Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-
- enquête thématique régionale, thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
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Barbe-Richaud Pierre-MarieBarbe-Richaud Pierre-Marie
Pierre-Marie Barbe-Richaud, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2008-
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bourgogne-Franche-Comté
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Commune
Pougues-les-Eaux
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Lieu-dit
Le Ponteau
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Adresse
rue des Sources
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Cadastre
2020
ZC
32
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Dénominationsusine de mise en bouteilles des eaux minérales
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Parties constituantes étudiées
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Parties constituantes non étudiéesparc, hangar industriel, buanderie, séchoir, logement
La "quatrième source" de Pougues évoquée par Jean Banc dans la Mémoire renouvelée des merveilles des eaux naturelles (1605) rééditée dans ses Admirables Vertus des eaux naturelles de Pougues (1618) doit correspondre à la "vieille source" (dite également "des Métairies") du site du Ponteau. À l'époque de l'auteur, son exploitation est liée à Étienne Brisson, frère d'Aré Brisson, médecin de Nevers, qu'il connait personnellement. Il existe d'ailleurs un traité De aquarum Pugiacarum originibus, virtute et usu (1628) par A. Brisson.
Le texte de Jean Banc est relativement flou quant à l'usage de l'eau ("Je ne sçay si elle aura esté fréquentée depuis que je l'ay veuë, et si elle a produit quelques effects dignes d'en recommander l'usage"). Contrairement à la source Saint-Léger, la vieille source du Ponteau est rarement évoquée dans les autres ouvrages des 17e et 18e siècles traitant des eaux de Pougues, ce qui laisse supposer que son utilisation est restée marginale. L'ouvrage de Raulin et Costel (1769) tend à relativiser l'intérêt de la source, par rapport à la source Saint-Léger, en raison du mélange de l'eau minérale et de l'eau douce : "L'eau de la seconde fontaine minérale qui est éloignée d'environ 1 500 pas du grand chemin, est absolument de même qualité mais en tout moins forte que l'eau de celle qui est en usage aujourd'hui. L’espèce d'abandon dans lequel cette ancienne fontaine se trouve depuis plus d'un siècle, sa situation, les sources d'eau douce qui l'environnent sont autant d'accidents qui tous concourent à diminuer ses propriétés. On y reconnoît cependant, comme dans la première, de l'air surabondant, de la terre absorbante, du fer en dissolution, et le même sel marin ; mais toutes ces choses en moindre quantité, parce qu'elle est, comme je viens de le dire, mélangée de l'eau douce des sources qui l'environnent. Elle est cependant aujourd'hui en meilleur état, depuis que M. Gourjon [notaire à Nevers, gendre de François Delarue, intendant des eaux] en est le propriétaire."
Début de l'exploitation (1890-1897)
Les Métairies et la "vieille source" appartiennent à la famille d'Alfred Massé au 19e siècle. L'eau est laissée à la disposition de la population, qui peut venir en puiser gratuitement.
En juillet et octobre 1889, des sondages permettent de découvrir la source Élisabeth (à 17 m 60 de profondeur) et la source Alice (à 20 m 67 de profondeur) près de la vieille source. La première est abondante, mais faiblement minéralisée. La seconde est davantage minéralisée et gazeuse, mais son débit est faible. Le 15 juillet 1890, Alfred Massé obtient l'autorisation d'exploiter la source Élisabeth. Elle se situe en effet à l'extérieur du premier périmètre de protection des eaux de la source Saint-Léger accordé un mois plus tôt par l'administration à la Compagnie des Eaux minérales de Pougues. Massé s'associe à Couturier (concessionnaire) pour lancer l'exploitation. De cette période doit dater la première usine de mise en bouteilles (aujourd'hui détruite). Les bâtiments figurent sur plusieurs plans du site datant des années 1920 et 1930. Ils se situent au sud du terrain, à proximité des deux sources. Ils sont connus grâce à des cartes postales anciennes. Le bâtiment principal (magasin) est une construction soignée en bois, sur un soubassement en brique. Il est percé de fenêtres thermales et coiffé d’un toit à longs pans en tuile. Un avant-corps en brique abrite le bureau. D'autres bâtiments secondaires, parallèles au précédent, abritent à l'arrière les casiers et les écuries. Les deux sources sont entourées par des grilles de protection.
En mars 1891, les travaux reprennent autour de la source Alice. Ils sont conduits par Philippe Genreau, ingénieur en chef des Mines. Un nouveau forage à 26 mètres de profondeur entraîne le jaillissement de la source à 2 m 50 de hauteur. Le débit se stabilise après quelques jours autour de 250 litres par minute. La Compagnie des Eaux minérales de Pougues dit observer, dans les mois qui suivent, une baisse importante du niveau de la source Saint-Léger qu'elle impute à Massé et Couturier. Elle obtient un nouveau périmètre de protection des eaux en 1892, trente fois plus vaste que celui de 1890. Il couvre cette fois-ci l'ensemble du site du Ponteau et empêche ainsi Massé et Couturier d'obtenir une autorisation d'exploitation pour la source Alice. Les deux associés doivent, dans les années qui suivent, faire face à de nouvelles attaques de la Compagnie qui les accuse, d'une part d’imiter les étiquettes des bouteilles de la source Saint-Léger, et d'autre part d'utiliser illégalement l'eau de la source Alice.
Aménagements du site par la Compagnie des Eaux minérales de Pougues (1908 et 1928)
Alfred Massé finit par vendre les trois sources (vieille source, source Élisabeth et source Alice) à la Compagnie pour un montant de 400 000 francs en 1897. Alors qu'elle s'était opposée à l'exploitation de la source Alice tant qu'elle lui échappait, la Compagnie obtient rapidement l'autorisation de l'exploiter et engage des travaux. L'échafaudage construit au-dessus de la source est connu grâce à un dessin et une photographie (1899). La commercialisation de l'eau de la source Alice débute en 1908. La production atteint 151 000 bouteilles en 1910 et 390 000 bouteilles en 1911 (chiffres donnés par Julien Gonzalez). L'état précis du site du Ponteau au moment de son acquisition par la Compagnie est connu grâce à un "plan annexé à la demande d'établissement d'un portillon pour faciliter les relations entre les sources Alice et Élisabeth et la gare de Pougues" de 1897. Pour l'essentiel, la Compagnie se contente des bâtiments construits par Massé. Seuls sont ajoutés la maison du gérant ou régisseur, un hangar et une buanderie-séchoir avant les années 1920. Elle fait en revanche aménager près des sources un petit parc à l'anglaise, dans lequel est érigé le kiosque de l'ancienne source Saint-Léger qui devient alors la buvette Alice en 1908. Des omnibus permettent aux curistes d'accéder au site depuis l'établissement thermal.
La Compagnie des Eaux minérales de Pougues procède à une augmentation de capital dans la seconde moitié des années 1920, qui lui permet de lancer d'importants travaux sur le site du Ponteau. Le 1er août 1928, elle signe une convention avec la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (P.L.M.) relative à la création d'un embranchement jusqu'au site. L'ensemble des travaux est à la charge de la Compagnie des Eaux, qui s'engage également à verser une redevance annuelle de 2 200 francs à la Compagnie des chemins de fer. La convention précise l'intention de construire un "atelier d'embouteillage" et un "magasin de stockage et d'emballage" sur le site. Le grand bâtiment qui subsiste encore aujourd'hui est construit par Brillard et Choin, entrepreneurs en constructions métalliques à Busigny (Nord). Le projet est daté de 1928. Il s'agit d'un bâtiment à vaisseau unique, solution préférée à celle à deux vaisseaux parallèles. Il est encadré par les quais de deux voies ferrées. Deux hangars à paille (détruits) doivent également être bâtis, côté nord, la même année. En 1930, la Compagnie envisage enfin de remonter sur le site le hangar en bois de l'usine d'embouteillage de la source Saint-Léger, mais le projet n'aboutit pas. Plus de 3 millions de bouteilles sortent de l'usine en 1929 (voir annexe). La situation du Ponteau, désormais directement raccordé à la voie ferrée qui permet l'expédition des bouteilles vers Paris, conduit à en faire le site unique de mise en bouteilles des eaux minérales de Pougues. Une conduite permet d'y faire venir l'eau de la source Saint-Léger. Par ailleurs, des travaux sont effectués aux forages d'Alice et d’Élisabeth, pour lesquels on conserve des dessins datés du 1er février 1931 (pour la première) et du 5 janvier 1933 (pour la seconde). La commercialisation de l'eau de la source Sainte-Élisabeth est relancée dans les années 1930. L'eau, moins concentrée que celle de la source Alice, est vendue comme une eau de table chez les restaurateurs et les cafetiers locaux.
Après la seconde guerre mondiale
Les difficultés du site après la Seconde Guerre mondiale sont nombreuses. Elles concernent notamment la pollution des sources, liée à l'infiltration des eaux usées de la ville dans les nappes. Par ailleurs, les équipements ne sont pas modernisés, alors que le remplacement des chaînes aurait permis un passage des bouteilles en verre aux bouteilles en plastique. Le nombre de bouteilles sortant de l'usine reste inférieur à celui de la fin des années 1920. Il s'élève à un peu plus de 2 millions de bouteilles en 1955 puis passe sous cette barre dans les années suivantes (voir annexe).
L'histoire de la fin de l'exploitation a été étudiée en détail par Julien Gonzalez (2005). La Compagnie des Eaux passe à Antoine Séréni en 1960. Il lance une opération spéculative et annonce une production de 50 millions de bouteilles par an, en s'appuyant sur une étude du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM). L'usine est alors dotée d'une nouvelle chaîne d'embouteillage "SMA" achetée en Allemagne. En 1970, l'exploitation est confiée par la Compagnie à la Société parisienne d'organisation d'études et de services (concessionnaire en gérance libre) qui se retire en 1975. En 1976, la Compagnie est finalement dissoute par ses actionnaires. Le site du Ponteau, comme l'ensemble des biens de la Compagnie, est acheté par le Département de la Nièvre. Les bâtiments qui subsistaient jusqu'alors sont détruits les uns après les autres, à l'exception de l'usine de 1928. Elle est aujourd'hui utilisée comme entrepôt. Les vestiges de la buvette Alice sont remontés au croisement de l'avenue de Paris et de la rue du Docteur Mignot. Un nouveau forage est réalisé près des sources Élisabeth et Alice. En 1999, la nouvelle "source Lou" (débit de 50 litres par minute) reçoit une autorisation d'exploitation qui reste sans suite.
En juillet et octobre 1889, des sondages permettent de découvrir la source Élisabeth (à 17 m 60 de profondeur) et la source Alice (à 20 m 67 de profondeur) près de la vieille source. Alfred Massé obtient l'autorisation d'exploiter la source Élisabeth. De cette période doit dater la première usine de mise en bouteilles (aujourd'hui détruite). Massé vend les trois sources (vieille source, source Élisabeth et source Alice) à la Compagnie pour un montant de 400 000 francs en 1897. La commercialisation de l'eau de la source Alice débute en 1908. Pour l'essentiel, la Compagnie se contente des bâtiments construits par Massé. Seuls sont ajoutés la maison du gérant ou régisseur, un hangar et une buanderie-séchoir avant les années 1920. Elle fait en revanche aménager près des sources un petit parc à l'anglaise, dans lequel est érigé le kiosque de l'ancienne source Saint-Léger qui devient alors la buvette Alice en 1908. Le grand bâtiment qui subsiste encore aujourd'hui est construit en 1928 par Brillard et Choin, entrepreneurs en constructions métalliques à Busigny (Nord). Le projet est daté de 1928. Il est encadré par les quais de deux voies ferrées.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par travaux historiques , (détruit)
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques , (détruit)
- Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1890, daté par travaux historiques
- 1908, daté par travaux historiques
- 1928, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Brillard et Choinentrepreneur attribution par sourceBrillard et Choin
Entreprise à Busigny (Nord) créée en 1911.
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Auteur :
Le site du Ponteau, à quelques centaines de mètres de la ligne de chemin de fer, est séparé du terrain des Métairies au sud par un ruisseau. Un seul bâtiment subsiste sur le site. Deux quais, formés d’une dalle de béton posée sur un muret en moellon calcaire, courent le long des murs-gouttereaux. L’usine est constituée d’une structure métallique, encore visible, avec remplage de brique blanche. Elle forme un vaste espace en rez-de-chaussée surélevé, couvert d’un toit à longs pans en tuile mécanique. Les murs latéraux présentent une alternance de portes coulissantes en fer et de fenêtres grillagées, séparées par des montants métalliques. Les façades antérieures et postérieures sous pignon sont identiques. Elles sont ornées d’un modeste décor en brique rouge (rayures et losanges).
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Murs
- brique pan de fer
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Toitstuile mécanique
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étagesrez-de-chaussée surélevé
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Couvertures
- toit à longs pans pignon couvert
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Statut de la propriétépropriété du département
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) F.H.
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Documents d'archives
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Archives départementales de la Nièvre. Cadastre de la commune de Pougues-les-Eaux. [1812-1953].
- Atlas parcellaire (1812) : 3 PP 214
- État de sections (1812) : 3 P 214/1
- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : 3 P 214/2 (folio 1 à 352 et folio 1 à 175)
- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : 3 P 214/3 (folio 1 à 220), 3 P 214/4 (folio 221 à 354) 3 P 214/5 (folio 355 à 750), 3 P 214/6 (folio 751 à 1482)
- Matrice cadastrale des propriétés bâties (1883-1891) : 3 P 214/7
- Matrice cadastrale dite "matrice noire" des propriétés bâties : 3 P 214/8
Section B, parcelle 231. -
Archives départementales de la Nièvre. 32 J 225. Fonds de l’établissement thermal de Pougues-les-Eaux. Constructions et réparations des bâtiments dépendant de l’établissement thermal : bains-douches, gymnase, écurie, institut d’hydrothérapie, pavillon des sources, chambres d’embouteillage (1878-1939).
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Archives départementales de la Nièvre. 32 J 239. Fonds de l’établissement thermal de Pougues-les-Eaux. Plans concernant le forage et le captage des sources Saint-Léger, Alice, Saint-Léon, Grande Source, Élisabeth et Saint-Bruno (1891-1893) ; canalisation pour conduire l’eau des sources au Pavillon des Sources (1905) ; plan général du tracé des conduites d’eau douce et d’eau minérale à établir entre l’établissement thermal Saint-Léger et la source Alice (s.d.) ; dispositions générales des conduites du par cet de la place de l’établissement thermal (1910-1939) ; 4 plans (s.d.).
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Archives départementales de la Nièvre. 32 J 240. Fonds de l’établissement thermal de Pougues-les-Eaux. Construction d’un promenoir couvert (s.d.) ; plan des bâtiments situés dans le parc de Pougues (s.d.) ; plans et dessins de l’établissement thermal (1882-1891) ; parc Chevalier (1884) ; plans du Splendid-Hôtel (1887) ; inscription à l’entrée du parc (1891) ; établissement d’un portillon pour faciliter les relations entre les sources Alice et Élisabeth et la gare de Pougues (s.d.).
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Archives départementales de la Nièvre. 32 J 241. Fonds de l’établissement thermal de Pougues-les-Eaux. Installation d’un transporteur (1932) ; projets de machinerie (1899-1900) ; appareils divers (19e et 20e siècles) ; propriété du Ponteau, projet de réservoir (1909).
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Archives départementales de la Nièvre. 32 J 398. Fonds de l’établissement thermal de Pougues-les-Eaux. Construction d'un nouvel embouteillage (1898-1937).
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Archives départementales de la Nièvre. 32 J 399. Fonds de l’établissement thermal de Pougues-les-Eaux. Construction d'un nouvel embouteillage (1923-1929).
Bibliographie
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Banc, Jean. Les Admirables Vertus des eaux naturelles de Pougues, Bourbon et autres renommées de France, en faveur des malades qui ont recours en leurs salutaires emplois, depuis peu descouvertes par I.B. Bourbonnois, docteur et professeur en médecine. Paris : L. Giffart, 1618. 140 p. Contient : Banc, Jean. De l'usage et employ des eaux naturelles contre les maladies. Paris : Pierre Sevestre, 1605. [constitue le livre 2 de l'édition de 1618]. Et : Banc, Jean. La Mémoire renouvelée des merveilles des eaux naturelles en faveur de nos nymphes françoises et des malades qui ont recours à leurs emplois salutaires. Paris : Pierre Sevestre, 1605. [constitue le livre 3 de l'édition de 1618].
P. 74. -
Raulin, Joseph. Costel, Jean-Baptiste Louis. Observations sur l’usage des eaux minérales de Pougues par M. Raulin [...] avec l'analyse chimique des mêmes eaux par M. Costel. Paris : Edme, 1769.
P. 21. -
Massé, Alfred. Monographies nivernaises. Canton de Pougues. Nevers : Ropiteau, 1912. 644 p.
P. 433-492. -
Surmely, Frédéric. Les sources oubliées du Massif Central. Olliergues : Éd. de La Montmarie, 2004. 343 p. ISBN 2-9520316-9-X.
P. 302-304. -
Gonzalez, Julien. En Bourgogne, les villes d’eaux oubliées : Pougues-les-Eaux, Fourchambault-Garchizy, Saint-Parize-le-Châtel, Decize-Saint-Aré, Maizières, Saint-Christophe-en-Brionnais. Nevers : Éditions Loire et Nièvre, 2005. 157 p. ISBN 2-9524476-0-8.
P. 34-38, 47-48.
Documents figurés
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Plan cadastral parcellaire de la commune de Pougues-les-Eaux / Perrot. 1812. Dessin. Échelle 1/10 000 (tableau d'assemblage) et 1/2 500 (feuilles).
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Compagnie des Eaux minérales de Pougues. Plan annexé à la demande d'établissement d'un portillon pour faciliter les relations entre les sources Alice et Elisabeth et la gare de Pougues / [auteur inconnu]. 10 mars 1897. Dessin. 59 x 35 cm. Échelle 1/1 000.
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[Échafaudage de forage de la source Alice] / [Lucas]. 10 février 1899. Dessin au crayon.
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Schéma du dispositif arrêté pour le captage des eaux du fond à [la source] Alice / [Lucas]. 15 avril 1899. Dessin.
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[État définitif des tubes de la source Alice] / [Lucas]. 22-23 avril 1899. Dessin.
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Organisation du double-tirage / [Lucas]. 30 avril 1899. Dessin.
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767. [Modèle d'étiqueteuse] / Gallia-Lyon. [20e siècle]. 24 x 18 cm.
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770. [Modèle d'étiqueteuse] / Gallia-Lyon. [20e siècle]. 24 x 18 cm.
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773. [Modèle d'injecto-laveuse] / Gallia-Lyon. [20e siècle]. 24 x 18 cm.
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777. [Modèle de machine de trempage] / Gallia-Lyon. [20e siècle]. 24 x 18 cm.
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779. [Modèle de machine de trempage] / Gallia-Lyon. [20e siècle]. 24 x 18 cm.
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783. [Modèle de machine d'embouteillage] / Gallia-Lyon. [20e siècle]. 24 x 18 cm.
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Pougues-les-Eaux. Source Alice. Le Bouchage des bouteilles / [auteur inconnu]. Nevers : Lib. Th. Ropiteau, [début du 20e siècle].
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Compagnie des Eaux minérales de Pougues. Propriété du Ponteau / [auteur inconnu]. [Première moitié du 20e siècle]. 65 x 50 cm.
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Pougues-les-Eaux. Source Alice. La donneuse d'eau et la maison du régisseur / [auteur inconnu]. [Pougues-les-Eaux] : F.H., [première quart du 20e siècle]. Carte postale.
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Pougues-les-Eaux. Source jaillissante Élisabeth / [auteur inconnu]. [S.l.] : [s.n.], [début du 20e siècle].
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Pougues-les-Eaux. La Source Élisabeth / [auteur inconnu]. [Pougues-les-Eaux] : J.L., [début du 20e siècle]. Carte postale.
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Propriété du Ponteau à Pougues-les-Eaux. Sources Élisabeth. Projet de réservoir de 5m2 sur pylône / [auteur inconnu]. 12 novembre 1909. Diazographie. 48 x 39 cm. Échelle 1/50.
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[Plan du site d'embouteillage du Ponteau] / [auteur inconnu]. [Vers 1928]. Dessin. 38 x 57 cm.
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[Plan du site d'embouteillage du Ponteau] / [auteur inconnu]. [Vers 1928]. Dessin. 30 x 23 cm.
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Plan d'ensemble [des embranchements à la voie ferrée] / [auteur inconnu]. [Vers 1928]. Dessin. 92,5 x 51,5 cm. Échelle 1/1 000.
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Compagnie des Eaux minérales de Pougues. Projet d'un nouvel embouteillage / Brillard et Choin. 14 avril 1928, 2-9 juin 1928. Dessin. 91 x 67 cm. Échelle 1/100.
Annexes
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Nombre de bouteilles commercialisées par la Compagnie des Eaux minérales de Pougues (après la Première Guerre mondiale)
Marguerite Cinotti, stagiaire, élève à l’École nationale des Chartes. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Parimoine, mars-mai 2019.
Fabien Dufoulon, chercheur. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2018-
Marguerite Cinotti, stagiaire, élève à l’École nationale des Chartes. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Parimoine, mars-mai 2019.