804, professeur d'architecture à l'école des Ponts et Chaussées à partir de 1811, membre du Conseil des Travaux publics de la Seine en 1820 (en remplacement de Cellerier). Demeure 8 rue du Jardinet à Paris en 1821.

      (Sources : Wikipédia)

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      architecte, ingénieur des Ponts et Chaussées attribution par source, attribution par travaux historiques
    • Auteur :
      Reux Louis Alexandre François
      Reux Louis Alexandre François

      Reux, Louis Alexandre François (1764-1823). Architecte et entrepreneur en charge de la construction du théâtre de Dijon. Architecte départemental et du service des Ponts et Chaussées du Vaucluse en 1815.

      (Source : https://gw.geneanet.org/aadonker?n=reux&oc=&p=louis+alexandre+francois)

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      architecte, entrepreneur attribution par source
    • Auteur :
      Plantar Jean-Baptiste
      Plantar Jean-Baptiste

      Plantar, Jean-Baptiste (1790-1879). Elève de Jean-François Mouret (1777-1820), dont il reprend l'atelier à sa mort accidentelle. "Dernier sculpteur des Bâtiments du roi" (résidant à Paris, 58 rue du Bas), il pratique également les arts industriels en travaillant avec le bronzier Thomire ou le fondeur Ducel. Auteur en 1845-1846 d'un Cours d’ornement, il semble cesser son activité dans les années 1850.

      (Source : https://blog.bibliotheque.inha.fr/fr/posts/plantar.html)

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      sculpteur attribution par source
    • Auteur :
      Suisse Jean-Philippe
      Suisse Jean-Philippe

      Suisse, Jean-Philippe (1807-1882). Architecte du département de la Côte-d'Or de 1850 à 1872 et architecte diocésain de Dijon de 1850 à 1873. Père de l'architecte Charles Suisse (1846-1906).

      (Source : Wikipédia)

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Scheffer Jean Alphée Cyprien
      Scheffer Jean Alphée Cyprien

      Scheffer, Jean Alphée Cyprien (1820-1867). Né le 11 septembre 1820 à Auxonne et mort le 24 février 1867 à Dijon. Fils du géomètre Floréal Scheffer (né le 12 mars 1794 à Paris et mort en 1838 à Auxonne où il était architecte voyer depuis 1819). Elève architecte à l'Ecole Royale des Beaux-Arts à Paris en 1846. Nommé en 1856 architecte de la ville de Dijon, où il réside place Saint-Pierre en 1861.

      (Sources : https://gw.geneanet.org/jdglor?lang=fr&pz=didier+yannick&nz=glories&p=jean+alphee+cyprien&n=scheffer et https://gw.geneanet.org/arduen08?n=scheffer&oc=&p=floreal).

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      architecte attribution par source
    • Auteur :
      Gendrot Georges
      Gendrot Georges

      Gendrot, Georges Pierre Marie (1903-1996). Pavillon Bourgogne-Franche-Comté à l'Exposition internationale de Paris en 1937 avec Roger Barade. Architecte adjoint de la ville de Dijon (4 rue du Lycée) en 1942, architecte de la ville en 1953.

      (Source : https://gw.geneanet.org/huahine689?n=gendrot&oc=&p=georges+pierre+marie)

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      architecte communal attribution par travaux historiques
    • Auteur :
      Devalière Jean-François
      Devalière Jean-François

      Devalière, Jean-François (1926-2021). Architecte en chef de la ville de Dijon en 1991.

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      architecte communal attribution par source
    • Auteur :
      Grangy Michel
      Grangy Michel

      Grangy, Michel. Né en 1936 à Saint-Maur-des-Fossés. Architecte municipal de Dijon jusqu'en 1995 (il a débuté comme architecte adjoint en 1968).

      (Source : fonds Michel Grangy 1969-1991 aux Archives municipales de Dijon : https://archivesmunicipalesdijon.files.wordpress.com/2020/05/ir_80z.pdf)

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      architecte communal attribution par source

Le bâtiment, en pierre de taille et mesurant 61 m sur 23, présente trois niveaux au sud et cinq au nord. Il est formé de quatre corps. A l'arrière d'un portique de huit colonnes corinthiennes, le corps en façade comporte un sous-sol (voûté en berceau), un rez-de-chaussée (vestibule) et un étage carré (foyer) ouverts de baies en plein cintre, un étage d'attique (bar) et un étage de comble. Il se prolonge vers le nord par la salle (2e corps) au plan en U qui, outre un sous-sol et un étage de comble (à charpente en bois), comporte trois balcons et des loges d'avant-scène ; elle dispose d'une fosse d'orchestre occultable (pouvant accueillir au maximum 40 à 45 musiciens) et compte 305 places à l'orchestre, 164 au 1er balcon, 93 au 2e, 116 au 3e et 14 dans les loges, soit 692 places en tout. Le corps suivant, rehaussé en 1953-1954 (avec des murs enduits), abrite la scène, établie sur deux étages de sous-sol (correspondant aux 1er et 2e dessous) et dont le comble (à charpente métallique) sert de cintres. Elle mesure 19,50 m de largeur sur 15,20 m de profondeur et 16 m sous porteuses (l'ouverture du cadre de scène est de 10,80 m x 7,50 m). Au nord, le dernier corps (loges d'acteur, bureaux et services) totalise huit niveaux : sous-sol, rez-de-chaussée, cinq étages carrés et étage de comble. Les dessertes sont assurées par trois escaliers tournants en maçonnerie (deux accessibles depuis le vestibule au sud et un au centre du corps nord), plus deux autres en charpente au niveau des loges d'avant-scène ; un ascenseur est présent dans le corps nord. Le théâtre est couvert par un toit à longs pans, croupes et ardoises ; la moitié nord (scène et loges d'acteur), plus élevée de deux niveaux, présente un pignon découvert au sud.

  • Murs
    • calcaire pierre de taille
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, 5 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • Autres organes de circulation
    ascenseur
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1975/10/29
  • Précisions sur la protection

    Façades et toitures (cad. BP 26) : inscription par arrêté du 29 octobre 1975.

  • Référence MH

Documents d'archives

  • Archives municipales de Dijon : K 74 bis Salle de spectacle prévue sur l'emplacement du couvent des Jacobines sur les plans de l'architecte Cellerier. Acquisition du terrain, inventaire du mobilier de l'église, etc. 1786-1789.

    Archives municipales, Dijon : K 74 bis
  • Archives municipales de Dijon : 4 M 7/2-15. Salles de spectacle. 1794-1878.

    Archives municipales, Dijon : 4 M 7/2-15
  • Archives municipales de Dijon : série W Archives publiques postérieures au 10 juillet 1940. Cotation provisoire.

    Archives municipales, Dijon : série W
    Versements 1341 W 6-7 (32/91). 1969-1971, 1373 W 24-31 (28/92). 1969-1980.
  • Archives municipales, Dole : 1 M 157 Notes sur les théâtres de Dijon et Dole, suite à deux visites le 7 avril 1922 et le 10 janvier 1930.

    Archives municipales, Dole : 1 M 157
  • Foyer du nouveau théâtre. Journal de Dijon et de la Côte-d’Or, 17e année, n° 91, mercredi 19 novembre 1828, p. 361-362.

  • Devis conditionnel et cahier des charges pour la construction d'une salle de spectacles sur la place Saint-Etienne, en la ville de Dijon. 1810.

    Bibliothèque municipale, Dijon : Fonds Milsand

Bibliographie

  • Baudot, Pierre Louis. Sur le théâtre de Dijon. Paris : Impr. de Mme Huzard, 1809. In 8° : ill. ; 24 cm.

    Bibliothèque municipale, Dijon : Ms.1082 (fol. 128-147)
  • Bazin, Jean-François. Le tout Dijon. Dijon : Editions Cléa, 2003. 966 p. : ill. ; 23 cm.

    P. 892-894 : ill.
  • Chabeuf, Henri. Dijon. Monuments et souvenirs. Dijon : Damidot, 1894. In-4°.

    P. 384-385.
  • Degroise, Marie-Hélène ; Doussot, Joëlle. La vie musicale et théâtrale à Dijon au temps de Mozart. Association pour le Renouveau du Vieux Dijon. Bulletin de liaison, n° 4, 2e trimestre 1992, p. 17-28.

  • Giroux, Henri. Le théâtre de Dijon au XVIIIe siècle. Mémoires de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, t. CXXII, 1973-1975, p. 177-203. : ill.

  • Hugonnet-Berger, Claudine ; Maulmin, Pascale de ; Sonnet, Bernard. Théâtres en Bourgogne : architectures du spectacle 1800-1940 / Service régional de l'Inventaire général, Direction régionale des Affaires culturelles de Bourgogne ; photogr. Michel Rosso ; carte Alain Morelière. Dijon : Direction régionale des Affaires culturelles, 1996. 28 p. : ill. ; 23 cm. (Itinéraires du Patrimoine ; 124).

    P. 14, 18-20 : ill.
  • Jolimont, T. de. Description historique et vues pittoresques des monuments les plus remarquables de Dijon. Paris : impr. A. Barbier, 1830.

    P. 62-64.
  • Milsand, Philibert. Notes et documents pour servir à l'histoire du théâtre de Dijon du 4 novembre 1828 au 25 avril 1887. Mémoires de la Société bourguignonne de Géographie et d'Histoire, t. IV, 1888, p. 139-312.

  • Rabreau, Daniel. Apollon dans la ville. Essai sur le théâtre et l’urbanisme à l’époque des Lumières. Paris : Éditions du patrimoine – Centre des monuments nationaux, 2008. 224 p. : ill. ; 28 cm. (Temps & espace des arts)

    p. 50-51, 201-202 : ill.
  • Richard, Jean. Les projets de Cellerier pour la construction d'une salle de spectacle à Dijon, 1787-1788. Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d'Or, t. XXIV, 1958, p. 257-267 : ill.

  • Théâtre - Dijon. Dossier de protection au titre des Monuments historiques. 1974.

    Conservation régionale des monuments historiques, Dijon : Dossier de protection
  • Trehorel, Clothilde. Le théâtre de Dijon de 1789 à 1810. Dijon : Université de Bourgogne, octobre 1999. Pagination multiple : ill. ; 30 cm. Maîtrise d'Histoire moderne sous la dir. de Mme Lamarre.

  • Ville de Dijon. Histoire du Théâtre Municipal. Dijon : Ville de Dijon, Direction des Affaires culturelles, 1986. [4 p.] : ill. ; 21 cm.

Documents figurés

  • Nouveau plan de la ville et des environs de Dijon dédié à son altesse sérénissime Monseigneur le Duc par son très heumble et très obéissant serviteur de Beaurain géographe ordinaire du Roy. Corrigé et augmenté en 1767. Dessin en couleur imprimé, 1767. 53 x 70 cm, éch. de 700 pieds de France [4,8 cm], 1000 palmes romaines [4,9 cm], 900 pieds d’Espagne [5,4 cm]. A Paris chez le sieur Desnos, ingénieur géographe rue Saint-Jacques au Globe 1767.

    En haut : "Veüe de Dijon du cotté de la venüe de Paris. Dessiné sur les lieüx par André Gambu arpent[eu]r juré du Roy, de Dijon".

    Archives municipales, Dijon : 4 Fi 29
  • [1er projet de salle de spectacle de Cellerier à l'emplacement du couvent des jacobines, place Royale]. Dessin (plume, lavis), s.n. [par Cellerier]. S.d. [1785]. Sans éch.

    - N° 1er. Ville de Dijon. Plan général de la Place royale sur le quel est indiqué et lavé en rouge le projet d’une salle de spectacle dans l’emplacement de l’ancien couvent des Dames Jacobines avec les rues qui envelopperont cette salle. 31 x 47 cm. (4 Fi 2869)

    - Ville de Dijon. Esquisse développée d’un projet de décoration de la Place royale suivant le plan n° 1er. 20,5 x 73,5 cm. (4 Fi 2888)

    Archives municipales, Dijon : 4 Fi 2869, 4 Fi 2888
  • Ville de Dijon [plan de situation et de distribution de la salle de spectacle, dans l'axe de la place Royale (2e projet de Cellerier)]. Dessin (plume, lavis), s.n. [par Cellerier]. S.d. [1786 ?]. 60 x 86, 5 cm, éch. de 30 toises (pour 22 cm).

    Archives municipales, Dijon : 4 Fi 2879
  • [2e projet de salle de spectacle à l'emplacement du couvent des jacobines, par Cellerier : élévation]. Dessin (plume, lavis), s.n. [par Cellerier]. S.d. [1786 ?]. 47 x 59 cm, éch. de 12 toises.

    Bibliothèque municipale, Dijon : L Est. 5027 AQ-I 1
  • Plan du terrain des Jacobines et projet de salle de spectacle. Dessin (plume, lavis), s.n. [par Cellerier]. S.d. [1786 ?]. 57 x 84,5 cm, éch. de 30 toises (pour 22 cm).

    Archives municipales, Dijon : 4 Fi 2871
  • Plan général de l’ancien couvent des dames jacobines, dont partie a été concédé à la ville de Dijon par arrêt du conseil du roi du 20 may 1786 et partie a été acquise par lad ville des créancier desdites dames en vertu du même arrêt, sur lequel est lavée en rouge plus foncée la masse d’une salle de spectacles dont l’emplacement a été arrêté par Mgr l’intendant en vertu de la délibération des Mrs les officiers municipaux du 29 9bre 1767 [3e projet de Cellerier]. Dessin (plume, lavis), par l’architecte Cellerier. Dijon le 5 décembre 1787. 70,5 x 49 cm, sans éch.

    Archives municipales, Dijon : 4 Fi 2870
  • [3e projet de salle de spectacle par Cellerier à l'emplacement du couvent des jacobines, place Royale]. Dessin (plume, lavis), s.n. [par Cellerier]. S.d. [1787].

    - [Plan du rez-de-chaussée (variante)]. 71,5 x 63,5 cm, éch. de 12 toises (pour 32,5 cm). (4 Fi 2875). (Un double existe : 4 Fi 2881).

    - [Plan du 1er balcon]. 71,5 x 64 cm, éch. de 12 toises (pour 32,5 cm). (4 Fi 2876). (Un double existe : 4 Fi 2886).

    - [Elévation]. Par l'architecte Cellerier. 49 x 68 cm, sans éch. (4 Fi 2883)

    Archives municipales, Dijon : 4 Fi 2875, 4 Fi 2876, 4 Fi 2883
  • [Variante du 3e projet de salle de spectacle par Cellerier à l'emplacement du couvent des jacobines, place Royale]. Dessin (plume, lavis), s.n. [par Cellerier]. S.d. [1787].

    - Plan du rez de chaussée de la salle de spestacle [sic] projettée sur l’emplacement du terrain appartenant à la ville dont l’entrée est sur la Place royale. 83 x 63 cm, éch. de 20 toises (pour 40 cm). (4 Fi 2874)

    - Ville de Dijon. Plan des premières loges et partie des secondes. 64 x 63,5 cm, éch. de 16 toises (pour 32,2 cm). (4 Fi 2877)

    - Ville de Dijon. Plan des troisièmes loges. 65 x 63, 5 cm, éch. de 16 toises (pour 32 cm). (4 Fi 2880)

    - [Elévation]. 46 x 100 cm, éch. de 72 pieds (pour 24,2 cm). (4 Fi 2882)

    Archives municipales, Dijon : 4 Fi 2874, 4 Fi 2877, 4 Fi 2880, 4 Fi 2882
  • [Projet de salle de spectacle par Cellerier]. Dessin (plume, lavis), s.n. [par Cellerier]. S.d. [1803 ?]. Inscription évoquant thermidor an 11 (juillet-août 1803).

    - [Plan au rez-de-chaussée]. 65,5 x 48, 5 cm, éch. de 12 toises (pour 24 cm). (4 Fi 2878)

    - Ville de Dijon. Coupe sur le longueur de la salle de spectacle. 55 x 85 cm, 1/100. (4 Fi 2792)

    - 3ème projet. Coupe sur le largeur de la salle de spectacle proposée pour la ville de Dijon. 45 x 57 cm, 1/100. (4 Fi 2793) 

    Archives municipales, Dijon : 4 Fi 2878, 4 Fi 2792, 4 Fi 2793
  • Projet d'un théâtre à construire dans l'église Saint-Jean, à Dijon [d'après Pierre Joseph Antoine]. Dessin imprimé, par P. L. Baudot, s.d. [décennie 1800]. Publié dans : Baudot, Pierre Louis. Sur le théâtre de Dijon. Paris : Impr. de Mme Huzard, 1809, folio 142.

    - [Plan]. Ech. de 120 pieds et 40 m. Mentions : "Antoine inv" et "La couleur brune désigne les constructions à conserver. Le rouge désigne les nouvelles constructions."

    - [Façade antérieure]. Mentions : "Antoine inv" et "Baudot del".

    Bibliothèque municipale, Dijon : Ms. 1082 fol. 142
  • Principale façade du théâtre projeté sur le terrain de la Ste Chapelle de Dijon par Mr Antoine, ancien ingénieur en chef, membre de différentes académies. Dessin, par P. J. Antoine. S.d. [décennie 1800]. Ech. de 10 m. Mention : "Antoine delt et sculpt". Publié dans : Baudot, Pierre Louis. Sur le théâtre de Dijon. Paris : Impr. de Mme Huzard, 1809, folio 143.

    Bibliothèque municipale, Dijon : Ms.1082 fol. 143
  • Etendue superficielle de plusieurs théâtres. Dessin (plume, lavis), s.n. S.d. [décennie 1800]. Ech. de 300 pieds et 100 m. Publié dans : Baudot, Pierre Louis. Sur le théâtre de Dijon. Paris : Impr. de Mme Huzard, 1809, folio 144.

    De gauche à droite et de haut en bas : Odéon de Paris, Bordeaux et Lyon sur la 1re ligne, Besançon, Autun et projet dans l'église Saint-Jean de Dijon sur la 2e ligne, ancienne Comédie et projet à l'emplacement de la Sainte-Chapelle à Dijon sur la 3e ligne.

    Bibliothèque municipale, Dijon : Ms. 1082 fol. 144
  • Projet d'une salle de Comédie pour la ville de Dijon. Dessin (plume, lavis), par E. Cailliet. Chalon-sur-Saône 1806-1807.

    - Coupe sur la longueur. 26 décembre 1806. Echelles de 5 toises et de 10 m. (L Est. BA-III 2)

    - Coupe sur le travers. 12 janvier 1807. Echelles de 4 toises et de ? m. (L Est. BA-III 3)

    - [Elévation]. 26 décembre 1806. Echelles de 5 toises et de 10 m. (L Est. BA-III 1)

    Bibliothèque municipale, Dijon : L Est. BA-III 1 à 3
  • [Projet pour le théâtre de Dijon]. Dessin (plume, lavis), par Saint-Père. 1807.

    Bibliothèque municipale, Dijon : L Est. BA-III 4
  • Salle de spectacle de Dijon projetée sur la place St Etienne. Dessin sur calque, s.n. [par l'architecte Cellerier]. 26 janvier 1810. Echelle de 12 toises.

    - Plan du rez-de-chaussée.

    - 1er étage.

    - Plan du second et troisième étage.

    - Coupe sur la longueur de la salle.

    - Coupe sur la largeur de la salle de spectacle projetée pour la ville de Dijon.

    - Elévation principale de la salle de spectacle à construire à Dijon, sur la place St Etienne.

    - Elévation de derrière de la salle.

    - Salle de spectacle de Dijon. Elévation latérale.

    Accès internet : https://www.inha.fr/fr/ressources/outils-documentaires/conseil-des-batiments-civils-conbavil/interroger-conbavil.html (fiche détaillée n° 15360, rapport du 26 janvier 1810)

  • Esquisse de la vue-perspective du théâtre de Dijon. Dessin imprimé (gravure en taille douce coloriée), gravé par Caumont d'après un dessin de Cellerier. 1811. 14 x 20 cm.

    Bibliothèque municipale, Dijon : L Est. AQ-I 9
  • Théâtre de Dijon, terminé le 4 novembre 1828 par les soins et sous la Mairie de Mr le Marquis de Courtrivon. Dessin (gravure), par F. Bourjat. S.d. [19e siècle]. Lith. Noëllat Fils. 24,5 x 32 cm.

    Archives municipales, Dijon : 14 Fi 139
  • Salle de spectacle. Dessin de la rampe d'escalier à placer sur le limon du perron du bâtiment des acteurs. Dessin (plume, lavis), par le voyer Papinot. Dijon le 24 août 1831. 20 x 33 cm, 1/25.

    Archives municipales, Dijon : 4 M 7/6
  • Projet de candélabre à exécuter en fonte pour la salle de spectacle. Dessin (plume), par le voyer Papinot. Dijon le 24 août 1831. 34 x 20,5 cm, éch. d'un pouce par pied.

    Archives municipales, Dijon : 4 M 7/6
  • [Lustre pour la salle]. Dessin sur calque collé sur papier (crayon de papier), s.n. [par la Manufacture d'Appareils pour l'Eclairage au Gaz de Lacarrière, 6 rue Neuve Saint-Laurent à Paris ?]. S.d. [1838]. 41 x 26 cm, éch. de 6 pieds.

    Archives municipales, Dijon : 4 M 7/9
  • Projet d'établissem[e]nt d'un magasin de décors dans le fond de la halle aux blé. Dessin (plume), par l'architecte voyer Papinot. Dijon le 21 mai 1846. 41 x 23 cm, 1/100.

    Archives municipales, Dijon : 4 M 7/14
  • Ville de Dijon. Restauration du théâtre. Dessin (plume, lavis), par les architectes Suisse et Scheffer. Dijon le 28 mai 1855.

    - Ville de Dijon. Restauration et appropriation nouvelle du théâtre. Plans. 68 x 53 cm, 1/100. (4 Fi 722).

    - Plan du plafond. 26 mai 1855. 57 x 44,5 cm, 1/50. (4 Fi 721).

    - Coupe de la face opposée à la scène. 44,5 x 57 cm, 1/50. (4 Fi 723).

    Archives municipales, Dijon : 4 Fi 721-723
  • Construction d'un magasin pour les décors du théâtre. Dessin (tirage, lavis), par l'architecte de la ville [illisible]. Dijon le 1er juillet 1896. 1/100.

    - Plan d’ensemble. 44 x 72 cm.

    - Façade sur le boulevard [et] Coupe sur AB du plan. 40 x 73,5 cm.

    Archives municipales, Dijon : 4 M 7/14
  • 536. - Dijon. Théâtre municipal. Carte postale, s.n. S.d. [1er quart 20e siècle, après 1903]. L. V. éd.

    Archives municipales, Dijon : 6 Fi 651
  • Affiche pour la Dame aux Camélias, avec Sarah Bernhardt, le 13 octobre 1909.

    Archives municipales, Dijon : 5 R
  • Gd Théâtre municipal de Dijon. Programme officiel. Saison 1910-1911. Dessin imprimé, par Brigodiot. 1910. Ed. La Société fermière de Programmes officiels (80 rue de la Liberté, Dijon). Couverture du programme de la saison 1910-1911.

    Archives municipales, Dijon : 5 R 1
  • Ville de Dijon. Relevé du théâtre municipal. Dessin sur calque (crayon de papier, lavis), s.n. 1933. 1/50.

    - Plan du 1er étage de la salle. 7. Dijon le 17 mars 1933. 60 x 59,5 cm. (53 Fi 372)

    - Plan de la 1ère galerie. 28 bis. S.d. 62 x 85,5 cm, 1/20. (53 Fi 373)

    - Plan du 2ème étage. 8. Dijon le 27 mars 1933. 63,5 x 63 cm. (53 Fi 374)

    - Plan du 3ème étage de la salle. Dijon le 10 avril 1933. 61 x 73,5 cm. (53 Fi 375)

    Archives municipales, Dijon : 53 Fi 372-375
  • Ville de Dijon. Théâtre municipal. Plafond. Dessous premier balcon [coupe]. Dessin sur calque (crayon de papier), par l'architecte de la ville Eugène [illisible]. Dijon le 18 juillet 1935. 38 x 60 cm, 1/10.

    Archives municipales, Dijon : 53 Fi 371
  • Ville de Dijon. Théâtre municipal. Plafond de la salle. Dessin sur calque (crayon de papier), s.n. S.d. [1935 ?]. 56 x 49,5 cm, sans éch.

    Archives municipales, Dijon : 53 Fi 370
  • Théâtre municipal de Dijon. Plan de la 3e galerie et de son amphithéâtre. Dessin sur calque (crayon de papier), s.n. 24 septembre 1935. 65 x 104 cm, 1/20.

    Archives municipales, Dijon : 53 Fi 376
  • Dijon-Spectacles [programme officiel du théâtre municipal]. Dessin imprimé, par G. Saby. 1937. Couverture du programme de la saison 1937-1938.

    Archives municipales, Dijon : 5 R 1
  • Grand Théâtre de Dijon. Programme officiel. Dessin imprimé, par Asselineau. 2 novembre 1945. Ed. Avenir Publicité. Couverture du programme de la saison 1945-1946.

    Archives municipales, Dijon : 5 R 1
  • Théâtre de Dijon. Plan de la scène. Dessin sur calque (crayon de papier), s.n. S.d. [1953 ?]. 60 x 71 cm, 1/33.

    Archives municipales, Dijon : 53 Fi 378
  • Ville de Dijon. Projet de surélévation de la scène du théâtre municipal. Plan du 4ème étage. 6 EX 7. Dessin sur calque (crayon de papier, lavis), s.n. S.d. [1953 ?]. 65 x 66 cm,1/50.

    Archives municipales, Dijon : 53 Fi 377
  • Avant projet d'un magasin de décors du théâtre [21 bis avenue de Marbotte]. Dessin (tirage), s.n. Dijon le 26 mai 1961. 43,5 x 69,5 cm, 1/200.

    Archives municipales, Dijon : 4 M 7/13-15
  • Magasin de décors du théâtre [21 bis avenue de Marbotte]. Dessin (tirage bleu, crayon de couleur), s.n., Georges Gendrot architecte en chef de la ville et J.-F. Devalière architecte. Dijon le 1er juillet 1961.

    - Plan de situation. BMS. Par le service du plan. Août 1960. 63 x 61 cm, 1/10 000.

    - Plan de masse. BMM. Modifié le 5 décembre 1962. 30 x 40 cm, 1/500.

    - Façades et coupes. BM Fc. Modifié le 5 décembre 1962. 61 x 111 cm, 1/100.

    - Rez de chaussée. Premier étage. BMp. Modifié le 5 décembre 1962. 54 x 124,5 cm, 1/100.

    - Toiture. BMt. 51,5 x 97 cm, 1/100.

    Archives municipales, Dijon : 4 M 7/13-15
  • [Photographies de l'intérieur du théâtre avant et pendant la rénovation de 1970]. Photographie, s.n. S.d. [1969-1970]. Tirages noir et blanc.

    Archives municipales, Dijon : Versement 1780 W 9 (24/97). [1970-1978]
  • Rénovation du théâtre municipal. Dessin (tirage), par J.-F. Devalière architecte en chef de la Ville et M. Grangy architecte adjoint. Dijon le 8 décembre 1969.

    - Sous-sol. T 32 00. 65 x 91 cm, 1/50.

    - Orchestre. T 32 01. 70,5 x 109,5 cm, 1/50.

    - 1ère galerie. T 32 02. 65 x 109,5 cm, 1/50.

    - 2ème galerie. T 32 03. Par P.C. 64,5 x 109,5 cm, 1/50.

    - 3ème galerie. T 32 04. 65 x 109,5 cm, 1/50.

    - Plan et coupes du foyer. T 32 05. Par J.H. 56 x 81 cm, 1/50.

    - Coupe longitudinale. T 32 06. 40,5 x 72 cm, 1/100.

    - Coupe transversale et coupes partielles. T 32 07. 61,5 x 81 cm, 1/50 et 1/20. (Existe en version scannée).

    - Plafond de la salle. T 32 08. Par P.C. 58,5 x 51 cm, 1/50. [Existe aussi sur calque : 53 Fi 370]

    - Orchestre. Implantation des fauteuils. T 32 20. Par P.C. 66 x 120 cm, 1/20.

    - 1ère galerie. Implantation des fauteuils. T 32 21. Par P.C. 67,5 x 120 cm, 1/20.

    - 2ème galerie. Implantation des fauteuils. T 32 22. Par P.C. 64,5 x 122 cm, 1/20.

    - 3ème galerie. Implantation des fauteuils. T 32 23. Par P.C. 64 x 129,5 cm, 1/20.

    - Banques des vestiaires. Détail. T 32 D01. Par P.C. 65,5 x 105 cm, 1/10 et 1/20.

    - Bar. Détail. T 32 D05. Par M.M. 45 x 97 cm, 1/50.

    - Rideaux. Détail. T32 D06. 35 x 103 cm, 1/50.

    Archives municipales, Dijon : Versement 1373 W 24 (28/92)
  • Services techniques de la ville de Dijon, direction Architecture Bâtiments Ateliers. Place du théâtre (théâtre municipal). Bâtiment A. Dessin sur calque (tirage), par Artec. 18 décembre 1969. 1/50 et 1/1 000 (plan de situation).

    - Sous-sol. Plan d’ensemble. 104. 59,5 x 145 cm. (26 Fi 238).

    - Rez-de-chaussée. Plan d’ensemble. 105. 57,5 x 155 cm. (26 Fi 239).

    - 1ère galerie. Plan d’ensemble. 106. 59,5 x 133 cm. (26 Fi 240).

    - 2ème galerie. Plan d’ensemble. 107. 59,5 x 138 cm. (26 Fi 241).

    - 3ème galerie. Plan d’ensemble. 108. 57 x 133,5 cm. (26 Fi 242).

    - Com[b]les. Vue en plan. 113. 46 x 105,5 cm. (26 Fi 243).

    - Coupe transversale. 119. (Plan scanné).

    - Coupe transversale de la scène. 120. (Plan scanné).

    Archives municipales, Dijon : 26 Fi 238-243
  • Théâtre municipal de Dijon [plan de repérage des places]. Dessin imprimé, s.n. S.d. [1970 ?]. 44 x 50,5 cm, sans éch.

    Archives municipales, Dijon : Versement 1780 W 9 (24/97). [1970-1978].

Documents multimédia

  • Base Conbavil. Dépouillement analytique des procès-verbaux des séances du Conseil des Bâtiments civils (1795-1840). Base accessible sur le site de l'Institut national d'Histoire de l'Art : https://www.inha.fr/fr/ressources/outils-documentaires/conseil-des-batiments-civils-conbavil.html

    Théâtre de Dijon : 9 enregistrements, 1810-1824 (consultation du 19 juillet 2022).

Annexes

  • Le théâtre de Dijon, par Claudine Hugonnet-Berger, 1996.
  • Devis conditionnel et cahier des charges pour la construction d'une salle de spectacles sur la place Saint-Etienne, en la ville de Dijon. 1810.
Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 1996, 2021
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Poupard Laurent
Poupard Laurent

Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-

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Hugonnet-Berger Claudine
Hugonnet-Berger Claudine

Hugonnet-Berger, Claudine. Chercheur au service de l'Inventaire de Bourgogne.

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