Pierre-Marie Barbe-Richaud, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2008-
- enquête thématique régionale, salles de spectacle de Bourgogne-Franche-Comté
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
-
Aires d'étudesBourgogne-Franche-Comté, Côte-d'Or
Plan
A. Statistiques
B. Tableau abrégé
C. Histoire des cinémas de la Côte-d'Or
A. Statistiques
Fichier de recensement des salles de spectacle de la Côte-d'Or : 130 entrées (130 mentions à une date donnée)
89 entrées (68 %) avec « cinéma » comme dénomination principale, réparties entre :
- 40 entrées (45 %) constituant le corpus
- 49 entrées (55 %) hors corpus : 4 (8 %) hors de la fourchette chronologique (trop récentes), 10 (20 %) par nature (salle de fêtes, patronage, école), 13 (27 %) détruites, 22 (45 %) non localisées
Corpus final : 40 cinémas
- 15 étudiés (37 %)
- 25 uniquement recensés (63 %), dont les trois quarts (19) ne sont pas identifiables en tant que cinéma (bâtiment sans signe distinctif ni motif architectural parlant, trop transformé, etc.)
- 25 réutilisent (même partiellement) un bâtiment préexistant (établissement religieux à Saulieu et Seurre, chai à Nuits-Saint-Georges, maison ou immeuble, café-restaurant, etc.) tandis que 8 sont installés dans une salle des fêtes, une salle de patronage ou un casino/établissement de danse.
B. Tableau abrégé : 39 cinémas en 2022
Etudié (n° de référence) / Non étudié | Raison | Etat | Dénomination | Autres fonctions | Titre | Commune | Adresse |
non | non identifiable | cinéma | le Flore-Cinéma ; l'Eden | Arnay-le-Duc | Saint-Honoré (rue) [20] | ||
IA21005800 | cinéma | le Familia ; l'Aiglon | Auxonne | Colonel Redoutey (rue) 4 ; Jean Vachon (rue) ; Guébriant (rue) | |||
non | cinéma | salle des fêtes | l'Eden | Auxonne | Colonel Redoutey (rue) 8 | ||
IA21004999 | cinéma | casino ; salle de bal ; restaurant | le Familia ; le Vox ; la Comédie du Vin | Beaune | Jules Ferry (boulevard) 12 ; faubourg Madeleine | ||
non | non identifiable | cinéma | le Familia ; Chambrette | Bèze | Grand Place () 2 | ||
IA21005812 | actif | cinéma | le Select | Châtillon-sur-Seine | Maréchal de Lattre (rue) 46 | ||
IA21002816 | actif | cinéma | l'Eldorado | Dijon | Alfred de Musset (rue) 21 | ||
non | non identifiable | cinéma | le Star | Dijon | Bourg (rue du) 20-22 | ||
non | cinéma | l'A.B.C. | Dijon | Chapeau Rouge (rue du) 5-7 | |||
IA21005799 | actif | cinéma | théâtre ; danse ; concert ; cabaret | le Familia ; théâtre municipal des Feuillants | Dijon | Condorcet (rue) 9 | |
non | non identifiable | cinéma | café | Gabon ; le Glacier | Dijon | Darcy (place) | |
non | non identifiable | cinéma | brasserie | brasserie du Lion de Belfort | Dijon | Darcy (place) ; Sévigné (boulevard de) | |
IA21004023 | actif | cinéma | le Darcy ; le Darcy Palace | Dijon | Darcy (place) 8 | ||
non | cinéma | 5 cinémas Devosge ; K7 | Dijon | Devosge (rue) 6-8 | |||
non | non identifiable | cinéma | le Royal | Dijon | Forges (rue des) 42 | ||
non | non identifiable | cinéma | cabaret | l'Alcazar | Dijon | Godrans (rue des) 90 | |
non | non identifiable | cinéma | le Paris | Dijon | Liberté (rue de la) 13 | ||
IA21005814 | actif | cinéma | théâtre | l'Olympia ; le Gaumont | Dijon | Maréchal Foch (avenue du) 16-20 bis | |
IA21005815 | actif | cinéma | cabaret ; brasserie ; hôtel | la Grande Taverne | Dijon | Maréchal Foch (avenue du) 20 | |
IA21001013 | actif | cinéma | immeuble | la Grande Taverne ; l'Olympia | Dijon | Perrières (rue des) 17-19 | |
IA21001200 | cinéma | brasserie | l'Alhambra ; brasserie le Bureau | Dijon | République (place de la) 2 | ||
non | non identifiable | cinéma | le Familia | Fontaine-Française | |||
IA21005801 | cinéma | salle paroissiale | Saint-Martin | Genlis | Aristide Briand (rue) 3 | ||
non | non identifiable | cinéma | l'Etoile | Is-sur-Tille | Dominique Ancemot (rue) | ||
non | non identifiable | cinéma | Ciné Français ; les Violettes | Is-sur-Tille | Mathilde-Vallot (rue) | ||
IA21005805 | actif | cinéma | gymnase | l'Etoile | Lacanche | Eglise (rue de l') | |
non | non identifiable | actif | cinéma | maison | le Vox | Laignes | Grande Rue de la Maison Dieu () 5 |
non | cinéma | salle des fêtes ; dancing ; bibliothèque | le Familial | Mirebeau-sur-Bèze | Eglise (place de l') ; [Moulin (rue des) 5] | ||
non | non identifiable | cinéma | Rexy ; Ciné Monde | Nolay | Carnot (avenue) 42 | ||
non | non identifiable | cinéma | café | l'Eden | Nuits-Saint-Georges | Pont (place du) 3 et 5 ; [Climats de Bourgogne (place des) 3 et 5] | |
IA21005047 | actif | cinéma | chai ; salle de spectacle | Salle H. de Bahezre ; le Nuiton | Nuits-Saint-Georges | Thurot (rue) 5 | |
non | non identifiable | cinéma | le Tivoli | Pontailler-sur-Saône | [8 mai 1945 (rue du) 62-64] | ||
non | non identifiable | cinéma | café | l'Eden | Sainte-Colombe-sur-Seine | [Saint-Laurent (place) 2] | |
non | actif | cinéma | couvent ; salle de spectacle | l'Etoile | Saulieu | Halle au Blé (rue de la) 20 ; Théâtre (place du) [Monge (place)] | |
IA21005808 | actif | cinéma | hôtel | hôtel du Commerce ; l'Etoile ; Etoile Cinéma | Semur-en-Auxois | Lycée (rue du) 6 ; Collège (rue du) 9 | |
non | non identifiable | cinéma | Ciné-Cité | Semur-en-Auxois | Vaux (rue des) | ||
non | non identifiable | cinéma | église | les Capucines ; cinéma des Familles | Seurre | Lombards (rue des) [entre le 10 et le 20] | |
IA21005816 | cinéma | la Fourmi | Seurre | Lombards (rue des) 10 | |||
non | non identifiable | cinéma | café | Café de la Marine ; la Cigale | Seurre | Pont (rue du) ; [Midi (quai du) 1] | |
non | cinéma | l'Etoile ; le Select | Venarey-les-Laumes | Laumes (les) |
C. Histoire des cinémas de la Côte-d'Or
La date de lancement du cinéma des frères Lumière habituellement retenue est celle de la projection du 28 décembre 1895, à Paris, devant le public du Salon indien du Grand Café. La nouvelle attraction atteint la Côte-d’Or au milieu de l’année suivante : l’Alcazar (cabaret bâti en 1850 au 70 rue des Gondrans et qui fermera en 1911) accueille du 19 mai au 1er juin 1896 les séances d’un concurrent des Lumière, le "Chronophotographe américain". Le journaliste du Petit Bourguignon qui en rend compte le 22 mai écrit : "L’exhibition des photographies animées qui a lieu depuis 2 soirs à l’Alcazar est bien le spectacle le plus merveilleux qu’il nous ait été donné de contempler jusqu’ici. On sort de là en se frottant les yeux, et l’on n’est pas bien certain de ne pas être le jouet d’un rêve, tant les choses qui viennent de se dérouler paraissent extraordinaires. Ce n'est assurément qu'une illusion, mais tellement frappante de réalité, qu'on se croirait transporté au milieu des personnages qui évoluent sur l'écran. On est tenté de leur adresser la parole ou de répondre aux questions qu'ils semblent nous adresser ; on prête l'oreille dans l'espoir de saisir quelques mots des conversations qui semblent s'engager entre eux."
1. Les débuts et la Première Guerre mondiale
La première séance du cinématographe Lumière dans la capitale bourguignonne a lieu le 20 juillet 1896, au 48 rue des Forges dans l’ancien local de l’imprimerie Barbier-Marilier. La concurrence est bien là : "Cinématographe perfectionné" de Gabriel Lépée tout le mois d’août place Darcy puis du 10 octobre au 14 novembre "Cinégraphoscope" sur la même place, dans une "loge" (baraque) éclairée à l’électricité par une dynamo actionnée par un moteur à pétrole. Les projections sont à l’origine assurée par des forains, "tourneurs" qui vont de ville en ville, comme à Beaune en 1896 le 17 octobre ("Kinétographe Edison") puis le 19 novembre…
La nouvelle attraction est aussi présentée dans les cirques : à Dijon, le Tivoli (square Roupnel), bâti en 1890, accueille le "Royal Viograph" en 1899 (pendant deux mois), 1900 et 1901, le "Star Cinéma Théâtre" en 1906, l’"Universal Kinema" en 1907 puis le Gaumont Pathé à partir du 7 décembre suivant. Cirque-Folies-Bergères en 1912, Cirque-Palace puis Gaumont-Palace fin 1913, il reçoit aussi manifestations sportives, spectacles de cabaret, bals et concerts (avant de fermer en 1929 et de disparaître en 1935-1936). Le cinéma est également présent, en intérieur ou en plein air, dans les cafés et brasseries tels à Dijon place Darcy le Gabon en 1911 (qui est dit "café-glacier cinéma" à la fin de la décennie) et la brasserie du Lion de Belfort en 1916, le café de Paris, la brasserie du Parc, à Semur-en-Auxois en 1911 l’hôtel du Commerce (qui donnera naissance à l’Etoile), en 1916 à Seurre le Café de la Marine (future Cigale) et à Châtillon-sur-Seine le café Alcazar (42 rue de Chaumont), etc. Un lieu se distingue : la Grande Taverne à Dijon. L’établissement ouvre en 1869 sous le nom de Casino d'Eté avant d’être reconstruit en 1893 et d’associer cirque, brasserie et hôtel. Il devient la Grande Taverne en 1905, avec une activité conjuguant music-hall, cabaret et cinéma, cette dernière activité devenant prépondérante avec Victor Maillard en 1922 et surtout 1930 (700 places).
Le Pathé, premier vrai cinéma de Dijon, exclusivement consacré à ce divertissement, ouvre le 28 avril 1910 à l’angle des rues des Perrières et Guillaume Tell (il fermera dans les années 1920, sous l’enseigne des Variétés, et sera démoli en 1956). Il en est de même à Beaune où le Cinéma Pathé (11 avenue de la Gare) s’installe aussi en 1910 (devenu Eden Cinéma en 1921, il fermera dans les années Trente ou au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale). Dans cette ville, où la première projection a eu lieu au théâtre le 29 novembre 1908 (lors d’une manifestation en l’honneur d’Etienne Jules Marey, inventeur du chronophotographe), un deuxième cinéma est aménagé par la société Poulain dans les locaux du Casino (salle de danse de 1 200 places bâtie vers 1903). Inauguré le 31 décembre 1913, il est réparé ou reconstruit après incendie en 1919 (il sera rebaptisé Vox en 1953). L’Eden, d’Auxonne, ouvre en mars 1913 dans une salle des fêtes de 600 places créée l’année précédente (il disparaîtra en 1957). A Dijon, le Darcy Palace (1 100 places, un balcon) de l’architecte Alexandre Fournier ouvre le 6 mars 1914 et le Grangier le 15 septembre 1917.
2. L’entre-deux-guerres et la Deuxième Guerre mondiale
Les cinémas se multiplient après la Première Guerre mondiale. L’Olympia de Dijon peut être compté dans leur nombre : si la salle de l’architecte Régis Joseph Jardel a ouvert en 1910, elle accueillait théâtre et cinéma mais ne se consacre à cette dernière activité qu’en 1920. Toujours à Dijon, l’Alhambra date de 1919, les Nouveautés Parisiennes (40 rue Jean-Jacques Rousseau) de 1920 (elles fermeront en 1953 sous le nom de Casino), etc. ; l’Eldorado (800 places, un balcon) ouvre le 2 juillet 1920 et se distingue avec sa façade Art Déco. A Beaune, le Patria est aménagé en 1922 dans la salle de patronage des Fils-de-France. L'Annuaire général de la Cinématographie 1930-31 signale 44 établissements dans 28 communes. Ce ne sont pas tous des cinémas permanents, loin de là : pour un tiers, les projections sont intermittentes. Ainsi, à Dijon, trois sont liés à des patronages et un quatrième est un cinéma scolaire. Dans le département sont mentionnés trois autres cinémas de patronage, deux scolaires, une salle des fêtes, trois cafés (à Bèze, Nuits-Saint-Georges - l’Eden place du Pont - et Pouilly-sur-Saône), deux établissements dépendant de sociétés (dont le Service de la Navigation aérienne à Longvic, les casernes ayant bien entendu leurs propres salles) et deux relevant d’associations (Société Union et Patrie à Viévigne et société de gymnastique la Bourguignonne à Meursault).
Il n’empêche, les salles se multiplient sur l’ensemble du département : le Flore à Arnay-le-Duc (400 places), le Familia à Auxonne (500 places, construit en 1935 et rebaptisé l’Aiglon durant la guerre), le Ciné Français à Is-sur-Tille (250 places), le Lumina à Lamarche-sur-Saône (170 places), le Familial à Mirebeau-sur-Bèze (200 places), le Casino-Ciné-Théâtre à Montbard (650 places), la salle Henri de Bahezre à Nuits-Saint-Georges (ancien entrepôt transformé par l'architecte Charles Javelle en salle des fêtes de 550 places), le Tivoli à Pontailler-sur-Saône (180 places), le Parisiana à Saint-Jean-de-Losne (300 places), l’Etoile dans l’église de l’ancien couvent des ursulines à Saulieu (300 places), la Fourmi à Seurre (200 places, ouverte en 1938) - à laquelle répond après la deuxième Guerre mondiale la Cigale (300 places) établie dans le café de la Marine -, l’Etoile à Venarey-les-Laumes (300 places), etc. A Dijon ouvrent l’A.B.C. actif de 1937 à 2011 (580 places), le Star en service de 1939 à 1984 (même jauge), le Familia - édifice paroissial de l'entrepreneur Lonati inauguré en 1934 - et le Paris actif de 1938 à 1980 (327 places). Par ailleurs, certains cinémas s’installent dans le théâtre municipal : à Auxonne l’Empire (300 places) en 1933, à Beaune le Rex-Cinéma-Théâtre (500 places) en 1935 et à Semur-en-Auxois.
3. De la Libération aux années 1960
L’Annuaire Bellefaye de 1950 livre d’autres noms de salles : à Dijon le Royal, à Fontaine-Française le Familia, à Genlis le Lux, à Sainte-Colombe-sur-Seine l’Eden (qui, établi dans le café-restaurant-bal de la "Louisette" Durand, disparaîtra une vingtaine d’années plus tard), à Semur-en-Auxois le Ciné-Cité (salle paroissiale rue des Vaux), à Vitteaux l’Excelsior, etc.
L’annuaire de 1960 fait état de 45 établissements dans 26 communes, parmi lesquels quatre salles des fêtes et foyers, un cinéma lié à une société (les Faïenceries de Longchamp, dirigées par André Kayser) et le théâtre de verdure de Beaune (2 000 places). Il ajoute à la liste le Saint-Martin à Genlis (salle paroissiale bâtie en 1932-1933 et dédiée au cinéma au début des années 1950), l’Etoile à Lacanche (où la première séance a lieu le 28 janvier 1950, dans un gymnase bâti en 1930-1931 pour la fabrique de fourneaux Coste), la Pastourelle à Selongey (reprise ensuite par la Société d’Emboutissage de Bourgogne SEB), les Capucines à Seurre (dans l’ancienne église des capucins, rue des Lombards), etc. Le Select (365 places) a ouvert à Châtillon-sur-Seine le 17 août 1954, le Vox à Laignes en 1963.
4. Des années 1970 à nos jours
Le secteur doit toutefois, à partir de la fin des années 1960, faire face à la concurrence de nouveaux loisirs (notamment la télévision), facilitée par la généralisation des moyens de transport individuels. Certains cinémas disparaissent à cette époque, dans un mouvement qui s’accélère dans les années 1970 : le Vox (ex Casino) à Beaune le 25 juin 1967, la salle de Bahezre à Nuits-Saint-Georges en 1976 (reprise par la Maison des Jeunes et de la Culture, elle fera l'objet de travaux sous la direction de l'architecte d'intérieur Roland Piau et rouvrira ses portes le 24 octobre 1984, sous le nom de Nuiton), l’Alhambra de Dijon en 1978, le Familia à Fontaine-Française, la salle Saint-Martin à Genlis en 1979, l’Etoile d’Is-sur-Tille, le Lumina de Lamarche-sur-Saône, le Familial à Mirebeau-sur-Bèze, à Nolay le Rexy - Ciné Monde et à Nuits-Saint-Georges l’Eden, le Tivoli à Pontailler-sur-Saône, le Rio à Saint-Jean-de-Losne, l’Espérance à Saulieu, Ciné-Cité à Semur-en-Auxois, à Seurre la Cigale et les Capucines, le Select de Venarey-les-Laumes, etc. La liste des fermetures s’allonge encore dans les années 1980 : la Fourmi à Seurre, à Dijon le Paris en 1980 et le Star en 1984 ; le Rex de Beaune ferme en 1983 avant de redevenir théâtre six ans plus tard et le Familia de Dijon suit le même chemin (loué par la Ville, il sera transformé en théâtre des Feuillants en 1993).
La seule ouverture de la décennie 1970 est donc notable : le K7 (4 salles) à Dijon en 1974. Il illustre l’une des solutions mises en oeuvre pour contrer la désaffection du public : diversifier l’offre en multipliant les salles. L’heure est aux pièces plus petites mais plus nombreuses : la grande salle est souvent subdivisée, le balcon fréquemment remplacé par une nouvelle salle. Ainsi le Select de Châtillon-sur-Seine rouvre le 12 août 1983 après aménagement d’une deuxième salle (de 56 places) tandis que le Patria, de Beaune, est modifié en 1991 pour totaliser cinq salles (il passe de 468 à 730 places). A Dijon, repris par Gaumont en 1967, l’Olympia initie le mouvement avec l’ouverture d’une deuxième salle en 1970 (architecte Armand Valle), d’une troisième en 1974 et de deux autres en 1977 (architectes Alain Daronian et Bruno Gayet) ; une sixième est réalisée en 1991 (portant la capacité totale à 1 300 places). La Grande Taverne suit dès 1976 : rachetée par l'UGC (Union générale cinématographique) Rhône-Alpes, elle est transformée en un complexe de cinq salles (850 places environ), en aménageant deux salles superposées à l’emplacement de la scène et en en créant deux autres dans l'immeuble voisin (15-17 rue des Perrières). En 1977, l’Eldorado est doté d’une deuxième salle, remplaçant le balcon (une troisième sera aménagée en 1985 dans l'appartement du gérant, suivant les plans de l'architecte Anne Le Run-Habib). C’est ensuite le tour du Darcy Palace, en 1978 : l'architecte Artémisios Wang rénove la grande salle et en crée trois nouvelles en sous-sol ; une cinquième est aménagée en 1981, portant la jauge totale à 1 240 places, et une sixième en 1995 (dans le balcon). En 1990, l’ABC compte cinq salles, le Devosge (ex K7) autant (739 places).
Que se passe-t-il après 1990, borne chronologique de fin pour notre étude ? Le mouvement de concentration se poursuit alors que de nouveaux sites ouvrent, généralement à l’extérieur de la ville. C’est ainsi que voient le jour en janvier 1998 Ciné Cap Vert à Quetigny et en 2007 Cap'cinéma à Beaune. Pour sa part, l’Odéon de Genlis est bâti en 2012 par la Ville. Le rôle des communes se renforce d’ailleurs car certaines s’investissent pour maintenir leur cinéma. A Montbard, c’est la Ville qui reconstruit le Colisée, rouvert en 1993 sous le nom de Phénix ; l’Empire d’Auxonne est communal, de même que le Select de Châtillon-sur-Seine, l’Etoile de Lacanche, le Vox de Laignes, le Nuiton de Nuits-Saint-Georges et la salle de Pontailler-sur-Saône. 1994 voit la destruction du Parisiana de Saint-Jean-de-Losne et 2001 celle du Grangier à Dijon, où l’ABC ferme en 2011.
En 2019, 15 cinémas sont recensés en Côte-d’Or par le Centre national de la Cinématographie : l’Empire à Auxonne (1 écran, 244 fauteuils), Cap'cinéma à Beaune (6 écrans, 898 fauteuils), le Select à Châtillon-sur-Seine (2 écrans, 197 fauteuils), à Dijon l’Eldorado (3 écrans, 403 fauteuils), le Darcy Palace (6 écrans, 1 059 fauteuils) et l’Olympia (10 écrans, 1 634 fauteuils), l’Odéon à Genlis (1 écran, 266 fauteuils), le Vox à Laignes (1 écran, 66 fauteuils), le Phénix à Montbard (1 écran, 165 fauteuils), le Nuiton à Nuits-Saint-Georges (1 écran, 252 fauteuils), le Ciné Cap Vert à Quetigny (12 écrans, 2 393 fauteuils), l’Etoile à Saulieu (1 écran, 151 fauteuils) et l’Etoile de Semur-en-Auxois (1 écran, 124 fauteuils) ; deux fonctionnent via un circuit de cinéma itinérant : l’Etoile de Lacanche (1 écran) et la salle des fêtes de Pontailler-sur-Saône (1 écran, 50 fauteuils). Deux sont des multiplexes (c’est-à-dire qu’ils comptent au moins 8 salles et 1 500 places) : l’Olympia de Dijon et le Ciné Cap Vert à Quetigny (un troisième s’ajoutera le 6 mai 2022 : le Pathé Dijon, implanté au sein de la Cité de la Gastronomie et du Vin, totalisant 9 écrans et 1 200 fauteuils).
Le cinématographe atteint la Côte-d’Or au milieu de 1896 : à Dijon, le cabaret l'Alcazar accueille du 19 mai au 1er juin les séances d’un "Chronophotographe américain" tandis que la première séance du cinématographe Lumière a lieu le 20 juillet suivant. A l’origine assurée par des forains (Beaune 17 octobre 1896), la nouvelle attraction est aussi présentée dans les cirques (à Dijon le Tivoli bâti en 1890), les cafés et brasseries (en 1911 le Gabon à Dijon et l’hôtel du Commerce à Semur-en-Auxois - qui donnera naissance à l’Etoile -, en 1916 le Café de la Marine - future Cigale - à Seurre, etc.). Ouverte en 1869 sous le nom de Casino d'Eté, la Grande Taverne de Dijon est rebâtie en 1893 et le cinéma l'emporte à partir de 1922 sur le music-hall et les spectacles de cabaret. Les premiers vrais cinémas, exclusivement consacrés à ce divertissement, sont en 1910 le Pathé de Dijon (futur cinéma des Variétés, démoli en 1956) et celui de Beaune (qui deviendra Eden Cinéma en 1921). De nouvelles salles ouvrent à la veille de la Première Guerre mondiale : en 1913 le Casino de Beaune et l’Eden d’Auxonne, en 1914 le Darcy Palace de Dijon (architecte Bouchard).
Les cinémas se multiplient après la Première Guerre mondiale : à Dijon en 1919 l’Alhambra, en 1920 les Nouveautés Parisiennes, l'Olympia dans un bâtiment construit en 1910 (architecte Régis Joseph Jardel) et l'Eldorado (entreprise Leoni Fils), à Beaune le Patria en 1922, à Nuits-Saint-Georges la salle de Bahezre (architecte Charles javelle) en 1926, etc. L'Annuaire général de la Cinématographie 1930-31 signale 44 établissements dans 28 communes. Les salles se multiplient telles le Familia à Auxonne (construit en 1935 et rebaptisé l’Aiglon durant la guerre), l’Etoile dans l’église de l’ancien couvent des ursulines à Saulieu, la Fourmi à Seurre (ouverte en 1938) - à laquelle répondra après la deuxième Guerre mondiale la Cigale -, l’Etoile à Venarey-les-Laumes, etc. A Dijon ouvrent l’A.B.C. (1937-2011), le Star (1939-1984), le Familia - édifice paroissial de l'entrepreneur Lonati inauguré en 1934 - et le Paris (1938-1980). Par ailleurs, certains cinémas s’installent dans le théâtre municipal : à Auxonne l’Empire en 1933, à Beaune le Rex en 1935, à Semur-en-Auxois. Les créations se poursuivent dans les décennies suivantes, compensant les disparitions, et l'Annuaire Bellefaye de 1960 fait état de 45 établissements dans 26 communes. Il ajoute à la liste le Saint-Martin à Genlis (dans une salle paroissiale bâtie en 1932-1933), l’Etoile à Lacanche (où la première séance a lieu le 28 janvier 1950, dans un gymnase bâti en 1930-1931), etc. Le Select ouvre à Châtillon-sur-Seine le 17 août 1954, le Vox à Laignes en 1963.
Le secteur doit toutefois, à partir de la fin des années 1960, faire face à la concurrence de nouveaux loisirs, facilitée par la généralisation des moyens de transport individuels. Certains cinémas disparaissent à cette époque, dans un mouvement qui s’accélère dans les années 1970 : le Vox (ex Casino) à Beaune en 1967, l’Alhambra de Dijon en 1978, à Seurre la Cigale, la Fourmi et les Capucines, le Select à Venarey-les-Laumes, à Dijon le Paris en 1980 et le Star en 1984, le Rex de Beaune en 1983 (il redeviendra théâtre six ans plus tard), le Familia de Dijon (loué par la Ville, il sera transformé en théâtre des Feuillants en 1993), etc. La seule ouverture de la décennie 1970 est donc notable : le K7 (4 salles) à Dijon en 1974. Il illustre l’une des solutions mises en oeuvre pour contrer la désaffection du public : diversifier l’offre en multipliant les salles, plus petites mais plus nombreuses. La grande salle est souvent subdivisée, le balcon fréquemment remplacé par une nouvelle salle. Ainsi le Select de Châtillon-sur-Seine est doté d’une deuxième salle en 1983 tandis que le Patria, de Beaune, est modifié en 1991 pour en totaliser cinq. Repris par Gaumont en 1967, l’Olympia initie le mouvement à Dijon (deuxième salle par Armand Valle en 1970, troisième en 1974, deux autres en 1977 par Alain Daronian et Bruno Gayet, sixième en 1991). La Grande Taverne suit dès 1976, transformée en complexe de cinq salles (deux sont créées dans l'immeuble voisin, aux 15-17 rue des Perrières). L’Eldorado est doté d’une deuxième salle en 1977, d'une troisième en 1985 (architecte Anne Le Run-Habib). C’est ensuite le tour du Darcy Palace : quatre salles en 1978 (architecte Artémisios Wang), cinquième en 1981, sixième en 1995. En 1990, l’ABC compte cinq salles, le Devosge (ex K7) autant.
Après 1990, borne chronologique de fin pour notre étude, le mouvement de concentration se poursuit alors que de nouveaux sites ouvrent, généralement à l’extérieur de la ville. C’est ainsi que voient le jour en janvier 1998 Ciné Cap Vert à Quetigny, en 2007 Cap'cinéma à Beaune, l’Odéon à Genlis en 2012. Ce dernier est bâti par la commune et certaines s’investissent pour maintenir leur cinéma : à Auxonne (l’Empire), Châtillon-sur-Seine (le Select), Lacanche (l’Etoile), Laignes (le Vox), Montbard (où le Colisée rouvre en 1993 sous le nom de Phénix), Nuits-Saint-Georges (le Nuiton rouvert en 1984, architecte Roland Piau), etc. En 2019, 15 cinémas sont recensés en Côte-d’Or par le Centre national de la Cinématographie : l’Empire à Auxonne, Cap'cinéma à Beaune (6 écrans, 898 fauteuils), le Select à Châtillon-sur-Seine, à Dijon l’Eldorado, le Darcy Palace (6 écrans, 1 059 fauteuils) et l’Olympia (10 écrans, 1 634 fauteuils), l’Odéon à Genlis, le Vox à Laignes, le Phénix à Montbard, le Nuiton à Nuits-Saint-Georges, le Ciné Cap Vert à Quetigny (12 écrans, 2 393 fauteuils), les cinémas Etoile de Saulieu, Semur-en-Auxois et Lacanche, ce dernier fonctionnant via un circuit de cinéma itinérant comme celui de Pontailler-sur-Saône. Deux sont des multiplexes (c’est-à-dire qu’ils comptent au moins 8 salles et 1 500 places) : l’Olympia de Dijon et le Ciné Cap Vert à Quetigny (un troisième s’ajoutera le 6 mai 2022 : le Pathé Dijon, implanté au sein de la Cité de la Gastronomie et du Vin, totalisant 9 écrans et 1 200 fauteuils).
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Période(s)
- Principale : 20e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
Jardel Régis Josepharchitecte attribution par travaux historiquesJardel Régis Joseph
Jardel, Régis Joseph (1866-1943). Architecte né à Dijon. Elève à l'école des Beaux-Arts de Paris, de Joseph Borrel (1883) puis Gustave Raulin (1884). Architecte à Paris entre 1892 et 1914, 1931 et 1936, à Dijon en 1933. 1er Prix au concours pour le monument à Étienne Jules Marey à Beaune (Côte-d'Or) en 1910, en collaboration avec le sculpteur Henri Bouchard.
(Source : https://agorha.inha.fr/ark:/54721/d3a1ae96-b6a9-4310-8711-ba07523ff773)
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Auteur :
Valle Armandingénieur attribution par sourceValle Armand
Valle, Armand Nicolas (1909-1990). Ingénieur conseil à Dijon (14 rue du Temple) en 1970.
(Source : Geneanet : https://www.geneanet.org/cercles/view/colgnecminsee/8234689)
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Auteur :
Daronian Alainarchitecte attribution par travaux historiquesDaronian Alain
Daronian, Alain. Architecte. Ecole des Beaux-Arts de Paris (entrée le 22 juillet 1966), élève d'Otello Zavaroni. Associé avec Bruno Gayet dans l'agence Daronian-Gayet (créée en 1970 ?), installée 108 rue de la Folie Méricourt à Paris. Co-auteur avec B. Gayet et éventuellement J. Baltrusaitis et L. Vedres (11 bis rue de Milan, Paris) de constructions ou transformations de cinémas Gaumont : Dijon 1990, Montpellier 1998, Labège, Angers 2001.
(Source : Biographie de Marie-Laure Crosnier-Leconte dans Agorha : https://agorha.inha.fr/ark:/54721/19ab73d3-2263-491b-a1a2-46c404f225c6)
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Auteur :
Gayet Brunoarchitecte attribution par travaux historiquesGayet Bruno
Gayet, Bruno. Architecte. Associé avec Alain Daronian dans l'agence Daronian-Gayet (créée en 1970 ?) installée 108 rue de la Folie Méricourt, à Paris. Co-auteur, avec Daronian et éventuellement J. Baltrusaitis et L. Vedres (11 bis rue de Milan, Paris), de constructions ou transformations de cinémas Gaumont : Dijon 1990, Le Grand-Quevilly et Montpellier 1998, Labège, Angers 2001.
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Auteur :
Leoni Filsentrepreneur attribution par sourceLeoni Fils
Leoni Fils. Entrepreneur de maçonnerie établi en 1919 au 38 rue Daubenton à Dijon.
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Auteur :
Fournier Alexandreentrepreneur, architecte attribution par sourceFournier Alexandre
Fournier, Alexandre (1881-1944), dit Fournier-Faucher fils. Fils de l'entrepreneur et maire de Dijon Simon (dit Auguste) Fournier (1848-1915), appelé Fournier-Faucher depuis son mariage avec Marie Faucher, et frère de l'architecte Hubert Fournier. Architecte de la vile de Dijon au début du 20e siècle.
(Sources : Wikipedia et Petite histoire de l'architecture, Dijon depuis l'an 1000)
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Auteur :
Bouchardarchitecte attribution par travaux historiquesBouchard
Bouchard. Architecte, auteur en 1913 du Darcy-Palace à Dijon.
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Auteur :
Wang Artémisiosarchitecte attribution par travaux historiquesWang Artémisios
Wang, Artémisios. Architecte de la Reconstruction agréé. Auteur en 1976 du réaménagement du Darcy-Palace à Dijon, du Normandy à Alençon.
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Auteur :
Javelle Charlesarchitecte attribution par sourceJavelle Charles
Javelle, Charles François (1867-1947). Architecte, agence Javelle et Parizot, 64 rue Jean-Jacques Rousseau à Dijon en 1925.
(Source : https://gw.geneanet.org/musquin?lang=fr&iz=5924&p=charles+francois&n=javelle. Consultation : 9 novembre 2021)
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Auteur :
Piau Rolandarchitecte d'intérieur attribution par travaux historiquesPiau Roland
Piau, Roland. Architecte d'intérieur établi au 73 rue Victor Puiseux, à Lons-le-Saunier, et spécialisé dans les salles de cinéma.
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Auteur :
Lonatientrepreneur attribution par sourceLonati
Lonati. Entrepreneur établi à Dijon au 24 rue Févret en 1934.
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Auteur :
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Isidore Ronco
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Archives municipales, Dijon
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Georges Peynet
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Documents d'archives
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Archives municipales de Dijon : 1 O. Permis de construire. 19e siècle-20e siècle.
Consultation partielle.
Bibliographie
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1895-1995, 100 ans de cinéma en Bourgogne. Dijon : Conseil régional de Bourgogne, 1995. 168 p. : ill. ; 26 cm.
P. 37-39, 42-43, 48-50, 56-85 : ill. -
Annuaire du cinéma Bellefaye. Paris : Bellefaye, 1948-2015.
Titres :
Annuaire du cinéma. [1948]-1963.
Annuaire du cinéma et télévision. 1964-1985
Annuaire du cinéma, télévision, vidéo. 1986-2005.
Annuaire du cinéma et de l'audiovisuel. 2006-2015.
Numérique à partir de 2016.
1950, 1960, 1970, 1980, 1990. -
Annuaire général de la Cinématographie et des Industries qui s'y rattachent. Paris : Cinémagazine, 1922-...
Suite de : Almanach du Cinéma. Paris : Cinémagazine-édition, 1922-1924.
1930-31 -
Annuaire général de la Cinématographie française et étrangère. 1917. Paris : Ciné-Journal, 1917.
Le Ciné-Journal paraît de 1908 à 1938 (interruption de 1934 à 1936).
-
Annuaire Général du Spectacle en France. 1942-1943. [Paris] : [Impr. spéciale des Guides du Commerce de Paris], 1943. 1052 p. : ill. ; 25 cm.
-
Bazin, Jean-François. Le tout Dijon. Dijon : Editions Cléa, 2003. 966 p. : ill. ; 23 cm.
-
CAUE de Saône-et-Loire. Guide d'architecture en Bourgogne, 1893-2007. Paris : Picard, 2008. 399 p. : ill. ; 25 cm.
-
"Cinéma" : annuaire de la projection fixe et animée. 1ère éd. Paris : Charles-Mendel Fils, 1911.
-
Meusy, Jean-Jacques. Cinémas de France, 1894-1918. Une histoire en images. Paris : Arcadia éditions, 2009. 295 p. : ill. ; 32 cm.
P. 167, 196-197 : ill. -
Meusy, Jean-Jacques. Ecrans français de l'entre-deux-guerres. Paris : Association française de Recherche sur l'Histoire du Cinéma, 2017. 2 vol. 353-258 p. : ill. ; 28 cm.
Vol. I L'apogée de l'art muet et vol. II Les années sonores et parlantes.
Vol. I, p. 31 : ill. -
Mourin, Pierre. Salles de spectacles à Dijon au 19e siècle et dans la première moitié du 20e siècle. Annales de Bourgogne, t. 63, 1991, p. 89-110.
P. 96-97.
Documents figurés
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Beaune - Cinéma Familia, de la Chocolaterie Poulain. Carte postale, s.n. S.d. [1er quart 20e siècle]. Ronco Aîné éd., Beaune. Porte la date 18 septembre 1925 (manuscrite et tampon) au verso.
-
Façade de la salle "Familia" en construction rue Condorcet. Carte postale, s.n. S.d. [1934 ?].
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Cinéma Rex à Beaune. 800 places. Avant projet. Dessin (tirage), par l’architecte G. Peynet. 1er avril 1951. 41,5 x 103 cm, 1/100.
-
Nouvelle salle de l'Eldorado [vue depuis l'écran et depuis le balcon]. Photographie, s.n. S.d. [3e quart 20e siècle, avant 1971]. 2 tirages noir et blanc, reproduits par Bernard Sonnet pour le dossier de protection au titre Monuments historiques.
-
Cinémas Gaumont 16 avenue du Maréchal Foch, 15 bis rue des Perrières, 21000 Dijon. Aménagement de 6 salles. Demande d’autorisation de travaux. Projet. Dessin (tirage), par les architectes J. Baltrusaitis, L. Vedres (11 bis rue de Milan 75009 Paris), A. Daronian, B. Gayet (108 rue de la Folie Méricourt 75011 Paris). 18 avril 1990. 1/100.
- 1. Plan de masse [et] Plan de situation. 30 x 105 cm, éch. 1/2 000 (situation) et 1/200 (plan-masse).
- 2. Plan du sous-sol (-1.95 ; -1.43). 39,5 x 63 cm.
- 3. Plan du niveau hall (0.00). 40 x 84 cm.
- 4. Plan du niveau rue des Perrières (+3.50 ; +4.40). 40 x 84 cm.
- 5. Plan des niveaux +8.90 ; +12.19 ; +15.48). 40 x 84 cm.
- 6. Coupe longitudinale. 40 x 70 cm.
- 7. Coupe transversale [et] Façade rue des Perrières. 40 x 86 cm.
Documents multimédia
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Célérier, Philippe. Ciné-Façades [en ligne], ill. Site internet ayant comme sous-titre : "En activité, fermées ou disparues... hommage aux salles de cinémas !" Accès internet : https://sallesdecinemas.blogspot.com/
Consultation en 2022. -
Centre national du cinéma et de l'image animée. Géolocalisation des cinémas actifs en France [en ligne]. Paris : CNC, 2019 [consultation : 3 juin 2021]. Accès internet : https://www.cnc.fr/cinema/etudes-et-rapports/statistiques/geolocalisation-des-cinemas-actifs-en-france
-
Ciné Cap Vert Quetigny et Cité de la gastronomie : Pathé rachète CinéAlpes. Le Bien Public [en ligne]. 28 novembre 2019 [consultation du 27 novembre 2024]. Accès internet : https://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2019/11/28/cine-cap-vert-quetigny-et-cite-de-la-gastronomie-pathe-rachete-cinealpes
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Dijon en 1900 [en ligne]. 1er quart 21e siècle. Accès internet : http://dijon1900.blogspot.com/
-
Seguin, Jean-Claude. Dijon [en ligne]. 2015, 2024 [consultation du 26 novembre 2024]. Accès internet : https://www.grimh.org/index.php?option=com_content&view=article&layout=edit&id=8234&Itemid=678&lang=fr
-
Speranza, Martine. Auxonne le Quartier Neuf. Du rempart... au boulevard... [en ligne]. S.d. [13 mars 2018]. 9 p. : ill. 30 cm. [Consultation du 6 juillet 2021]. Accès internet : http://www.auxonne-patrimoine.net/2017/12/auxonne-le-quartier-neuf.html
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-