Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
- patrimoine industriel, patrimoine industriel du Doubs
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Sancey YvesSancey Yves
Yves Sancey, photographe. Direction régionale des Affaires culturelles de Franche-Comté puis Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine. 1973-2013
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aires d'étudesBesançon industriel
Besançon, « capitale de la montre »
Besançon est le pôle horloger franc-comtois le plus connu. Si Frédéric Japy s’est formé auprès de maîtres helvétiques et si leur pays a constitué son principal client, le lien est encore plus direct dans le cas de la capitale franc-comtoise, où ce sont des Suisses qui ont développé l’industrie horlogère. Bien qu’elle ait compté des horlogers au 18e siècle, sa relation avec ce domaine était jusqu’alors plutôt commerciale, due à sa position géographique entre le marché français et les centres producteurs helvétiques (Le Locle et La Chaux-de-Fonds).
1793, Mégevand
La Révolution change la donne. Opposée au reste de l’Europe, la France révolutionnaire cherche à gagner son autonomie en tout, horlogerie comprise. Ce qui fait l’affaire du Suisse Laurent Mégevand (1754-1814), lequel propose la création à Besançon d’une manufacture qui évitera une dépense annuelle d’environ 50 millions de francs pour l’achat de 120 000 montres dans son pays. Cette manufacture est instituée par le décret du 21 brumaire an II (11 novembre 1793), contenant des conditions très attractives pour les Suisses si bien que la colonie qui s’installe en ville compte près de 400 personnes. Ils sont 930 en mars 1794, lorsqu’un nouvel arrêté déclare la manufacture d’intérêt national, puis 1 855 l’année suivante, soit plus de 8 % de la population bisontine (avec ce que cela peut entraîner comme heurts entre communautés de religion différente).
Mégevand abandonne rapidement l’idée de regrouper les horlogers dans un même local mais ouvre une fabrique mécanique d’ébauches à Thise, dans la banlieue de Besançon. Les résultats sont là : près de 15 000 montres en métaux précieux produites en 1797. C’est toutefois sa mauvaise gestion qui est avancée l’année suivante par l’Etat pour justifier son retrait alors que, par ailleurs, la France vient d’annexer Genève et le Jura bernois, deux places horlogères bien établies.
Besançon capitale française de l’horlogerie
Les Suisses qui se fixent en ville constituent la « fabrique de Besançon ». Selon Jean-Luc Mayaud , les horlogers bisontins sont 3 500 en 1848 : 1 120 Suisses, 1 670 Suisses naturalisés Français et 35 Français de souche (en faisant abstraction des 675 enfants). L’Oeuvre de Saint-Joseph, fondée en 1844 par l’abbé Faivre dans le couvent des carmes déchaussés, assure une formation dans ce domaine jusqu’à sa disparition en 1848.
Positionnée sur la montre ordinaire, le « bon courant », la production augmente : 94 897 montres en métaux précieux en 1853 (notons cependant que les seuls chiffres dont on dispose pour évaluer la production sont ceux des boîtes en or ou en argent). La ville, qui organise en 1860 une exposition nationale, est bien en 1866 la capitale de l’horlogerie française : sur 310 849 montres en or ou argent produites en France, 305 435 (98 %) sortent de Besançon. Mais la concurrence suisse reste rude, renforcée par une contrebande quasi-institutionnalisée (dont les risques encourus par les participants sont même couverts par des sociétés d’assurance).
En 1875, l’Annuaire de la Fabrique d’horlogerie de Besançon recense 5 072 personnes (soit 10 % de la population), qui réalisent 420 000 montres en métaux précieux. La majorité des 191 « fabricants d’horlogerie » est composée d’assembleurs, employant le tiers des horlogers signalés dans l’annuaire (1 625 personnes) et achetant ébauches et mouvements dans le pays de Montbéliard, le Haut-Doubs ou en Suisse. Les deux tiers restants œuvrent à la fabrication ou à l’ornementation des composants. Parmi eux, 600 monteurs de boîtes répartis en 110 ateliers (soit 5 ouvriers en moyenne), 670 personnes occupées au décor (émailleurs, graveurs-guillocheurs, sertisseurs, doreurs), 551 au polissage, etc. Une majorité travaille seule ou dans de petits ateliers, souvent à domicile (principalement au centre-ville et dans le quartier de Battant).
Mise en place d’un « écosystème » performant
La fabrique bisontine bénéficie de plusieurs appuis, à commencer par l’école municipale d’horlogerie, créée en 1861 et nationalisée en 1891.
Un cours de mécanique s’y ouvre en 1889, bien tardivement. En effet, les horlogers français n’avaient pas pris conscience des enjeux de la mécanisation révélés par l’Exposition universelle de Philadelphie en 1876, cramponnés à leur idée que l’horlogerie est une affaire d’artistes et non de mécaniciens. Treize ans plus tard, il leur faut bien, à l’instar de la Chambre de Commerce, se rendre compte que le monde a changé : « Aujourd’hui, la production mécanique tend de plus en plus à se substituer à la main de l’homme et notre industrie a moins besoin d’ouvriers que d’horlogers-ingénieurs, connaissant la théorie en même temps que la pratique et capables d’appliquer les méthodes scientifiques. Si donc l’on veut conserver à la fabrique de Besançon sa prépondérance et son renom sur le marché français, il est nécessaire de préparer à bref délai la transformation du travail d’établissage en travail de manufacture qui nécessite, à côté des moyens financiers, un personnel dirigeant possédant des connaissances approfondies. » (A.M. Besançon : 1 R 94 Lettre de la Chambre de Commerce de Besançon au ministre du Commerce, de l’Industrie et des Colonies, 10 décembre 1889).
Le deuxième appui est l’observatoire. Dans les années 1860, quelques esprits clairvoyants se sont émus de la concurrence d’une horlogerie helvétique positionnée sur le créneau de la qualité et ont alerté sur la nécessité de fabriquer des montres plus précises. Pour cela, il faut disposer localement d’une « base de temps » fiable, alors manquante : « il est assurément extraordinaire et à peine croyable que dans l’état actuel des choses, on ne sache pas l’heure exacte dans une ville où l’on fabrique un millier de montres par jour » (Laussedat, Aimé. Etude sur le développement de l’horlogerie dans le département du Doubs et en Suisse [...], 1868). Or seul un observatoire permet de calculer l’heure. Celui créé en 1878 à Besançon entre en service en 1885 : il « fabrique l’heure » avec sa grande lunette méridienne et la transmet à l’hôtel de ville, contrôle la marche des montres, décerne aux meilleurs d’entre elles le titre de chronomètre et organise à partir de 1889 un concours chronométrique annuel.
Cette infrastructure sera complétée en 1901 par une école d’ingénieurs (Laboratoire de Chronométrie, puis Institut de Chronométrie en 1929), la transformation en 1921 de l’école municipale en Ecole nationale professionnelle d’Horlogerie (dotée par l'architecte Paul Guadet de vastes locaux en 1932-1933) et la création en 1939 d’un centre technique (Bureau des Etudes horlogères puis Comité d'Organisation de la Montre, qui deviendra en 1945 Centre technique de l’Industrie horlogère : Cetehor).
Ateliers familiaux et grandes usines
En 1891, le nombre de personnes dépendant de l’horlogerie est évalué à 10 000, pour 56 000 Bisontins. Si une grande majorité des horlogers travaille toujours à domicile, des usines voient le jour dans les nouveaux quartiers. La maison Savoye se distingue au milieu des années 1860 : fondée par Charles Eugène et Eugène Louis Savoye, représentant à Besançon la quatrième génération d’une famille d’horlogers d’origine suisse venue avec Mégevand, la société Savoye marque en 1864 sa réussite par la construction, square Saint-Amour, d’un immeuble conçu par l’architecte Gustave Vieille. Atypique, l’édifice associe des magasins au rez-de-chaussée à huit ateliers d’horlogerie et autant d’appartements répartis sur quatre étages. En fait, il présente deux visages : immeuble d’habitation d’inspiration haussmannienne côté square, usine dotée de larges fenêtres sur la façade postérieure et les faces latérales. Entre autres sociétés, il abrite la maison Louis Leroy et Cie auteur de 1897 à 1904, pour le collectionneur portugais Antonio Augusto de Carvalho Monteiro, de la Leroy 01 qui fut en son temps la montre la plus compliquée du monde.
Les créations se concentrent dans le quartier délimité par les rues de Lorraine, Proudhon et Gambetta. Cette dernière devient la rue de l’horlogerie avec trois usines bâties entre 1880 et 1900 : au n° 21 pour la Société générale des Monteurs de Boîtes d’Or (1880-1881, 250 personnes vers 1900), au n° 23 pour la Société générale des Monteurs de Boîtes d’Argent (vers 1899) et au n° 25 pour la fabrique d’ébauches de la Société anonyme d’Horlogerie de Besançon (1891-1892, détruite). A l’autre extrémité de la rue, aux n° 17 et 19, le bâtiment édifié vers 1894 pour Claudius Gondy est représentatif des édifices associant sous un même toit atelier au rez-de-chaussée et logement patronal dans les étages. A noter aussi l’installation au moulin de Tarragnoz de la société Geismar et Cie, qui y regroupe en 1890 l’ensemble de ses ateliers et y crée une manufacture de montres, produisant et assemblant elle-même ses composants.
Après l’arasement des remparts dans les années 1890, le déclassement de l’enceinte fortifiée en 1911 s’accompagne de la suppression des servitudes militaires. De nouveaux espaces s’ouvrent donc à la construction sur la rive droite du Doubs, dans les quartiers de la Mouillère et des Chaprais. Les grandes entreprises restent cependant rares : en 1908, la ville ne compte que cinq sociétés horlogères de plus de 200 ouvriers et 20 employant 20 personnes.
Des Années folles aux Trente Glorieuses
Si certaines entreprises suisses ouvrent après-guerre une filiale à Besançon (Zénith en 1921, Boss en 1922, Universo en 1923, etc.), des sociétés françaises s’installent hors de la « Boucle » : Hatot (pendules) en 1918, les Spiraux Français en 1919, Pétolat vers 1922, etc. Mais l’horlogerie souffre : la crise de 1929 entraîne la fermeture d’une quarantaine d’entre elles tandis que le déclin de la boîte en argent s’accompagne de la disparition des décorateurs et que l’essor de la montre-bracelet rebat les cartes. Une reprise s’amorce la décennie suivante puis la Deuxième Guerre mondiale perturbe le mouvement : la construction par les frères Perret de l’usine de Raymond Dodane dure de 1939 à 1943 ; celle des Ets Perfex n’est achevée qu’en 1946. En 1943, la population horlogère bisontine est évaluée à un peu plus de 1 900 personnes (c’est une estimation car les chiffres disponibles pour le 20e siècle sont donnés à l’échelle du département : 8 255 en 1921, 4 244 en 1946).
A l’issue de la guerre, l’horlogerie connaît un essor sans pareil. De nouvelles usines sont bâties dont celle de la Sidhor, totalement atypique. La Société d’Investissement pour le Développement de l’Horlogerie est fondée par une association de fabricants horlogers de Besançon et du Haut-Doubs (Lip et sa filiale le Pignon Français, Clérian, Cheval Frères, Augé et Epiard) qui souhaitent héberger sous un même toit leurs entreprises, par ailleurs totalement indépendantes. Le bâtiment en croix grecque est édifié en 1947-1948 sur des plans des architectes stéphanois Alfred Ferraz et Lucien Seignol.
L’activité horlogère gagne les zones périphériques. Ainsi, la société Yema fondée en 1948 par Henri Louis Belmont, auparavant directeur technique chez Lip, s’installe en 1961 rue des Cras, dans une usine prévue pour 200 personnes et 300 000 montres. Sa production atteindra 1 300 000 pièces en 1978, certainement à l'aide de chaînes de fabrication conçues par la Sormel (Société d’Etudes horlogères mécaniques et éLectroniques) fondée en 1953 par le même Belmont. L’usine de la société Kelton est contemporaine : issue en 1955 de l’Américain Timex, Kelton emploie 2 500 personnes au milieu des années 1970 et fabrique plus de 2 millions de montres.
Pour sa part, Fred Lip ouvre, aussi en 1960-1962, à Palente un nouveau site dans laquelle 1 200 personnes produisent quotidiennement 2 600 montres.
La société Lip est issue d'une affaire fondée en 1867, au 14 Grande Rue, par Emmanuel Lipmann. De sa fabrique sortent trois ans plus tard 970 montres, assemblées par une quinzaine d’ouvriers. Ses fils Ernest et Camille créent Lipmann Frères et font construire en 1902-1903, dans le quartier de la Mouillère, une « manufacture d’horlogerie par procédés mécaniques ». Celle-ci réalise 100 000 montres et chronomètres par an avec environ 200 personnes en 1923, le double (et du matériel électrique) avec près de 900 employés en 1950. Disposant d'un véritable service de recherche, son directeur Fred Lip présente en 1952 la première montre électrique du monde (R 27 puis R 148) puis en 1968 son premier prototype de montre à quartz. Il fait donc bâtir à partir de 1960, chemin de Palente, une usine ultramoderne d’après un projet de l’architecte Olivier-Pomponne de Bazelaire de Rupierre.
Mais malgré une production record de 600 000 montres en 1968, la société dépose son bilan en 1973. Débute alors « l’affaire Lip » : l’usine est le siège d’importants mouvements sociaux marqués par des manifestations, l’occupation des lieux, la reprise de la fabrication en autogestion par les ouvriers, la vente directe d’un stock de montres confisquées, etc. L’entreprise est finalement liquidée en 1977.
Une quasi-disparition dans le 4e quart du 20e siècle
L’euphorie des années 1960 n’est plus de mise au cours de la décennie suivante, bien que la société Slava, créée en 1961, édifie son usine en 1973 (70 personnes au début des années 1980 et 280 000 à 300 000 montres, dont 80 000 de fabrication soviétique). En effet, la France perd le marché privilégié que constituaient ses colonies puis est confrontée à la crise mondiale (premier choc pétrolier). Mais, les horlogers doivent surtout faire face à la concurrence asiatique, dopée par une main d’œuvre peu chère. Ils ne savent pas présenter un front uni à ces difficultés alors même qu’intervient un changement technologique majeur : l’arrivée du quartz. L’horlogerie devient l’affaire d’électroniciens et non plus de mécaniciens, ce qui achève de balayer la plupart d’entre eux. Nombre d’entreprises disparaissent, telle Lip en 1973 ; les autres entrent dans la valse des rachats et fusions ; celles qui survivent s’orientent vers l’industrie micromécanique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’horlogerie française passe d’environ 14 000 personnes au cours des années 1970 à seulement 8 000 dans les années 1980.
Le lycée Jules Haag, ancienne école d’horlogerie, ouvre en 1972 un baccalauréat Microtechniques et cesse toute formation horlogère en 1988 ; l’Institut de Chronométrie devient Ecole nationale supérieure de Chronométrie et Micromécanique en 1961 puis Ecole nationale supérieure de Mécanique et des Microtechniques en 1980. Si le Cetehor a présenté en 1972 ses premiers prototypes de montres à quartz, la conjoncture l’amène en 1996 à s’ouvrir au milieu de la bijouterie et de la joaillerie, élargi en 2007 aux arts de la table (il constitue actuellement la direction technique du Comité Francéclat, ex Comité professionnel de Développement de l’Horlogerie).
Le timide renouveau du début du 21e siècle
La marque Lip revient en 2015 dans la région, à Châtillon-le-Duc, reprise par la Société des Montres bisontines (120 personnes) fondée par Philippe Bérard en 1984. Dodane, qui employait 120 personnes en 1980, ferme en 1995 puis renaît en 2001 avec la société Anode (5 personnes en 2014). Yema disparaît en 2009 tandis que Kelton (devenue Fralsen), qui a diversifié ses activités dès les années 1980, ne compte plus que 90 personnes en 2019. Née en 1956, Reparalux assure le service après-vente pour de grandes marques, avec 15 personnes en 2016, année où elle crée sa propre marque de montres (Humbert-Droz). Cette affaire participe d’un double mouvement qui voit d’une part l’installation à Besançon de filiales de grands groupes horlogers suisses chargées d’assurer leur service après-vente, d’autre part la création de petites entreprises horlogères très inventives. Un timide renouveau, mais qui permet en 2008 à l’observatoire de relancer ses activités de certification chronométrique.
Renouveau qui concerne également l’horloge comtoise. Philippe Lebru, qui la redessine complétement, fonde son affaire à Besançon en 1993 tandis qu’à Châtillon-le-Duc, la Manufacture horlogère Vuillemin reprend en 2010 l’entreprise Seramm (créée en 1969 par Jean Sdrigotti et qui, avec 45 personnes, produisait un millier de comtoises par mois). Chacune emploie 4 personnes en 2017.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 18e siècle, 19e siècle, 20e siècle, 1er quart 21e siècle
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Documents d'archives
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Archives départementales du Doubs, Besançon, 2 F 9 Horlogerie (an II-1882)
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Archives communales, Besançon, 5 F 3. Liste des personnes patentées de l'industrie horlogère (1893)
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50 J Syndicat des fabricants d’horlogerie de Besançon, 1789-1984
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M 2441 Industrie horlogère (1845-1874)
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Archives communales, Besançon, 5 Z 20 Fonds Lip. Documentation générale (1950-1969)
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Annuaire de la fabrique d’horlogerie de Besançon contenant les noms et adresses des fabricants et ouvriers avec leurs spécialités et parties. 1875. - Besançon : Impr. Veuve Vallet et Fils, 1875. 252 p.
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Publicité pour la Maison Edmond Robert, 1902. Publiée dans : Annuaire suisse Chapalay et Mottier. Edition spéciale. Spécial pour : Horlogerie, bijouterie, pièces à musique et toutes professions qui s'y rattachent. 1902. - Genève : Annuaire du Commerce Chapalay et Mottier, 1902.
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Annuaire Paris-Bijoux, publiant dans un seul volume toutes les adresses de Paris et de la province (Suisse en partie). - Paris : Paris Bijoux.
1957, 1960 et 1978 -
Besançon, métropole de l'industrie horlogère, s.d. [vers 1945].
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Lip R 148 [plaquette de présentation en anglais]. - Paris : Editions Publicis, s.d. [années 1960]. 12 p. : ill. ; 21 x 21 cm.
Bibliographie
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Benoît, Maurice ; Gauthier, Jean [et al.]. La vie économique de Franche-Comté et du Territoire de Belfort. - Besançon : Impr. de l'Est, 1958.
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Briselance, Claude. Les écoles d'horlogerie de Besançon : une contribution décisive au développement industriel local et régional (1793-1974). - S.l. [Besançon] : [s.n.], 2015. 3 vol. (1537 - 419 p.) : ill. ; 30 cm. Th. doct. : Hist. : Université de Lyon, Ecole doctorale, sciences sociales (E.D. 483), Laboratoire d'études rurales et espaces ruraux de l'Europe contemporaine (19e-21e siècles), 2015.
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Chevalier, Michel. Tableau industriel de la Franche-Comté (1960-1961). - Paris : les Belles lettres, 1961. 101 p. : cartes ; 24 cm. (Annales littéraires de l’Université de Besançon. Cahiers de géographie de Besançon ; 9)
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Daclin, Pierre. La crise des années 30 à Besançon. - Paris : les Belles lettres, 1968. 136 p. - [10] f. dépl. : graph., tabl. ; 24 cm. (Annales littéraires de l'Université de Franche-Comté ; 96. Cahiers d'Etudes comtoises ; 13).
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Le département du Doubs. - [S.l.] : [s.n.], 1923 : ill. N° spécial de « L’Illustration économique et financière », supplément du 4 août 1923
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Favereaux, Raphaël. Besançon, l'horlogerie dans la ville / Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine ; collab. Laurence Reibel ; photogr. Jérôme Mongreville avec la participation de Sonia Dourlot et Yves Sancey ; réalisation graph. Aline Thomas. Lyon : Lieux Dits, 2022. 96 p. : ill. ; 30 cm. (Images du patrimoine ; 317).
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Favereaux, Raphaël ; Poupard, Laurent. Franche-Comté, terre d'industrie et de patrimoine / Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine ; photogr. Sonia Dourlot, Jérôme Mongreville, Yves Sancey ; dessins Mathias Papigny, Aline Thomas ; cartogr. Pierre-Marie Barbe-Richaud, André Céréza. Lyon : Lieux Dits, 2021. 416 p. : ill. ; 30 cm.
P. 164-173 : ill. -
Garnier, Paul. Classe 26 Horlogerie. Rapport du Jury international. Dans : Ministère du Commerce, de l'Industrie et des Colonies. Exposition universelle internationale de 1889 à Paris. Rapports du jury international. Groupe III. Mobilier et accessoires. Classes 17 à 30. - Paris : Imprimerie nationale, 1891, p. 683-719.
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L’horlogerie dans ses murs : lieux horlogers de Besançon et du Haut-Doubs : exposition, Besançon, Musée du Temps, 18 mai-6 octobre 2019 / organisée par la Ville de Besançon, Musée du Temps ; Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine. - Besançon : Musée du Temps, 2019. 140 p. : ill. ; 21 cm.
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L'horlogerie, fille du temps : actes du cycle de conférences dans le massif du Jura, septembre 2016-juin 2017. - Besançon : Association française des amateurs d'horlogerie ancienne, 2017.
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Laussedat, Aimé. Etude sur le développement de l’horlogerie dans le département du Doubs et en Suisse. Ecole d’Horlogerie de Besançon. Observatoire de Neufchâtel. - Paris : Libr. polytechnique de J. Baudry, s.d. [1868]. 44 p. Extrait des Annales du Conservatoire des Arts et Métiers, 1ère série, t. 8, 1867-1868, p. 334-377.
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Mayaud, Jean-Luc. Besançon horloger : 1793-1914. - Besançon : Musée du temps, 1994. 124 p. : ill. ; 21 cm.
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L'Opinion économique et financière : Franche-Comté, juillet 1949, n° 2.
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Panorama de l'industrie horlogère mondiale. Besançon : société Lip, 1954, n.p.
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Poivey Bernard. Etude de la moyenne horlogerie bisontine. - Université de Besançon, mémoire de maîtrise, 1969, 179 p.
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Regards sur le Doubs. - Paris : Service de Presse, Edition, Information, 1971. 331 p. : ill. ; 27 cm. N° spécial de la revue Regards sur la France ("revue périodique publiant l'inventaire permanent des richesses et des virtualités françaises"), 15e année, 1971
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Trincano, Louis. Pages d’histoire de l’Industrie Horlogère. Annales françaises de Chronométrie, 14e année, 1er et 2e trimestres 1944, n° 1 et 2, p. 175-210.
Documents figurés
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Album [de photographies]. Ecole nationale d’Horlogerie et de Mécanique de précision. - S.l. [Besançon], 1880-1922. 37 f. : tout en ill. ; 27 x 38 cm.
Album de photographies, sans mention d’auteur, donnant des vues extérieures et intérieures de l’école dans le Grenier d’Abondance, des portraits de professeurs, de groupes d’élèves et professeurs, etc. Notamment :
- Années scolaires 1876 à 81 [groupe d’élèves et professeurs]
- Années scolaires 1882-84 [groupe d'élèves et professeurs]
- Année scolaire 1898-1899. Bâtiment - Personnel - Elèves
- Année scolaire 1898-1899. Personnel [avec le directeur Fénon au centre]
- Année scolaire 1898-1899 [groupe d’élèves et professeurs]
- Année scolaire 1898-1899. Classe d’outillage
- Année scolaire 1898-1899. Classe d’ébauches
- Année scolaire 1898-1899. Classes d’échappements, finissages, repassages
- Année scolaire 1898-1899. Classe de gravure
- Année scolaire 1908-1909. Classe d’ébauches et de mécanique
- Atelier de fabrication mécanique de la montre, s.d. [1er quart 20e siècle ?]
- Année scolaire 1916-1917 [l’atelier de mécanique]. Document reproduit par l’Observatoire de Besançon (négatif sur plaque de verre, 13 x 18 cm)
- Année scolaire 1920-21 - Personnel et élèves
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Fabrique d'horlogerie Amiet (43 rue des Chaprais). Dans : Franche-Comté / par Jules Sicard, 1894, p. 40.
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Société de décor de boîtes de montre Bellat et Paggi (40 rue Bersot). Dans : Franche-Comté / par Jules Sicard, 1894, p. 39.
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Archives départementales du Doubs, Besançon, BC 1568, Catalogue Fabriques G. Tribaudeau, 141 p.
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Archives communales, Besançon : 2 F 9. Manufacture de boîtes de montres Lévy Frères (25 rue Gambetta), papier à en-tête, 1906.
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Excursion en Franche-Comté. 985 Besançon - Ecole Nationale d’Horlogerie. Place de la Révolution, carte postale, s.n., [1er quart 20e siècle, entre 1903 et mars 1916], L. Gaillard-Prêtre éd. à Besançon. Porte la date mars 1916 (tampon) au recto.
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[Contrôle des chronomètres dans le pavillon de la méridienne, au rez-de-chaussée de la salle est], photographie (positif), s.n., s.d. [1er quart 20e siècle, après 1904], plaque de verre 8,5 x 10 cm.
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[Coupe chronométrique en devanture du magasin parisien de la maison Leroy], tirage photographique, s.n., s.d. [1er quart 20e siècle], 12 x 18 cm.
Inscription sur le cartel, sous la coupe : "Coupe de la chronométrie française / […] Concours National de [ ? …] / A la fabrique des chronomètres Lipp / 1912-1913 [1918 ?] / Ligeron horloger de la Marine dépositaire".
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Observatoire national de Besançon. Service chronométrique. Résultats généraux du 5 août 1885 au 30 avril 1922, affiche collée sur carton, s.d. [1922], Impr. Millot Frères à Besançon, 63 x 46,5 cm.
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717 - Besançon - Les Usines de Tarragnoz, carte postale, s.n., s.d. [1er quart 20e siècle, avant le 27 décembre 1910]
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Montres-bracelets "Série riches" pour messieurs et jeunes gens, catalogue, planche 19, s.d. [2e quart 20e siècle]. Collection particulière : Henri Bonnet, Fournet-Luisans
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[Les Etablissements Geismar à Tarragnoz, le 3 juillet 1933], photographies, s.n., 1933. Publiées dans : La France horlogère, 32e année, n° 14, 15 juillet 1933, p. 30 c-31.
- Vue des Usines des Etablissements Geismar [depuis l’amont], p. 30 c.
- Geismar. - Un atelier de remontage, p. 30 d.
- L’appareil de démonstration de la montre incassable ULTRA, p. 30 d.
- Geismar. - Fabrication de l’ébauche. - Atelier des perceuses, p. 31.
- Geismar. - Un des ateliers de fabrication de l’ébauche, p. 31.
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[Certificat de réglage d'une montre], dessin imprimé, s.d. [décennie 1940], 13,5 x 21 cm.
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[Intérieur d'un atelier], photographie, s.n., s.d. [1933], 16,5 x 23 cm. La France horlogère, n° 15, 1er août 1933, p. 28.
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[Atelier de mécanique], photographie imprimée, s.n., 1950. Publiées dans : Cheval Frères, Besançon [Catalogue n° 50, août 1950]. - S.l. [Besançon] : s.n. [Cheval Frères], 1950.
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Collection particulière : Henri Bonnet, Fournet-Luisans, Usine de boîtes de montres Miserez, gravure, s.d. [1951]. In : [Brochure du] Grand Prix de la montre de France organisé par la Pédale mortuassienne, Morteau, le 3 mai 1951.
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Vue d'ensemble et intérieur de l'atelier du bloc-ébauche, photogr., s.d. [vers 1954]. In : Lip / [Etablissements Lip] ; préf. de Fred Lip. - [Besançon] : Etablissements Lip, s.d. [vers 1954], 47 p.
Raphaël Favereaux, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1995-
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
ateliers et usines d'outils, machines et moteurs de Franche-Comté
la chaîne du temps de l'observatoire de Besançon
Lieu-dit : la Bouloie
Adresse : 34, 36, 41 à 43 avenue de l' Observatoire
équipement pour les épreuves chronométriques
Lieu-dit : la Bouloie
Adresse : 34, 36, 41 à 43 avenue de l' Observatoire
Raphaël Favereaux, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 1995-