Dossier d’œuvre architecture IA39002038 | Réalisé par
Gézolme Guillaume (Contributeur)
Gézolme Guillaume

Guillaume Gézolme, chercheur. Région Franche-Comté puis Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2014-

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  • enquête thématique régionale, fortifications royales et nationales en Bourgogne-Franche-Comté
fort Belin
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bourgogne-Franche-Comté - Salins-les-Bains
  • Commune Salins-les-Bains
  • Lieu-dit Belin
  • Adresse chemin Touillon
  • Cadastre 2021 D 10a, 10z  ; 2021 Zn 360, 373  ; 1831 E 448

Le site est fortifié dès l'époque romaine. Au 13e siècle, une tour entourée d'une enceinte est bâtie, sous la dénomination de "Châtel-Belin". Une maison forte dite Grimbert contrôle l'accès (future redoute de Grelimbach) . Philippe II, roi d'Espagne, envoie des ingénieurs pour réparer les fortifications de la ville et le site du Belin. En ruines vers 1628 (d'après le tableau de Nicolas Richard), le château est restauré dans les années 1640 pour faire face aux menaces d'invasions françaises. Il participe à la défense de la place forte de Salins contre les attaques des troupes de Louis XIV, entre 1668 et 1674, qui vise à annexer la province (future Franche-Comté).

L'oeuvre de Vauban

En 1674, après la capitulation de la ville devant les troupes royales, Vauban est chargé par Louvois, ministre d’État du roi, de reconstruire les trois forts protégeant la localité, à savoir : Belin, Bracon et Saint-André. Vauban, en réalisant les plans, entreprend la reconstruction de Belin sur les trois niveaux existants, en reprenant l'emplacement des vestiges et ruines du chastel (fort), de la tour Grimbert (actuelle redoute de Grelimbach) et de l'ermitage de Saint Anatoile (bas-Belin). Cependant, sur ordre du roi, il fut envoyé en Flandre. Il revint en 1675 pour suivre les travaux de fortification de Salins et de ses forts, ainsi qu'en 1679 pour constater l'achèvement des deux forts.

Il dote le fort d'un front bastionné (ouvrage à cornes comprenant deux demi-bastions encadrant une courtine accessible par une traverse). Pour protéger l’accès à l'enceinte principale, il prévoit une redoute (avec un pont-levis) nommée cavalier car disposant d'un toit en terre-plein pouvant accueillir de l'artillerie. Les ailes nord et ouest sont naturellement défendues par la falaise (précipice). Deux bâtiments sont construits sur la plateforme principale, un servant de caserne, le second comprenant notamment le logement du major, de l’aumônier et une chapelle. Le cavalier abrite aussi un corps de garde et des casernes. Un magasin à poudre est également bâti. Une plateforme inférieure, s'appuyant sur un bastion carré avec fausse braie (accessible par un escalier à vis), complète la disposition générale de l'enceinte principale. Un chemin couvert relie la redoute de Grelimbach à l'entrée de l’enceinte, défendue par un corps de garde placé devant le pont-levis. Le site de l'ermitage (appelé bas-Belin) est fortifié et équipé en artillerie. Les travaux prennent fin vers 1679.

18e siècle : un rôle militaire limité

Une fois restauré, le fort Belin accueille un régiment par la suite remplacé par des soldats invalides gardant la forteresse. A partir de 1690, des compagnies détachées d'invalides étaient envoyées dans les places fortes aux frontières du royaume, libérant des places à l'Hôtel (de Paris). En 1746, l'ingénieur militaire Louis de Cormontaigne rédige un mémoire expliquant que le fort peut loger 150 soldats, dont 130 fantassins et 20 artilleurs. La signature du Traité de Nimègue réduit la vocation militaire du fort.

En 1794, un rapport de la Commission des Travaux publics met en avant la nécessité de réparer et reconstruire les forts de Salins. Une attention particulière est portée sur le fort Belin et sa plateforme inférieure, totalement à l’abandon. Concernant la partie supérieure, le cavalier exige une restauration d'urgence au niveau des murs ainsi qu'au toit, pavé (recouvert de dalles en pierres) causant de fortes infiltrations dans les casemates à l'étage inférieure.

19e siècle : une reconstruction en plusieurs temps

En décembre 1813, un hôpital de siège est installé, en prévision d'un assaut futur. Lors de l'invasion de la France par la sixième coalition, Salins est attaquée par les armées autrichiennes, qui prennent possession de la ville. Elles rasent le fort à leur départ en 1815. Dès 1817, le comité des fortifications du Génie à Besançon ordonne l'élaboration d'un projet de restauration du fort. Il vise à reconstruite le site par étape, la première concernant l’enceinte principale avec l’aménagement de casemates à la place des anciennes casernes et l'épaississement du parapet du cavalier. Le bas-Belin et la tour (redoute) de Grelimbach seraient réparés par la suite. De l'époque moderne, ne subsistent que les plateformes dessinées par Vauban et les fondations des éléments bastionnés comme l'ouvrage à corne et la plateforme du bastion carré.

La restauration et la reconstruction du fort interviennent sous le règne de Charles X. Le général Haxo, inspecteur des fortifications, est chargé d'organiser la défense du royaume aux zones frontalières. Le fort Belin fait partie des sites dévolus à cette mission.

Le cavalier est reconstruit en 1828. Muni d'un pont levis sur fossé, il fait face à un petit réduit déjà restauré. Le cavalier est doté de caponnières dans le fossé et d'une galerie dans la contrescarpe. Un bâtiment casematé est aménagé et permet d’accueillir une garnison de 75 hommes au niveau de la plateforme du bastion carré (l'étage supérieur servant de magasins). Le bas-Belin est réhabilité, relié par un escalier depuis le réduit intérieur. D'importants chantiers sont menés de 1838 à 1844, matérialisés par la construction du réduit de la plateforme principale face à la place d'arme achevée en 1844 , la mise en place d'un mur d'enceinte entre ce réduit et le cavalier, et l'organisation de la contrescarpe du fossé de la place principale. Les premiers plans sont dressés pour rebâtir la redoute de Grelimbach, avec pour dessein d'implanter un autre ouvrage avancé contenant une batterie et des casemates (des croquis sont envoyés dès 1835 au Comité des fortifications). Les travaux sont menés par le capitaine Marchand, remplaçant le chef du Génie. Le fort Belin prend sa forme définitive en 1854 avec l'achèvement de la reconstruction de la redoute de Grelimbach, premier ouvrage avancé protégeant les lieux depuis l'est. A l'instar du cavalier, l'édifice dispose d'une caponnière dans le fossé et d'un accès à la galerie de la contrescarpe. La fin de la restauration du fort Belin entérine aussi la non-réalisation de projets comme l’installation d'une batterie en avant de Grelimbach ou encore une communication (chemin couvert) entre le fort et la lunette de Bracon. La poudrière, installée dans une pièce casematée du réduit principal, est munie d'un paratonnerre en 1863 (consigne du Comité des fortifications).

Déclin militaire et reconversion du fort Belin

Actif lors de l'invasion prussienne de 1870, le fort ne se rend qu'une fois l’armistice signé. Belin est délaissé après la défaite de 1871, le général Séré de Rivières privilégiant le site frontalier des Rousses. Un poste optique est néanmoins installé dans une ancienne tour médiévale jouxtant la redoute de Grelimbach, permettant de communiquer avec les forts de Montfaucon ( Besançon), du Larmont supérieur (Pontarlier) et de la Motte-Giron (Dijon), jouant un rôle mineur (poste de garde) lors de la guerre de 1914-1918. Il est acquis par la ville en 1921.

En 1935, la municipalité remplace un pont en bois (non localisé) par un ouvrage en béton. En 1955, un paratonnerre est installé à proximité de l'échauguette située dans la cour du réduit intérieur. Le site est loué en juin 1972 à la Société Carbone-Lorraine (fabricant de plaquettes de frein) pour organiser des colonies de vacances destinées aux enfants des employés. Des projets sont envisagés par la municipalité : l'implantation d'un camping en 1978 (une étude est lancée avec la réalisation de plans) ou encore l'installation d'un village de vacances, dont le projet est examiné entre 1978 et 1982. Ces intentions ne se concrétisent pas et le fort est depuis loué dans le cadre d'un bail emphytéotique de 30 ans.

Le site est fortifié dès l'époque romaine. Au 13e siècle, une tour entourée d'une enceinte est bâtie, sous la dénomination de "Châtel-Belin". Après la capitulation de la ville devant les troupes royales en 1674, Vauban est chargé par Louvois, ministre d’État du roi, de reconstruire le fort Belin. L'ingénieur militaire du roi, en réalisant les plans, entreprend la reconstruction de Belin sur les trois niveaux existants, en reprenant l'emplacement des vestiges et ruines du chastel (fort), de la tour Grimbert (actuelle redoute de Grelimbach) et de l'ermitage de Saint Anatoile (bas-Belin). Il dote le fort d'un front bastionné (ouvrage à cornes comprenant deux demi-bastions encadrant une courtine). Il revint en 1675 pour suivre les travaux de fortification de Salins et de ses forts, ainsi qu'en 1679 pour constater l'achèvement des deux forts de Salins. En 1746, l'ingénieur militaire Louis de Cormontaigne rédige un mémoire expliquant que le fort peut loger 150 soldats, dont 130 fantassins et 20 artilleurs. Les armées autrichiennes de la coalition rasent le fort à leur départ en 1815. La restauration et la reconstruction du fort interviennent sous le règne de Charles X. Le général Haxo, inspecteur des fortifications, est missionné d'organiser la défense du royaume aux zones frontalières. Le fort Belin fait partie des sites dévolus à cette mission. Le cavalier est reconstruit en 1828. L’élévation du réduit de la plateforme principale est achevée en 1844. Le fort Belin prend sa forme définitive en 1854 avec la reconstruction de la redoute de Grelimbach. Suite au déclassement de la place, le fort est acquis par la ville en 1921. Le fort est classé au titre des monuments historiques en 1984.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 17e siècle , daté par travaux historiques
    • Principale : 2e quart 19e siècle , daté par travaux historiques, porte la date
    • Principale : 3e quart 19e siècle , daté par travaux historiques, porte la date
  • Dates
    • 1828, porte la date
    • 1844, porte la date
    • 1854, porte la date
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Le Prestre Sébastien , dit(e) Vauban
      Le Prestre Sébastien

      Le Prestre, Sébastien (1633 - 1707) dit Marquis de Vauban. Ingénieur et architecte militaire. Né le 15 mai 1633 à Saint-Léger de Fougeret (Yonne) devenu Saint-Léger-Vauban en 1667, mort à Paris le 30 mars 1707. il est nommé ingénieur du roi en 1653. En 1668, alors maréchal de camp, Louvoie lui confie l’organisation des places fortes. Il est nommé commissaire des fortifications du royaume en 1678, lieutenant général en 1688 et maréchal de France en 1703.

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      ingénieur militaire attribution par source
    • Auteur :
      Haxo François-Nicolas-Benoît
      Haxo François-Nicolas-Benoît

      Haxo, François-Nicolas-Benoît (1774 - 1838). Ingénieur militaire français. Il devient général en 1810 et sert Napoléon 1er lors de la campagne de Russie. II commande le génie dans la Garde royale lors du retour de l'Empereur. En 1819, Haxo est nommé au poste d'inspecteur général des fortifications frontalières. Il participe à la restauration et la construction de nombreuses fortifications à partir de 1828, notamment à Grenoble, Besançon (forts de Bregille et Chaudanne), Belfort (Citadelle, camp du Vallon, fort des Barres, mur d'enceinte des faubourgs…), Briançon (fort du Château), Dunkerque, Saint-Omer, Sedan. Ses projets aboutiront aussi à la réalisation du fort de l'Écluse (fort d'en haut) dans l'Ain et du fort des Rousses dans le Jura. Il a travaillé en définitive sur près de soixante sites.

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      inspecteur des fortifications attribution par source

Le fort Belin culmine à 594 m d'altitude et s’étend sur un corridor rocheux étroit, surplombant le bourg de Salins-les-Bains. Les fondations sur lesquelles reposent les bâtiments actuels remontent à l'aménagement imaginé par Vauban : l'ouvrage à corne ainsi qu'un ancien bastion au sud-ouest.

La redoute Grelimbach marque l'entrée principale. De plan carré, maçonnée en pierre de taille et accessible par un pont, elle dispose d'une porte à fronton et est traversée par une galerie voutée. Une caponnière est disposée dans le fossé permettant d'accéder à une galerie de contrescarpe équipée d'embrasures. Derrière la redoute, une pièce casematée abrite l'ancien poste de télégraphie optique. Un chemin couvert en forme de S permet d'accéder à un corps de garde en avant du cavalier, véritable entrée du corps de place. L'accès se fait via un second pont-levis avec fossé à double caponnières et galeries de contrescarpes. Le passage traversant le cavalier atteint une cour à usage de place d'Arme. Au sud-ouest, un bâtiment casematé à deux niveaux servait à loger une garnison. A l'ouest, s’érige le réduit intérieur anciennement précédé d'un fossé désormais comblé. Organisé sur plusieurs niveaux, les pièces sont voûtées. Une terrasse s'articule depuis la façade postérieure avec vue sur le fort Saint-André. Une échauguette est encore en place. Depuis le réduit, un escalier permet d'atteindre la plateforme du bas-Belin et son bâtiment rectangulaire casematé.

  • Murs
    • calcaire moellon
    • calcaire pierre de taille
  • Plans
    système bastionné
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier droit
    • escalier intérieur : escalier en équerre
    • escalier de distribution extérieur
    • escalier de distribution extérieur : escalier en vis sans jour
  • Typologies
  • État de conservation
    mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH partiellement, 1984/12/21
  • Précisions sur la protection

    Le fort proprement dit, la redoute de Grelimback, bas-Belin, ainsi que leurs liaisons (cad. E 1, 90 ; D 360) : classement par arrêté du 21 décembre 1984.

  • Référence MH

Documents d'archives

  • Service Historique de la Défense, Vincennes : 1 VH 1611-1620. Projets des travaux à effectuer aux fortifications et aux bâtiments militaires de la place. Mémoire, états, correspondance, cartes, plans. 1677-1875.

    - 1 VH 1611 :1 677-1799

    - 1 VH 1612 : 1800-1817

    - 1 VH 1613 : 1818-1821

    - 1 VH 1614 : 1822-1826

    - 1 VH 1615 : 1827-1831

    - 1 VH 1616 : 1832-1835

    - 1 VH 1617 : 1835-1838

    - 1 VH 1618 : 1839-1845

    - 1 VH 1619 : 1846-1853

    - 1 VH 1620 : 1854-1875

    Ministère de la Défense, Service historique de la Défense, Vincennes : 1 VH 1611-1620
    1 VH 1611 ; 1 VH 1612 ; 1 VH 1613 ; 1 VH 1614
  • Service Historique de la Défense, Vincennes : 1 VK 215-333. Minutes des avis de fonds destinés aux travaux exécutés dans les places. 1840-1885.

    Ministère de la Défense, Service historique de la Défense, Vincennes : 1 VK 215-333
    1 VK 313
  • Service Historique de la Défense, Vincennes : Gr 4 V86. Registres et Grand atlas provenant du Génie : Place de Salins. 1755- 1963.

    Ministère de la Défense, Service historique de la Défense, Vincennes : Gr 4 V86
  • Fonds ancien, Salins-les-Bains. Ms 414. Histoire chronologique de Salins, d’après Babey, l’abbé Robin, complétée par le capitaine Pinault, s.d. [début 20e siècle], 568 f.

    Fonds ancien, Bibliothèque municipale, Salins-les-Bains : Ms 414

Bibliographie

  • Blandin, Patrick. Dossier de protection du fort Belin, à Salins-les-Bains. - Besançon : Drac de Franche-Comté, Conservation régionale des Monuments historiques. 1984.

  • Bois, Jean-Pierre. Les soldats invalides au XVIIIème siècle : perspectives nouvelles. In : Histoire, économie et société, 1982, 1ᵉ année, p. 237-258;

  • Chauve, Pierre. Les sites franc-comtois fortifiés par Vauban. Vauban à Besançon et en Franche-Comté. Association pour la Renaissance du Vieux Besançon, 2004, n° 8.

    P. 38
  • Le Hallé, Guy. Histoire des fortifications en Franche-Comté et pays de l'Ain. Amiens : Martelle, 1991. 223 p.

    P. 151
  • Pinault, L. Notice historique sur le fort Saint-André de Salins-les-Bains (Jura). Salins : Impr. du Salinois, 1932.

  • Truttmann, Philippe. La barrière de fer : l'architecture des forts du général Séré de Rivières (1872-1914). Nouv. éd. - Thionville : G. Klopp, 2017.

    p. 479 ( Erratum : la légende précise Cognelot hors le fort en question est le fort Belin).
  • [Exposition. Besançon. 1980]. Vauban et ses successeurs en Franche-Comté : trois siècles d'architecture militaire : exposition organisée par la Délégation régionale à l'architecture et à l'environnement et la Direction régionale des affaires culturelles de Franche-Comté. Besançon : Délégation régionale à l'architecture et à l'environnement, 1981. 248 p. : ill. ; 30 cm.

    P. 105-106

Documents figurés

  • Salins en 1628. Tableau (huile sur toile), par Nicolas Richard.

    Musée de la Grande Saline, Salins-les-Bains
  • Plan du fort Belin de Salins. Dessin (plume, lavis), par Robelin fils. 30 novembre 1698. Échelle de 70 toises.

    Ministère de la Défense, Service historique de la Défense, Vincennes : GR 1 V VH 1611
  • Plans des bâtimens à l'usage de l'artillerie au comté de Bourgogne, levés après les travaux de 1756. Papier (18 feuillets doubles de plans au lavis, avec des volets mobiles pour la figuration des étages supérieurs), s.n. 1756. 580 × 310 mm.

    Bibliothèque municipale, Besançon : Ms 496
  • Génie. Direction de Besançon. Place de Salins (Fort Belin). Projets pour 1826. Plan du fort Belin. Dessin (plume, lavis), par le capitaine du Génie Perreau. Mars 1826. Echelle 1/200.

    Ministère de la Défense, Service historique de la Défense, Vincennes : GR 1 V H 1614
  • Place de Salins. Projet d'un ouvrage sur le rocher en avant de la redoute de Grelimbach. Dessin (plume, lavis), par le capitaine du Génie Chauchard. 1835.

    Ministère de la Défense, Service historique de la Défense, Vincennes : GR 1 V K 565
  • Génie. Direction de Besançon. Place de Salins et dépendances. Projets pour 1836. Réparations aux fortifications de la Place. Fort Belin. Conduite des eaux de la pièce 12. Élévation de la gorge du dit ouvrage. Cage d'entrée de l'escalier conduisant de la pièce 10 à la pièce 14. Dessin (plume, lavis), par le lieutenant d'artillerie polonaise Kposs. Le 18 mars 1836. Échelle 1/100 pour le projet de couverture de l'escalier.

    Ministère de la Défense, Service historique de la Défense, Vincennes : GR 1 V K 565
  • Atlas des bâtimen[t]s militaires. Génie. Direction de Besançon. Place de Salins. 1836. Fort Belin et dépendances et corps-de-garde de la porte haute (ville). Bâtiment coté T à Belin. Citerne cotée G à Belin. Fontaine royale au pied du glacis de Belin cotée W. Citerne cotée P au Bas-Belin. Casemates du cavalier côté 2 à Belin. Casemates de la redoute de Grelimbach cotées V. Dessin (plume, lavis), par le garde du Génie Varney et le lieutenant d'artillerie polonaise Kposs. 1er avril 1836. Échelle 1/2 000.

    Ministère de la Défense, Service historique de la Défense, Vincennes : GR 4 V R 86
  • Atlas des bâtiments militaires. Génie. Direction de Besançon. Place de Salins. Fort Belin. Réduit (côté A au plan général). Dessin (plume, lavis), par le garde du Génie Varlet. Le 19 octobre 1848. Échelle 1/200.

    Ministère de la Défense, Service historique de la Défense, Vincennes : GR 4 V R 86
  • Salins-les-Bains. La ville (alt. 340). Le Fort St-André (alt. 600 m) pris du Fort Belin (alt. 580). Carte postale. Éditeur : David Mauvas. [S.d].

    Collection particulière
  • 22 SALINS-LES-BAINS (Jura) - Fort Belin. carte postale. Par Imprimerie à Chalons-sur-Saône, S.d [avant 1956]. Porte la date du 9 aout 1956.

    Musée de la Grande Saline, Salins-les-Bains
Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Gézolme Guillaume
Gézolme Guillaume

Guillaume Gézolme, chercheur. Région Franche-Comté puis Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2014-

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