Pierre-Marie Barbe-Richaud, photographe. Région Bourgogne-Franche-Comté, Service Inventaire et Patrimoine, 2008-
- enquête thématique régionale, salles de spectacle de Bourgogne-Franche-Comté
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Dossier non géolocalisé
-
Aires d'étudesBourgogne-Franche-Comté
Plan
A. Statistiques
B. Tableau abrégé
C. Histoire des cinémas de la Nièvre
A. Statistiques
Fichier de recensement des salles de spectacle de la Nièvre : 86 entrées (= 86 mentions en 2023)
70 entrées (81 %) avec « cinéma » retenu comme dénomination principale (dans le cadre de l'étude), réparties entre :
- 22 entrées (31 %) constituant le corpus
- 48 entrées (69 %) hors corpus : 2 (4 %) hors de la fourchette chronologique (trop récentes), 3 (6 %) par nature (salle de fêtes), 17 (36 %) détruites, 26 (54 %) non localisées
Corpus final : 22 cinémas
- 10 étudiés (45%)
- 12 uniquement recensés (55 %), dont 7 (58 %) ne sont pas identifiables en tant que cinéma (bâtiment sans signe distinctif ni motif architectural parlant, trop transformé, etc.)
- 12 au moins réutilisent (même partiellement) un bâtiment préexistant (théâtre à La Charité-sur-Loire, débit de vin et salle de danse à Clamecy, cercle militaire à Cosne-Cour-sur-Loire, ateliers municipaux à Decize, dépendances d'un hôtel-restaurant à Donzy, mairie à Prémery, salle paroissiale à Saint-Honoré-les-Bains, etc.)
B. Tableau abrégé : 22 cinémas en 2024
Etudié (n° de référence) / Non étudié | Raison | Etat | Dénomination | Autres fonctions | Titre | Commune | Adresse |
IA58001384 | actif | cinéma | l'Olympia ; le Crystal Palace | Charité-sur-Loire (La) | Fossés prolongés (rue des) ; Bourgogne (rue de) 14 | ||
non | cinéma | théâtre | Cinéma-Théâtre ; le Rex | Charité-sur-Loire (La) | Ourbes (rue des) 23 | ||
non | actif | cinéma | l'Etoile | Château-Chinon | Fossés (rue des) 17 [19] | ||
non | non identifiable | cinéma | salle paroissiale | le Foyer | Clamecy | Monnaie (rue de la) 2 [5] | |
non | non identifiable | cinéma | café restaurant | Modern-Palace ; Modern Cinéma ; le Parisien | Clamecy | Petit-Marché (place du) [(rue du) 5B et 6] | |
IA58001383 | actif | cinéma | le Casino | Clamecy | Pressures (route de) 41 | ||
IA58000664 | actif | cinéma | cercle militaire ; salle de bal | l'Eden | Cosne-Cours-sur-Loire | Saint-Agnan (rue) 2 | |
non | non identifiable | cinéma | théâtre | Théâtre-Cinéma-Pathé ; le Mondial ; le Pathé-Frères | Decize | Denfert-Rochereau (rue) 1 [6] | |
IA58001380 | actif | cinéma | ateliers municipaux ; médiathèque | le Cinéal | Decize | Port (rue du) 1 [4] ; [Halles (rue des) 5] | |
IA58001390 | cinéma | hôtel-restaurant | le Monarque ; le Grand Monarque | Donzy | Etape (rue de l') | ||
IA58000665 | cinéma | salle paroissiale | le Rex | Guérigny | Masson (rue) 13 ; Baraques (rue des) | ||
non | cinéma | l'Etoile | Imphy | Edouard Vaillant (rue) [vers le 12] | |||
non | non identifiable | cinéma | l'Eden | Imphy | Turlurette (rue de la) ; Daniel Petit (rue) | ||
IA58001385 | actif | cinéma | le Vox | Luzy | Remparts (rue des) 9 | ||
IA58001381 | cinéma | le Vox | Machine (La) | Louis Henri Roblin (rue) 26 | |||
non | non identifiable | cinéma | le Vox | Moulins-Engilbert | Château-Chinon (route de) | ||
non | non identifiable | cinéma | l'Etoile | Nevers | Charles de Gaulle (avenue) 25 [24] | ||
non | non identifiable | cinéma | les Courlis | Nevers | Grand Courlis (place du) | ||
IA58001386 | actif | cinéma | halle ; mairie ; salle des fêtes | Prémery | Mairie (place de la) | ||
non | cinéma | le Royal | Prémery | Ponts de Nevers (rue des) 19 | |||
IA58001387 | actif | cinéma | Select Cinéma ; le Select | Saint-Honoré-les-Bains | Henri Renaud (rue) 18 | ||
non | non identifiable | cinéma | salle de spectacle ; gymnase | Centre Fresneau | Saint-Léger-des-Vignes | Route nationale () 41 |
C. Histoire des cinémas de la Nièvre
En 1895, Louis et Auguste Lumière réalisent leurs premières projections cinématographiques publiques à Paris, devant la Société d’Encouragement pour l’Industrie nationale le 22 mars et devant le public du Salon indien du Grand Café le 28 décembre. Ce nouveau divertissement atteint Nevers l’année suivante : du 3 au 20 septembre 1896, le photographe A. Dufour et l’électricien E. Bernard assurent des projections au café Bussy.
1. Les débuts et la Première Guerre mondiale
Considéré comme une curiosité à ses débuts, le cinéma est visible dans certains cafés et restaurants et dans les baraques des forains (les "loges" des "tourneurs"). Les deux premiers cinémas de Nevers sont d’ailleurs bien proches de ces loges, dans la mesure où ils sont bâtis en bois. Le premier semble être l’Orangerie (ou Casino de l'Orangerie), situé à l’angle des rues Jean Desveaux et de Rémigny, qui ouvre dès la Première Guerre mondiale et subsiste jusque dans les années 1920, sous le nom de Pathé. Le deuxième est la Chaumière, à l’angle de la rue de Vertpré et de l’avenue de la Gare (avenue du Général de Gaulle), qui sera remplacé après la guerre par un café-dancing. Cette précarité de la construction sera encore visible en 1928 à Guérigny où, le 15 mars, Arthur Osterlynck vendra à Pierre Antonin Bornet, ouvrier aux forges, une propriété comprenant notamment, dans un terrain faisant suite à la cour, "une grande baraque en bois à double paroi, couverte en bois et carton bitumé, servant de salle de cinéma".
Quelques établissements se créent au cours de la décennie 1910. Le Cinéma Pathé Frères, qui ouvre à Decize en octobre 1911, donne également des représentations théâtrales. Il maintiendra d’ailleurs longtemps cette pluralité d’activités puisqu’il sera encore signalé en 1930 comme Théâtre-Cinéma-Pathé (350 places), rue Denfert-Rochereau. A La Charité-sur-Loire, le théâtre de la rue des Ourbes, actif à partir de 1884 environ, accueille quelques projections au début du 20e siècle. Il devient l’Eden Cinéma en 1914 puis Cinéma Pathé en mai 1919, Ciné-Théâtre (350 places) en 1930 et le Rex en juillet 1941. Le plus connu des établissements de cette période est certainement l’Eden, de Cosne-Cour-sur-Loire. Il naît en 1914-1915 lorsqu’un tourneur, Emile Pluviaux, par ailleurs propriétaire d'un cinéma fixe à Mourmelon (Marne), loue l’ancien cercle militaire, bâti en 1892. Pluviaux ouvre le 16 janvier 1915 l'Eden-Cinéma Cosnois, qui comprend une grande salle de 300 places et un café (le Colisée), avec terrasse et jardin ombragé accueillant des concerts. Il lui ajoute en 1921 une salle de bal de 500 places. Son successeur, Georges Cuissard, fera en 1935 moderniser l’établissement par l'architecte Roger Charton, qui le dotera d’une façade Art déco (justifiant en 1999 sa protection au titre des Monuments historiques).
2. L’entre-deux-guerres et la Deuxième Guerre mondiale
De nombreux cinémas se créent après la Première Guerre. A Nevers, le Majestic, ouvre en 1919 rue de Nemours, en bordure du jardin du Grand Café, dans une salle du café de Paume (dont le nom rappelle l'existence passée d'un jeu de paume rue des Merciers). Il sera propriété en 1947 de la Sertec - Société d’Etablissements et Représentations théâtrales et cinématographiques -, établie à Sartrouville (6 rue Hoche), qui le vendra à Georges Mangematin (également propriétaire du Palace). C’est ce dernier qui modernisera l’établissement en 1948, suivant un projet des architectes Léon Robert (2 rue de la Chaumière, à Nevers) et Roland Mongeot (5 rue des Ecoles, à La Charité), projet comportant "un parterre de 586 places et une tribune de 270 places, soit au total 816 places". Pour sa part, le Ciné-Parc (500 places) est fondé en 1920 à l’angle de la rue Hoche et de l’avenue Saint-Just par le négociant en vin Henri Quiévreux. Il fermera dans les années 1930, lorsque le même Quiévreux ouvrira le Palace, et sera pendant quelques années réutilisé comme cinéma scolaire.
A Clamecy, Marcel Bordis achète le 24 mai 1923 au cafetier et marchand de vin Louis Guenot son commerce de débit de vin et de salle de danse, construit vers 1913 au 41 route de Pressures. Il lui ajoute aussitôt un restaurant et un cinéma, pour lequel il fait édifier un nouveau bâtiment. Le 20 mai 1924, il revend le "Casino de Clamecy" à Maurice Quéron, employé d'usine de Châlette-sur-Loing. Le cinéma compte 315 sièges, un écran de 4 m sur 4 et un équipement principalement composé de deux projecteurs Pathé (poste double) et d'une enrouleuse, d'une installation électrique avec un moteur Japy de 7 CV, une dynamo Siemens, etc. En 1954, l'établissement - à usage de cinéma, bar et dancing - sera géré par Maurice Dauchez, qui dirige également le cinéma le Foyer rue de la Monnaie (la commune a compté trois cinémas, de 300 places chacun : le Casino, le Foyer et le Modern Cinéma - ou Modern Palace -, attesté en 1923 dans le café-restaurant le Petit Parisien, place du Petit Marché).
Le cinéma investit fréquemment les salles des fêtes et les salles paroissiales, le temps de quelques projections ou de manière plus durable. C’est le cas à Guérigny où la salle paroissiale Saint-Eloi, bâtie en 1913 (13 rue Masson), accueille en 1922 projections cinématographiques et activités théâtrales. Signalée en 1942 sous le nom de cinéma Rex (250 places), elle sera agrandie en 1946 d’une travée en façade suivant le projet Art Déco de deux ingénieurs des Forges de la Chaussade, Piétresson de Saint-Aubin et Estassy. A Saint-Honoré-les-Bains, la première projection semble s'être tenue en plein air le 6 août 1905, à l'établissement thermal ; les suivantes ont lieu au casino, où elles sont hebdomadaires à partir de 1920. L'abbé Albert Javelle fait bâtir, vers 1928, une salle paroissiale accueillant le patronage Sainte-Bernadette, dans laquelle sont données représentations théâtrales (il y a une scène) et projections. La salle paroissiale Saint-Loup sera transformée vers 1960 en cinéma permanent, le Select, avec extension vers le nord.
Les ouvertures de salles sont nombreuses avant la deuxième Guerre mondiale, ce dont rendent compte les annuaires de 1930-1931 et 1942-1943. L'Annuaire général de la Cinématographie 1930-31 mentionne dans 20 communes 24 établissements, dont deux salles des fêtes et sept Eden-Cinéma-Pathé dirigés par Jean Bertin (six dans l'arrondissement de Clamecy et un à Corbigny). A Nevers, le Palace (1 000 places) est créé en 1930 au 24 rue du Rempart (actuelle avenue Pierre Bérégovoy) par Quiévreux qui, en difficulté, le revend trois ans plus tard à MM Imberdis et Mangematin. L’établissement accueille également les vedettes de l’époque. Lorsqu’en 1953, il le mettra en conformité avec le décret du 7 février 1941 sur la sécurité, Georges Mangematin exploitera également à Nevers le Palace et le Régina. Autre création neversoise de 1930, due à l’architecte Jacques Palet : le Cinéma des Familles, au 20 de la rue Saint-Gildard (actuelle rue de Lourdes), dans un bâtiment appartenant à l’Evêché. Devenu le Rex en 1937, il sera mis aux normes en 1953 (architecte Eugène Auboire, 7 rue Gambetta à Nevers). Il passera au cinémascope en 1954 (et au Todd-Ao en 1961) puis, en 1964, l’abbé Bonin le doublera par une deuxième salle édifiée à côté : le Pax. A Nevers toujours, le Ciné-Chaméane est actif durant l’entre-deux-guerres, place Chaméane. Il deviendra le Régina (550 places) avant 1943 et sera racheté après la guerre par la société Imberdis, représentée par Mangematin. Sa remise aux normes en 1948 sera confiée à l’architecte neversois Armand Inconnu (établi au 10 rue Henri Barbusse).
Les autres communes du département ne sont pas en reste. Quiévreux, déjà rencontré à Nevers en 1920 et 1930, est aussi signalé à Fourchambault en 1930, où il exploite, place de la Croix, le Central Cinéma du Parc (700 places), ensuite renommé le Central (597 places au 42 rue Gambetta en 1942). L'annuaire de 1930-1931 mentionne à La Machine, rue de la Meule (par la suite 20 rue Vaillant-Couturier), le Cinéma-Théâtre Machinois (600 places) de Simon Dauteloup. A Decize, l’ancien couvent des minimes accueille au 19e siècle une salle paroissiale (le Cercle Saint-Aré), qui est aménagée en cinéma par l'abbé Foing au début de 1938. Devenue le Rex durant la Deuxième Guerre mondiale, elle sera rénovée en 1957 (360 places) mais fermera après incendie dans la nuit du 28 au 29 novembre 1979. A La Charité-sur-Loire, le cinéma Olympia (500 places) est construit vers 1936 (en 1939 ?) dans l’actuelle rue de Bourgogne. L’Annuaire général du Spectacle en France 1942-43 liste de nouveaux cinémas. A Imphy, rue Edouard Vaillant (vers le 12), l’Etoile compte 300 places. A Corbigny, l’Universel (190 places) est mentionné en 1941 rue des Tépins. A Cercy-la-Tour, le Vox (250 places) est attesté avenue de la Gare de 1944 aux années 1970. L’annuaire signale encore à Varennes-Vauzelles une salle de cinéma particulière "à séances gratuites équipée en 16 mm" : celle du sanatorium de Pignelin (aménagé dans les années 1910 dans une propriété appartenant auparavant au diocèse de Nevers).
3. De la Libération aux années 1960
L’année 1949 voit plusieurs ouvertures de salles, notamment deux à Nevers si bien que cette ville compte six cinémas au début des années 1950 : le Majestic, le Palace, le Rex, le Régina, l’Etoile et le Foyer. On ne sait quasiment rien de ce dernier qui, créé en 1949 par Bernard Elot, semble aux dires de la commission communale de sécurité avoir disparu dès 1951. Remplaçant une imprimerie, l’Etoile est bâti en 1948 au 25 avenue de la Gare (avenue du Général-de-Gaulle) pour Pierre Rosier, suivant le projet de l’architecte Eugène Auboire (demeurant au 3 bis boulevard Victor Hugo). Il a une jauge de 500 places, par la suite réduite à 320 places. A La Machine, le fils de Simon Dauteloup, Pierre Henri, fait bâtir en 1948-1949 au 26 rue Louis Henri Roblin le cinéma Vox (450 places). Le Rex ouvre cette même année 1949, le 25 février, à Cosne-Cour-sur-Loire (au 20 rue du Général Leclerc), dans les dépendances de l'ancien hôtel de l'Ecu, devenu hôtel-restaurant la Chaumière Tivoli et doté d'une salle de bal. L’Eden de Varennes-Vauzelles, rue Benoît Frachon, aura une vie assez courte : créé en 1950, il disparaît la décennie suivante.
L’Annuaire Bellefaye de 1950 livre d’autres noms de salles, certaines non localisées : le Foyer 5 rue de la Monnaie à Clamecy (salle paroissiale de 300 places encore signalée en 1960), les Variétés rue Roquebeau à Fourchambault (salle de 380 places toujours attestée en 1970), le Vox route de Château-Chinon à Moulins-Engilbert (300 places, encore attesté en 1970 et transformé par la suite en atelier municipal), le Ciné-Parc (200 places) à Pougues-les-Eaux, etc. La date de construction du Vox, à Luzy (9 rue des Remparts), est connue : les travaux définis par l'architecte du département Léon Robert (2 rue de la Chaumière à Nevers) sont adjugés le 8 septembre 1954 et l’inauguration a lieu le 29 avril 1955. Le maître d’ouvrage est la mairie qui souhaite ainsi libérer la salle des fêtes des contraintes imposées par les projections cinématographiques (assurées en 1942 par Pierre Henri Dauteloup qui, en 1945, vend son fonds de commerce de cinéma à l'enseigne de Cinévox pour retourner s’établir à La Machine). La jauge de 250 places de cet établissement (toujours actif) a par la suite été réduite à 160-178 places. A Prémery, la salle des fêtes créée en 1935-1937 à l'étage de la mairie accueille des séances de cinéma, suffisamment souvent pour que l’annuaire de 1950 la mentionne (exploitée par la Société cinématographique de Province, elle a alors une jauge de 276 places). En 1955-1956, la municipalité fait aménager au rez-de-chaussée du bâtiment, sur des plans de l'architecte Armand Inconnu, un foyer rural doté d'une salle de cinéma. Cette salle de 80 places inaugurée le 6 juillet 1957 sera refaite en 2014. Dans la même commune, le Royal (19 rue des Ponts de Nevers) existe en 1958 : acheté à cette date par Adrien Rault, propriétaire d’un bar-restaurant, c’est un bâtiment préfabriqué en béton de 15 m sur 6, totalisant 264 places.
Signalé en 1960 et 1970 au 10 rue de l’Etape à Donzy, le cinéma le Monarque (212 places) semble lui aussi créé dans les années 1950, dans les dépendances de l’hôtel-restaurant du Grand Monarque. Fermé dans les années 1970, il constitue dans le département le seul représentant clairement identifiable de ces cinémas installés dans une pièce d’un café ou d’un restaurant (à Clamecy un bâtiment a été construit pour le Casino, de même à Prémery pour le Royal). Du Monarque subsistent la cabine de projectionniste, la scène et une partie du décor. L’Annuaire Bellefaye de 1960, qui liste 28 cinémas dans 17 communes, livre deux nouveaux noms : à Imphy l’Eden (201 places en 1960, 244 en 1970), rue de la Turlurette, et à Lormes le Vauban (300 places), rue Porte-Fouron. Tous deux semblent fermer dans les années 1970, le Vauban étant détruit et remplacé par un parking qui en conserve le nom.
4. Des années 1970 à nos jours
Le secteur doit, à partir de la fin des années 1960, faire face à la concurrence de nouveaux loisirs (notamment la télévision), facilitée par la généralisation des moyens de transport individuels. De nombreux cinémas disparaissent à cette époque, à Cercy-la-Tour (le Vox), La Charité-sur-Loire (le Rex en septembre 1974 et l’Olympia), Corbigny (l’Universel), Cosne-Cour-sur-Loire (détruit dans le deuxième semestre 1969), Decize (Le Mondial en 1969), Donzy (le Monarque), Fourchambault (le Central), Guérigny (le Rex en 1968), Imphy (l’Etoile, dont subsistent les murs, et l’Eden), La Machine (le Cinéma-Théâtre Machinois, détruit entre 1986 et 1993, et le Vox - par la suite transformé en bar - le 23 janvier 1974), Lormes (le Vauban), Prémery (le Royal en 1975), etc. A Nevers, le Majestic ferme en 1963, le Régina (rebaptisé Majestic) en décembre 1974, le Rex (900 places) et le Pax (450 places) le 30 mai 1978, l’Etoile fin juillet 1987 ; à l'exception de ce dernier, les bâtiments sont détruits par la suite (le Majestic en 1969-1970, le Régina en janvier-février 2014).
Les créations sont donc rares et notables. A Nevers, sans parler de la maison de la culture ouverte en 1971-1972 et signalée par L'Annuaire Bellefaye de 1980 et 1990, le cinéma les Courlis ouvre en 1978 place du Grand Courlis, dans un quartier neuf bâti à partir de 1974 au sud-est de la ville. Doté de deux salles de 180 places chacune, il est exploité par Gérard Davoine, à la tête de la société Ciné-Alpes et également propriétaire de l’UGC Palace. Il ferme toutefois dès 1983. A La Charité-sur-Loire, c’est la commune qui ressuscite l’ancien Olympia : devenue propriétaire du local le 23 octobre 1982, elle en confie la rénovation (incluant la création d'une deuxième salle) à l'architecte Jean-Pierre Rault (21 rue de la Voûte, à Paris) et le Crystal Palace ouvre le 1er juin 1983, avec 356 places : 253 dans la salle 1 et 103 dans la 2 (il sera rénové en 2018).
Les cinémas qui perdurent doivent essayer de contrer la désaffection du public, en privilégiant la diversification de l’offre. L’un des moyens retenus consiste à multiplier les salles, plus petites : la grande salle est souvent subdivisée, le balcon fréquemment remplacé par une nouvelle salle. Ainsi, en 1973, le Palace de Nevers, acheté en 1971 par MM Lemoine et Davoine à M Mangematin, est transformé pour accueillir quatre salles, de 400, 140, 120 et 95 places. L’UGC Palace ouvre en octobre 1973 (il fermera en juin 1989 et sera démoli en 1994). En 1983, une deuxième salle est aménagée dans l'ancien dancing du Casino de Clamecy (en 2024, la salle 1 compte 151 places, la salle 2 80 places). Plus tardivement, en 1998, l’Eden de Cosne-Cour-sur-Loire, acheté par la Ville en 1988, sera doté d’une deuxième salle par l’architecte parisien Jean-Claude Pourtier. Il est toujours actif, avec 204 places (dont 80 au balcon) pour la salle 1 et 108 dans la salle 2.
L’Eden illustre l’apparition d’un nouvel intervenant, déjà évoqué avec l’exemple de La Charité-sur-Loire : la commune. Pour conserver sa population, cette dernière souhaite maintenir sur son territoire ce pôle d’attractivité qu’est son cinéma : celle de Saint-Honoré-les-Bains achètera ainsi en 1996 le Sélect (129 places). A Château-Chinon, le cinéma l’Etoile, établi depuis 1930 au moins place Gudin, dans la mairie, disparaît lors de l’incendie du bâtiment. La municipalité l’installe en 1984 dans le complexe construit l’année précédente face à sa nouvelle mairie par la Société gérante anonyme Meunier Promotion, sur des plans des architectes André Biro et Jean-Jacques Fernier. Cette salle unique (185 places en 2019) accueille les projections de l’association Sceni Qua Non. Basée à Nevers, cette dernière exploite cinq cinémas fixes (outre l’Etoile, le Vox de Luzy, le Select de Saint-Honoré-les-Bains, le Crystal Palace de La Charité-sur-Loire et le CLAP d’Ouroux-en-Morvan, ouvert en 2018), anime un circuit de cinéma itinérant entre 31 communes et coordonne les projections de 60 établissements scolaires. Le schéma est similaire à Decize. La ville compte deux cinémas à la fin des années 1960 mais le Mondial (360 places), rue Denfert-Rochereau, ferme en 1969 et le Rex (300 place), dans la salle des Minimes, est détruit par un incendie en novembre 1979. La municipalité décide donc de réutiliser une partie des anciens ateliers municipaux pour faire construire en 1984, sur des plans de l'architecte Claude Chavarot, un cinéma et un commerce de restauration (remplacé en 1988 par la bibliothèque municipale). Ainsi naît le Cinéal, qui ouvre ses portes en avril 1985 avec deux salles (345 places en 2019).
L'Annuaire Bellefaye de 1990 ne mentionne plus que neuf cinémas (dont la maison de la culture de Nevers et la salle des fêtes de Pouilly-sur-Loire) dans six communes. A Nevers, Gérard Davoine est arrivé à construire un nouvel établissement au centre-ville : le Mazarin a ouvert en 1984, rue de la Passière, avec six salles pour remplacer les quatre de l’UGC Palace et les deux des Courlis. Il est agrandi de deux salles supplémentaires une dizaine d’années plus tard : lorsqu’il ferme le 14 août 2012, il totalise huit salles et 1 127 places (il sera détruit en 2015). Sa fermeture est liée à l’ouverture de son successeur, un multiplexe construit à partir de juin 2011 rue de Charleville, sur des plans de l’architecte Gilles Imbert. Totalisant 1 816 places dans 10 salles, le Ciné Mazarin ouvre le 15 août 2012.
En 2024, la Nièvre compte donc neuf cinémas fixes en activité : le Crystal Palace à La Charité-sur-Loire, l’Etoile à Château-Chinon, le Casino à Clamecy, l’Eden à Cosne-Cour-sur-Loire, le Cinéal à Decize, le Vox à Luzy, le Ciné Mazarin à Nevers, le Clap à Ouroux-en-Morvan et le Select à Saint-Honoré-les-Bains. Deux sont postérieurs à 1990 (le Ciné Mazarin et le Clap). Sept sont des cinémas municipaux : seuls sont privés le Casino (mais le bâtiment est loué par la commune) et le Ciné Mazarin.
La première séance de cinéma de la Nièvre semble donnée à Nevers le 3 septembre 1896 : du 3 au 20 septembre, le photographe A. Dufour et l’électricien E. Bernard assurent des projections au café Bussy. Les premiers cinémas permanents - des bâtisses en bois - apparaissent à Nevers au cours de la décennie 1910 : l’Orangerie (ou Casino de l'Orangerie), à l’angle des rues Desveaux et de Rémigny, et la Chaumière, à l’angle de la rue de Vertpré et de l’avenue de la Gare (avenue du Général de Gaulle). A Decize ouvre en octobre 1911 le Cinéma Pathé Frères, qui donne aussi des représentations théâtrales, tout comme en 1914 l’Eden Cinéma de La Charité-sur-Loire, créé dans le théâtre de la rue des Ourbes. Autre création de 1914-1915 : l’Eden de Cosne-Cour-sur-Loire (grande salle de 300 places, café et salle de bal de 500 places à partir de 1921), qui se distingue par sa façade Art déco de 1935 (architecte Roger Charton), justifiant sa protection au titre des Monuments historiques en 1999.
De nombreux cinémas ouvrent après la Première Guerre : à Nevers le Majestic en 1919 dans une salle du café de Paume, rue de Nemours, et le Ciné-Parc en 1920, à l’angle de la rue Hoche et de l’avenue Saint-Just ; le Ciné-Chaméane (futur Régina), actif durant l’entre-deux-guerres place Chaméane ; en 1930 le Palace (1 000 places) du marchand de vin Henri Quiévreux, au 24 rue du Rempart (actuelle avenue Pierre Bérégovoy), et le Cinéma des Familles (futur Rex), de l’architecte Jacques Palet, dans un bâtiment appartenant à l’Evêché au 20 rue Saint-Gildard (actuelle rue de Lourdes), qui sera doublé en 1964 par le Pax. A Clamecy, un cinéma est ajouté en 1923 au café-restaurant-salle de danse du Casino. Les projections ont aussi lieu dans des salles paroissiales : salle Saint-Eloi (bâtie en 1913 et qui deviendra le Rex) à Guérigny dès 1922, salle Saint-Loup à Saint-Honoré-les-Bains (bâtie en 1928 et qui sera vers 1960 transformée en cinéma permanent le Select), Cercle Saint-Aré (futur Rex) à Decize dans l’ancien couvent des minimes (aménagé en cinéma au début de 1938), etc. La liste des cinémas s’accroît notablement dans l’entre-deux-guerres : le Central Cinéma du Parc (700 places) à Fourchambault (aussi tenu par Quiévreux), le Cinéma-Théâtre Machinois (600 places) de Simon Dauteloup à La Machine, l’Olympia (500 places) à La Charité-sur-Loire vers 1936, l’Etoile (300 places) à Imphy, l’Universel (190 places) à Corbigny. Un peu plus tard, le Vox (250 places) est attesté à Cercy-la-Tour, avenue de la Gare, de 1944 aux années 1970.
Les créations de salles se poursuivent encore pendant une quinzaine d’années. 1949 voit plusieurs ouvertures : à Nevers le Foyer (disparu dès 1951) et l’Etoile (500 places, architecte Eugène Auboire) au 25 avenue de la Gare (avenue du Général-de-Gaulle), à La Machine le Vox (450 places) de Pierre Henri Dauteloup au 26 rue Louis Henri Roblin, à Cosne-Cour-sur-Loire le Rex (350 places) au 20 rue du Général Leclerc. D’autres noms de salles - certaines non localisées - sont cités en 1950 : l’Eden à Varennes-Vauzelles, le Foyer (300 places) rue de la Monnaie à Clamecy, les Variétés (380 places) rue Roquebeau à Fourchambault, le Vox (300 places) route de Château-Chinon à Moulins-Engilbert, le Ciné-Parc (200 places) à Pougues-les-Eaux, etc. A Luzy (9 rue des Remparts), le Vox (250 places) est construit suivant le projet de l'architecte départemental Léon Robert entre le 8 septembre 1954 (adjudication des travaux) et le 29 avril 1955 (inauguration). A Prémery, où le Royal est attesté au 19 rue des Ponts de Nevers, une salle de 80 places est inaugurée au sein de la mairie le 6 juillet 1957 (architecte Armand Inconnu). Le cinéma le Monarque (212 places), à Donzy, semble lui aussi créé au cours de la décennie 1950. Citons encore à Imphy l’Eden (200 places), rue de la Turlurette, et à Lormes le Vauban (300 places), rue Porte-Fouron.
L'Annuaire Bellefaye de 1960 liste 28 cinémas dans 17 communes. A partir de cette décennie, le secteur doit faire face à la concurrence de nouveaux loisirs (notamment la télévision), facilitée par la généralisation des moyens de transport individuels. Beaucoup de cinémas disparaissent à cette époque, où les créations sont rares : en 1978 les Courlis (deux salles et 360 places) à Nevers, dans un quartier neuf bâti au sud-est de la ville (sans parler de la maison de la culture ouverte en 1971-1972 et signalée par L'Annuaire Bellefaye de 1980 et 1990), et en 1983 le Crystal Palace (ancien Olympia) à La Charité-sur-Loire (architecte Jean-Pierre Rault, deux salles et 356 places). Les cinémas qui perdurent essayent de diversifier leur offre en multipliant les salles, plus petites : la grande salle est souvent subdivisée, le balcon fréquemment remplacé par une nouvelle salle. Ainsi, le Palace de Nevers est transformé en 1973 pour accueillir quatre salles (755 places), sous le nom d’UGC Palace. Plus modestement, une deuxième salle est aménagée en 1983 dans le Casino de Clamecy et en 1998 dans l’Eden de Cosne-Cour-sur-Loire (architecte Jean-Claude Pourtier, 204 places). Ce dernier exemple montre que certaines communes s’impliquent pour maintenir ou développer leur cinéma telles, en 1984, Château-Chinon avec le cinéma l’Etoile (architectes André Biro et Jean-Jacques Fernier, 185 places) et Decize avec le Cinéal (architecte Claude Chavarot, deux salles et 345 places). A Nevers, Gérard Davoine, à la tête de la société Ciné-Alpes, réussit à construire, toujours en 1984, un nouvel établissement au centre-ville : le Mazarin rue de la Passière (six puis huit salles et 1 127 places). Ce cinéma ferme en août 2012 lorsque Davoine ouvre un multiplexe à proximité : le Ciné Mazarin (architecte Gilles Imbert, 10 salles et 1 816 places).
En 2024, la Nièvre compte neuf cinémas fixes en activité : le Crystal Palace à La Charité-sur-Loire, l’Etoile à Château-Chinon, le Casino à Clamecy, l’Eden à Cosne-Cour-sur-Loire, le Cinéal à Decize, le Vox à Luzy, le Ciné Mazarin à Nevers, le Clap (ouvert en 2018) à Ouroux-en-Morvan et le Select à Saint-Honoré-les-Bains. Sept sont des cinémas municipaux : seuls sont privés le Casino (mais le bâtiment est loué par la commune) et le Ciné Mazarin.
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Période(s)
- Principale : 20e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
Charton Rogerarchitecte attribution par travaux historiquesCharton Roger
Charton, Roger. Directeur des travaux de la ville de Cosne-Cours-sur-Loire à partir du 1er janvier 1936.
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Auteur :
Palet Jacquesarchitecte attribution par travaux historiquesPalet Jacques
Palet, Jacques Auguste - en fait Jacques Marie Charles Emile - (1905-1986). Architecte à Nevers où il prend en 1926 la suite de son père Auguste Gustave Palet (1861-1933), architecte, lui-même successeur d'Adolphe Bouveault en 1892.
(Sources : Bulletin de la Société nivernaise des Lettres, Sciences et Arts, 36e vol. 1988, p. 9-11 et https://gw.geneanet.org/oturpault?n=palet&oc=&p=jacques+marie+charles+emile)
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Auteur :
Auboire Eugènearchitecte attribution par sourceAuboire Eugène
Auboire, Eugène Blaise (1907-1978). Architecte à Nevers en 1949.
(Source : https://gw.geneanet.org/pgrelotgirard?n=auboire&oc=&p=eugene+blaise)
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Auteur :
Robert Léonarchitecte attribution par sourceRobert Léon
Robert, Léon Joseph René (1910-?). Fils de l'architecte Émile Robert (1865-1922/23). Elève de Gustave Umbdenstock et Paul Tournon à l'école des Beaux-Arts de Paris, où il entre le 16 juillet 1930 et dont il est diplômé le 13 juin 1939. Architecte à Nevers entre 1942 et 1962, et à Mehun-sur-Yèvre (Cher) en 1949. Architecte départemental de la Nièvre en 1955.
(Source : https://agorha.inha.fr/ark:/54721/6029544a-c13f-4969-b9b5-1bac363f2f36)
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Auteur :
Inconnu Armand , dit(e) Alan Gilbert Meauce, Alan Gilbert Dounontarchitecte attribution par sourceInconnu Armand
Inconnu, Armand (1907-1977). Architecte et peintre (sous le nom d’Alan Gilbert Meauce - ou Dounont - à partir de 1954). Apprenti dessinateur dans l'atelier de Jean Georges (architecte des Monuments Historiques de la Nièvre en 1920 et architecte départemental en 1921). Entre en 1932 à l'Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris, dont il sort diplômé d'architecture en 1935. Chef de 1948 à 1954 du groupe des architectes intervenant dans la reconstruction de Nevers après la Deuxième Guerre mondiale, auteur de nombreux immeubles collectifs. Dit en 1950 architecte de l'hôpital général de Nevers, expert près les tribunaux de Nevers, Cosne, Clamecy, il est établi à Nevers au 10 rue Thiers (par la suite rue Henri Barbusse). Il s'associe dans les années 1960 avec l'architecte Daniel Chenut. Ses archives sont conservées aux Archives départementales de la Nièvre.
(Source : https://www.ressources-caue.fr/GED_K/109622492780/archiartistes.pdf)
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Auteur :
Rault Jean-Pierrearchitecte signatureRault Jean-Pierre
Rault, Jean-Pierre. Architecte établi au 21 rue de la Voûte, à Paris, en 1982.
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Auteur :
Pourtier Jean-Claudearchitecte attribution par travaux historiques, attribution par tradition oralePourtier Jean-Claude
Pourtier, Jean-Claude. Architecte, 23 rue d'Hauteville à Paris en 1994 (autre adresse connue : 9 rue Pierre Lescot). Architecte des salles Action à Paris en 1969, spécialisé dans les salles de cinéma.
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Auteur :
Biro Andréarchitecte attribution par tradition oraleBiro André
Biro, André (1926-2017). Architecte et urbaniste. Associé de 1962 à 1985 avec jean-jacques Fernier dans l'atelier Biro et Fernier.
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Auteur :
Fernier Jean-Jacquesarchitecte attribution par tradition oraleFernier Jean-Jacques
Fernier, Jean-Jacques (1931-2020). Architecte. Fils du peintre Robert Fernier et spécialiste de Courbet. Elève de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, passe par l'atelier d'Auguste Perret, diplôme d'architecte en 1961. Associé de 1962 à 1985 avec Andre Birro dans l'atelier Biro et Fernier. Crée en 1986 sa propre agence, Fernier et Associés, qu'il laisse en 2005 à sa fille Laurence.
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Fernier)
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Auteur :
Chavarot Claudearchitecte attribution par sourceChavarot Claude
Chavarot, Claude. Architecte, établi au 6 rue du Billon à Clermont-Ferrand en 1984.
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Auteur :
- (c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Documents d'archives
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Archives départementales de la Nièvre : 3 E Notaires.
3 E 89/122 Cosne-sur-Loire (1924), 133 (1926), 154 (1929), 175 (1933), 269 (1920), 3 E 98/127 Clamecy (1923), 134 (1924), 176 (1932), 3 E 101/84 La Charité-sur-Loire (1941), 86 (1942), 87 (1942), 89 (1943), 92 (1943), 175 (1941), 3 E 104/195 Guérigny (1928), 3 E 105/100 Luzy (1945), 3 E 106/287 Nevers (1944), 3 E 107/141 Pouilly-sur-Loire (1941), 262 (1921), 407 (1947) -
Archives municipales de Nevers : 129 W 27 Commission de sécurité (incendie), établissements à visiter : cinémas, divers. 1947-1954.
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Archives municipales de Nevers : 678 W 16 Cinéma Le Regina (place Chaméane). Photos et permis de démolir. 1996-2014.
Bibliographie
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1895-1995, 100 ans de cinéma en Bourgogne. Dijon : Conseil régional de Bourgogne, 1995. 168 p. : ill. ; 26 cm.
P. 46, 104-113 : ill. -
Annuaire du cinéma Bellefaye. Paris : Bellefaye, 1948-2015.
Titres :
Annuaire du cinéma. [1948]-1963.
Annuaire du cinéma et télévision. 1964-1985
Annuaire du cinéma, télévision, vidéo. 1986-2005.
Annuaire du cinéma et de l'audiovisuel. 2006-2015.
Numérique à partir de 2016.
1950, 1960, 1970, 1980, 1990 -
Annuaire général de la Cinématographie et des Industries qui s'y rattachent. Paris : Cinémagazine, 1922-...
Suite de : Almanach du Cinéma. Paris : Cinémagazine-édition, 1922-1924.
1930-31 -
Annuaire Général du Spectacle en France. 1942-1943. [Paris] : [Impr. spéciale des Guides du Commerce de Paris], 1943. 1052 p. : ill. ; 25 cm.
-
CAUE de Saône-et-Loire. Guide d'architecture en Bourgogne, 1893-2007. Paris : Picard, 2008. 399 p. : ill. ; 25 cm.
P. 352, 383, 393. -
Ganon, Pierre. Les artisans et les commerces de la Charité-sur-Loire. Période 1895-1985. La Charité-sur-Loire : l'auteur, 2006.
P. 26. -
Meusy, Jean-Jacques. Cinémas de France, 1894-1918. Une histoire en images. Paris : Arcadia éditions, 2009. 295 p. : ill. ; 32 cm.
P. 232 : ill. -
Regards sur un siècle de vie charitoise 1900-2000. La Charité-sur-Loire : Les Amis de La Charité-sur-Loire, 2000.
P. 122-124. -
Souverain, Dominique. Au temps des Rex, Pax et Palace, anciens cinémas de Nevers. Le Journal du Centre, 22 mars 2014, ill. Document accessible en ligne : https://www.lejdc.fr/nevers-58000/loisirs/au-temps-des-rex-pax-et-palace-anciens-cinemas-de-nevers_1927791/
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Volut Pierre. Histoire du cinéma à Decize. Bulletin municipal, n° 43-44, 2020.
1ère partie : de 1911 à 1939. N° 43, juillet 2020. 2ème partie : l'âge d'or du cinéma. N° 44, octobre 2020.
Documents figurés
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[Brouillons de plan du théâtre de La Charité-sur-Loire, par la suite cinéma Rex]. Dessin (crayon de papier), par A. Bouveault. S.d. [2e moitié 19e siècle].
- La Charité-s-Loire. Théâtre [plan et coupe]. 67 x 53,5 cm, sans éch. [1/50].
- La Charité [plan]. Dessin sur calque (crayon de papier). 52,5 x 32 cm, sans éch.
- [Plan]. 30 x 20 cm, sans éch.
-
[Vue extérieure et vue intérieure du cinéma Palace, à Nevers]. Photographie, s.n. S.d. [années 1930]. Publiées dans : 1895-1995, 100 ans de cinéma en Bourgogne, p. 107-108.
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Eden-Cinéma [plans, coupes et élévation]. Dessin (tirage à l’ammoniaque), par l’architecte Charton. Cosne le 19 mai 1934. 1/50.
- Plan général. Sorties et dégagements. 37 x 78,5 cm, 1/100.
- Projet de transformation. Plan du parterre. 59 x 83,5 cm.
- Plan de la galerie et du logement. 47 x 82,5 cm.
- Coupe transversale. 45,5 x 54,5 cm.
- Coupe longitudinale. 43 x 61 cm.
- Façade. 48 x 578,5 cm, 1/100.
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Cinéma Palace. 24 rue du Rempart à Nevers. Plan au niveau du foyer [et] Plan au niveau du balcon. Dessin sur calque (crayon de papier), par A. Inconnu et F. Chenut. Nevers mai 1941 et mars 1942. 59,5 x 102,5 cm, 1/50.
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Propriété de M Minot - Cinéma Majestic. Dessin sur calque (crayon de papier), par A. Inconnu et F. Chenut. Nevers novembre 1941. 70 x 69 cm, 1/100.
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Cinéma ‘Le Majestic’ rue de Nemours à Nevers. Etat actuel. Construction d'une cabine de projection. Dessin (tirage), par l'architecte de la ville Roger Rouvet. Nevers juillet 1947. 68 x 131,5 cm, 1/50.
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SERTEC Cinéma ‘Le Majestic’ rue de Nemours à Nevers. Construction d’une cabine de projection, transformation et aménagement des accès. Dessin (tirage), par l'architecte de la ville R. Rouvet. Nevers décembre 1947. 1/50.
- Plan au niveau du parterre. 67,5 x 103,5 cm.
- Plan au niveau du balcon et de la cabine. 58,5 x 88,5 cm, sans éch.
- Coupe longitudinale. 56,5 x 87 cm.
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Etat actuel du Ciné-Regina. Place Chaméane à Nevers. Dessin sur calque (plume), par A. Inconnu. Décembre 1947. 53 x 55 cm, 1/100.
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Etat projeté du Ciné-Regina. Place Chaméane à Nevers. Dessin sur calque (plume), par A. Inconnu. Janvier 1948. 1/100.
- [Plans]. 45 x 70 cm.
- [Coupes]. 25,5 x 63,5 cm.
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Le cinéma Regina place Chaméane Nevers. Projet de modifications. Dessin (plume, lavis), par A. Inconnu. Mars 1948. 70 x 76 cm, 1/100.
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Avant-projet d'aménagement d'un cinéma à Pougues-les-Eaux. 350 places environ / [Robert Riniéri]. 1950. Reproduction d'un dessin. 66 x 47 cm. Échelle 1/100.
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Cinéma Palace rue du Rempart. Nevers. Construction d'une nouvelle cabine et d'un local de bobinage. Dessin (tirage), par l'architecte DEAD Armand Inconnu et l'architecte DPLG Roger Rouvet. Nevers octobre 1951. 37,5 x 66 cm, 1/50.
Documents multimédia
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Célérier, Philippe. Ciné-Façades [en ligne], ill. Site internet ayant comme sous-titre : "En activité, fermées ou disparues... hommage aux salles de cinémas !" Accès internet : https://sallesdecinemas.blogspot.com/
Consultation en 2024. -
Colon, Tanguy. Le Ciné Mazarin de Nevers : déménager pour se moderniser. Boxoffice Pro [en ligne], 20 août 2012 [consultation du 14 novembre 2024], ill. Accès internet : https://www.boxofficepro.fr/le-cine-mazarin-de-nevers-demenager-pour-se-moderniser/
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-
Poupard, Laurent. Chercheur au service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, 1987-